Guide détaillé
- Des contrôles renforcés à l'entrée.
- Comment préparer ses bagages avant le départ ?
- La New Zealand Traveler Declaration (NZTD)
- Comment remplir la NZTD ?
- Comment déclarer ses médicaments ?
- Comment passer le contrôle de l'immigration ?
- Qu'est-ce que la Biosécurité ?
- Comment passer les contrôles de la Biosécurité ?
- Restez calme et patient jusqu'au bout !
Des contrôles renforcés à l'entrée.
Malheureusement, l'arrivée en Nouvelle-Zélande ne marque pas tout à fait la fin du voyage, et il reste encore des formalités d'aéroport à effectuer.© data-copyright="© Daniel Norris
La Nouvelle-Zélande est particulièrement stricte en matière d'immigration. Les formalités et contrôles à l'entrée du territoire sont pris très au sérieux par le personnel des douanes et de l'immigration.
Aux vérifications habituelles, s'ajoutent des mesures de biosécurité instaurées pour protéger l'écosystème fragile du pays. Pour un étranger qui arrive dans le pays par avion, l'ensemble de la procédure se déroule invariablement dans l'ordre suivant :
- Achat des billets d'avion aller-retour
- Paiement d'un NZeTA ou d'un visa
- Remplissage de la New Zealand Traveler declaration (NZTD)
- Présentation du certificat électronique NZeTA.
- Sortie de l'avion
- Contrôle de l'immigration
- Récupération des bagages sur un tapis roulant
- Contrôles de la biosécurité et du service des douanes
- Sortie de l'aéroport
Cela peut vous sembler beaucoup, mais de nombreux pays modernes possèdent des mesures de cet ordre.
Attention : le billet d'avion-retour est obligatoire !
Si vous lisez bien cet article de Kiwipal, il n'y aura pas de surprise, vous connaîtrez les formalités à l'avance.© data-copyright="© Bearhunter/Wirestock
Il n’y a rien de bien compliqué, mais il y a quelques règles que vous ne pouvez pas deviner et des subtilités dans le formulaire des douanes.
Pas de panique, je vais tout passer en revue pour que vous puissiez préparer vos bagages pour faciliter les contrôles.
Cela vous évitera de stresser en découvrant la procédure à la dernière minute, et vous ne ferez pas des cauchemars en rêvant de douaniers qui fouillent dans vos sous-vêtements pour chercher des substances illicites (je plaisante).
Merci de ne pas contacter Kiwipal pour demander confirmation des consignes. En cas de doute, consultez le service de la douane ou celui de l'immigration de Nouvelle-Zélande.
Comment préparer ses bagages avant le départ ?
Dans la mesure où vous avez des chances que l'on vous demande de sortir vos affaires coûteuses comme les ordinateurs ou les tablettes, n'allez pas les enfouir au fond de vos bagages.© data-copyright="© izusek
Avant même de rentrer dans le détail des contrôles, je tenais à vous dire un mot sur la manière de préparer vos bagages. Dans la mesure où ils risquent d'être fouillés, il vaut mieux laisser ce qui risque d’être contrôlé sur le dessus, et non au fond de la valise.
Les douaniers vont essentiellement contrôler le matériel de randonnées (y compris les chaussures), les affaires coûteuses comme les ordinateurs et les médicaments. D'où l'importance de voyager avec des justificatifs (ordonnances, factures).
Si vous avez des affaires de valeur, n'oubliez pas d'emporter les factures avec vous !
Ces documents sont à conserver bien rangés dans une pochette à portée de main avec vos billets d'avion, les confirmations de réservation (hôtel et véhicule), ainsi que vos passeports.
Un relevé de compte bancaire peut vous permettre de prouver vos revenus. Même si ce type de contrôle est rare, il est possible que l'on vous demande de démontrer que vous avez de quoi payer votre séjour sur place (au moins 400 $ par mois pour vivre).
La New Zealand Traveler Declaration (NZTD)
Instaurée en 2023, la NZTD s'applique à tous les voyageurs qui ne sont pas en transit.
Cette déclaration en ligne remplace l'ancienne Passenger card qui était jadis distribuée dans les avions avant l'arrivée en Nouvelle-Zélande. Il s'agit d'une formalité obligatoire pour tous les passagers, y compris ceux qui possèdent un visa.
La NZTD est une déclaration qui vous engage devant la Loi ! La moindre tentative de dissimulation est passible d'amende, d'expulsion voire même de prison selon la gravité des faits reprochés. Autant dire qu'il ne s'agit pas d'une enquête d'opinion, mais d'une démarche très sérieuse.
Tout le monde doit remplir cette déclaration et les parents peuvent le faire pour leurs enfants mineurs. Chaque passager remplit sa propre déclaration ! Par ailleurs, ne confondez pas la NZTD et le NZeTA qui n'est pas la même chose.
Les voyageurs qui transitent par la Nouvelle-Zélande sans récupérer leurs bagages ni sortir de la zone de transit sont dispensés de NZTD.
Quand faut-il compléter la NZTD ?
Plusieurs cas de figure s'appliquent toutefois si vous avez des escales avant d'arriver en Nouvelle-Zélande.
Cette démarche doit être réalisée dans les 24h qui précèdent votre voyage et pas avant. Inutile donc de vous empresser de faire la déclaration immédiatement, mais pensez à vous mettre un rappel dans votre smartphone.
Attention, la notion des 24h avant le voyage n'est pas si simple à interpréter quand on vient de l'autre bout du monde. Il y a trois scénarios possible.
Vous avez un vol direct sans escale
Par exemple, vous habitez Nouméa et avez un vol direct pour Auckland sans escale. Dans ce cas, vous devez compléter la NZTD dans les 24 h qui précèdent l'embarquement.
Vous avez plusieurs vols avec escale(s) sans sortir de la zone de transit ni récupérer vos bagages
Par exemple, vous partez de Paris et passez par Singapour avant un second vol pour Auckland. Vous ne récupérez pas vos bagages et ne quittez pas la zone de transit. Dans ce cas, vous pouvez renseigner la NZTD dans les 24h qui précèdent votre vol au départ de Paris (donc la première étape de votre voyage).
Vous avez plusieurs vols avec escale(s) et sortez de la zone de transit et/ou récupérez vos bagages
Par exemple, vous partez de Paris et passez par San Francisco avant un second vol pour Auckland. Vous récupérez vos bagages et/ou quittez la zone de transit. Dans ce cas, vous devez compléter la NZTD avant votre vol au départ de San Francisco (donc la seconde étape de votre voyage).
Prenez toujours le temps de vous relire avant de soumettre votre déclaration NZTD.© data-copyright="© Alex Brylov
Attention, il faudra disposer d'un accès Internet, ce qui sera normalement aisé à obtenir dans un aéroport moderne. Mais il faudra aussi avoir le temps de réaliser les démarches, ce qui peut être un peu tendu lors d'une courte escale.
L'ancienne Passenger Card peut encore être renseignée dans l'avion mais il vaut mieux faire une NZTD.
Peut-on compléter la NZTD en avance ?
Rien ne vous interdit de commencer la déclaration sans la soumettre pour gagner du temps. Mais prudence, car les numéros de vol peuvent changer en dernière minute et vous devez avoir une NZTD exacte !
Avant 24 du départ, vous ne pourrez saisir que les informations voyageur et le reste de la déclaration ne sera pas accessible.
Comment remplir la NZTD ?
Cette application mobile est disponible sur smartphone iPhone ou Android gratuitement.
Compléter la New Zealand Traveler Declaration ne présente aucune difficulté du moment que vous parlez anglais. Dans le cas contraire, il est recommandé de chercher de l'aide. Évidemment, les clients de l'agence locale seront assistés par un conseiller durant la procédure.
On vous demandera de renseigner votre adresse email durant la procédure. Assurez-vous de bien saisir cette information, quitte à vous relire plusieurs fois avec un membre de votre famille !
Il faut environ dix minutes pour réaliser la démarche et voici les informations requises pour la mener à bien :
- Votre passeport
- Comment vous joindre en Nouvelle-Zélande
- L'historique de vos voyages lors des 30 jours précédents
- Vos informations de vol
- Ce que vous apportez avec vous en Nouvelle-Zélande
- Votre numéro de NZeTA ou de Visa (si vous en avez un)
Formulaire en ligne ou application mobile ?
Il est possible de compléter la NZTD sur Internet à partir d'un ordinateur ou dans une application mobile iOS ou Android.
Kiwipal vous recommande d'installer l'application mobile, car elle est plus simple à utiliser, notamment pour prendre des photos de passeport.
Attention, cette démarche est gratuite, alors n'utilisez que le site ou les applications officielles du gouvernement. De nombreuses sociétés exploitent la crédulité des voyageurs pour leur faire payer la déclaration.Déclaration sur InternetTélécharger l'application pour iPhoneTélécharger l'application pour Android
Notez votre numéro de référence
Dès le début de la démarche, un numéro de référence (reference number) vous sera attribué. Il sera affiché et communiqué également par email. Conservez-le précieusement, car il sera indispensable en cas de contrôle ou pour consulter et même modifier votre déclaration.
Complétez vos informations voyageur
L'application mobile va vous permettre de prendre en photo la page intérieure de votre passeport qui présente votre photo. Il faudra viser la ligne de texte en bas de page, mais pas de panique, un diagramme vous indiquera comment faire.
Le pays de naissance (Country of birth) ne figurant pas sur votre passeport, il faudra le choisir dans une liste.
Il est également possible de saisir les informations manuellement, mais dans les deux cas il est impératif de vous relire pour être certain que les informations relevées sont correctes.
Complétez votre itinéraire
Vous devez indiquer votre date d'arrivée en Nouvelle-Zélande ainsi que la référence de votre vol (par exemple, SG234). Attention à ne pas confondre la date de départ et la date d'arrivée !
Le numéro de vol et la date d'arrivée en Nouvelle-Zélande doivent être reconnues par l'application.
Si les informations sont correctes, votre vol sera automatiquement reconnu. Dans le cas contraire, il y a un problème et vous devrez vous rapprocher de l'émetteur des billets (votre agence ou la compagnie aérienne), car il est probable que votre vol ait changé !
S'il est encore trop tôt pour renseigner le reste de votre déclaration, l'application vous l'indiquera par un message d'alerte.
Complétez les section de la déclaration
Il n'y a pas de pièges dans le formulaire et les questions sont sans ambiguïté. Il suffit de répondre en toute honnêteté en étant vigilant. Il faut absolument éviter de tricher sur sa déclaration, sous peine d'amende ou d'expulsion.
Ainsi, si vous avez déclaré ne pas détenir des produits prohibés pas la biosécurité, comme une simple pomme, vous aurez droit à 400 $ d'amende.
Si vous apportez du matériel de camping, y compris des chaussures de randonnées, il faudra le déclarer. Lisez attentivement et relisez-vous après avoir fait une pause pour avoir un oeil neuf sur ce que vous avez écrit.
Si vous ne parlez pas anglais, faites-vous assister, car répondre un simple "non" à la place d'un "oui" peut avoir des conséquences importantes.
Et si j'ai oublié de remplir la NZTD ?
Si vous avez oublié de renseigner votre NZTD pour vous-même ou pour un de vos proches (un enfant par exemple), il existe une solution de secours.
La Passenger Arrival Card permet de déclarer vos affaires et d'expliquer la raison de votre séjour en Nouvelle-Zélande.© data-copyright="© alexandre17
L'ancienne Passenger Card peut encore être renseignée dans l'avion avant d'atterrir sur le sol néo-zélandais. Il faudra en faire la demande auprès du personnel de bord. Il faudra en outre obtenir une Passenger Card par passager, y compris pour les mineurs.
Selon les vols, une version française est disponible, n'hésitez pas à en faire la demande au personnel de bord.
Comment déclarer ses médicaments ?
Les médicaments sont contrôlés par le service des douanes, alors n'oubliez pas d'emporter vos ordonnances.© data-copyright="© LightField Studios
Les médicaments font l'objet d'un contrôle particulier de la part des douaniers. La NZTD vous demande justement d'indiquer si vous voyagez avec des médicaments qu'ils soient avec ou sans ordonnance.
Si vous n'avez pas besoin de lister vos médicaments, en revanche, le service des douanes peut très bien vous demander de présenter l'ordonnance relative à votre prescription ainsi que les boîtes de médicaments qui correspondent.
Demandez à votre docteur de préciser le nom des médicaments génériques ou le nom chimique pour faciliter le travail des douaniers.
Une lettre en anglais de votre médecin rédigée en anglais peut faciliter le contrôle. Notez que même si la Loi n'exige pas une traduction en anglais de l'ordonnance accompagnée du document original, c'est souvent une solution à privilégier pour lever tout malentendu si votre traitement sort de l'ordinaire.
Le plus simple consiste à demander à votre docteur de préciser les DCI de chaque médicament, c'est-à-dire la Dénomination commune internationale (le nom chimique du produit) pour faciliter le contrôle par le douanier .
Prenez garde à n'apporter que des boîtes neuves jamais ouvertes auparavant et dans des quantités qui n'excèdent pas un séjour de trois mois.
Médicaments sans ordonnance
Dans le doute, il faut mieux déclarer les médicaments sans ordonnance, même si ce n'est pas indispensable.
Bien entendu, les douaniers savent reconnaître les médicaments courants comme l'aspirine qui sont souvent vendus en grande surface en Nouvelle-Zélande.
Néanmoins, même si vous arrivez avec du doliprane, précisez dans la Passenger Arrival Card que vous apportez des médicaments et laissez les douaniers faire leur travail.
Peu importe que les médicaments soient dans votre bagage à main ou en soute, il faut les déclarer, ce qui vous évitera une amende.
On ne négocie pas avec la douane
Un travers de nombreux ressortissant français est de penser que la Loi est interprétée au cas par cas et que l'on peut tomber sur un douanier compréhensif. Les douaniers appliquent la tolérance zéro et ne sont pas ouverts à la négociation.
Vous ne ferez pas changer un douanier d'avis, car il a des centaines de personnes à contrôler et il applique la Loi à la lettre.
Vous n'avez pas d'ordonnance traduite pour vos médicaments ? S'ils sont contrôlés, ils seront saisis, même s'ils sont indispensables à votre santé. Vous devrez aller voir un médecin en Nouvelle-Zélande pour refaire une prescription.
Assurez-vous d'être en règle avec la Loi des pays où vous faites escale.
Comment passer le contrôle de l'immigration ?
Depuis la mise en place des portiques smartGate dans les aéroports d'Auckland, Christchurch, Wellington et Queenstown, les procédures ont été considérablement accélérées.© data-copyright="© Artwell
Il reste encore des formalités à franchir avant de retrouver l'air libre. Le contrôle des passeports était autrefois la partie la plus ennuyeuse, car il fallait faire la queue avec les autres passagers pour présenter son passeport aux agents du service de l'immigration.
Depuis la mise en place des portiques smartGate, vous pouvez scanner directement votre passeport et la procédure prend 15 secondes par passager.
Toutefois, si vous ne ressemblez plus à la photo sur votre passeport, vous aurez droit à un contrôle à l'ancienne.
Conservez votre Passenger Arrival Card et remettez là aux douaniers avec votre passeport.© data-copyright="© TravnikovStudio
Il suffit de préciser que vous venez en vacances, et si l'on demande à vérifier vos revenus, vous pouvez présenter un simple relevé de compte qui fera l'affaire. La dispense de visa valable 3 mois sera apposée sur votre passeport et vous pourrez récupérer vos bagages.
Notez qu'il faut avoir au moins 12 ans pour utiliser les portiques automatisés, et si vous voyagez en famille avec des enfants, vous devez aller au comptoir classique.
Qu'est-ce que la Biosécurité ?
Ne prenez pas la biosécurité à la légère ou vous risquez une amende immédiate de 400 dollars.© data-copyright="© Dragosh Co
Après avoir récupéré vos bagages sur le tapis roulant, et avant de quitter l'aéroport, vous allez devoir franchir les services de la douane et de la biosécurité du territoire. Ce qui implique la fouille éventuelle vos bagages, si vous avez quelque chose à déclarer.
Il existe deux files d'attente dans l'aéroport selon le cas de figure, assurez-vous de prendre la bonne pour éviter de perdre du temps.
Tout dépend donc de ce que vous aurez déclaré dans la NZTD, mais les contrôles se font aussi au hasard ou à la tête du client si j'ose dire. Quoi qu'il en soit, vos affaires passeront de toute manière aux rayons x et peuvent être flairées par des chiens policiers.
En réalité, la Nouvelle-Zélande ne craint pas tant le terrorisme (elle est trop isolée pour cela, et les terroristes sont trop incultes pour situer le pays sur une carte), mais elle redoute surtout les menaces pour sa faune et sa flore.
Ce petit marsupial semble bien inoffensif, mais il ravage les forêts et transmet la rage au bétail.© data-copyright="© Pleio
La Nouvelle-Zélande s'est développée à l'écart du monde et son écosystème fragile peut-être mis à mal facilement.
Le possum par exemple est un petit marsupial australien introduit par erreur qui détruit les forêts et contraint le gouvernement à dépenser 100 millions de dollars par an pour essayer d'en venir à bout.
La biosécurité sert à protéger l'écosystème de la Nouvelle-Zélande.
Autant dire que l'on ne plaisante pas avec les contrôles de la biosécurité, et tout produit qui pourrait contenir des parasites ou des nuisibles sera confisqué et détruit. Mais pas de panique, je vais vous expliquer comment cela passe en détail !
Comment passer les contrôles de la Biosécurité ?
Les fruits comme les pommes peuvent contenir des parasites, et vous devrez les jeter avant de passer la biosécurité sous peine d'amende.© data-copyright="© Vitaly Karyakin
On ne plaisante pas avec la biosécurité et la douane néo-zélandaise ! Une simple pomme oubliée dans un sac à dos vous vaudra 400 $ d'amende à payer sur-le-champ. N'espérez pas échapper à l'amende en négociant, car la tolérance zéro s'applique impitoyablement.
Chez Kiwipal nous recevons parfois des demandes de personnes verbalisées qui espèrent s'en sortir, mais je confirme qu'il n'y a aucun recours possible !
Aussi, pour vous éviter de subir le même sort, voici la liste de ce qui doit être déclaré pour inspection :
- Nourriture
- Plantes
- Objets en bois
- Terre, eau
- Matériel de camping (surtout les chaussures)
- Produits pour animaux
Le problème avec cette liste (pourtant officielle), c'est qu'elle est vague. La nourriture industrielle vendue en conserve par exemple peut être acceptée, mais rien ne vous garantit qu'elle ne sera pas saisie.
Vous lirez des témoignages très contradictoires sur Internet, alors tenez-vous-en à ce qui est indiqué sur le portail de la douane et déclarez dans le doute.
Notez bien la présence de panneaux et de poubelles vous incitant à jeter vos produits alimentaires avant de passer par la biosécurité !© data-copyright="© chameleonseye
C'est pourquoi dans le doute vous devez impérativement déclarer ! Si vous le faites, il n'y a que deux possibilités : soit le produit est autorisé, soit il est saisi, mais vous ne récoltez pas d'amende.
Par principe, jetez toujours votre nourriture entamée, l'eau et les fruits avant de passer par la biosécurité.
On trouve de tout dans le pays, alors demandez-vous si vous avez vraiment besoin d'emporter de la nourriture dans vos bagages...
Inutile d'ailleurs de nous écrire pour nous demander notre avis, qu'il s'agisse d'huiles essentielles, de fromages ou de Dieu sait quel produit... nous ne passons pas la douane à votre place !
La liste des articles interdits est bien trop généraliste pour que nous engagions notre responsabilité.
Vous devez nettoyer votre matériel de camping, ce qui inclus les chaussures de randonnées !© data-copyright="© Perfect Lazybones
Le matériel de camping est un cas à part ! Le service des douanes cherche surtout des traces de terres susceptibles de contenir des germes ou des parasites.
Les chaussures de randonnées sont toujours contrôlées, alors n'allez pas les enfouir au fond de vos bagages !
Les douaniers vont chercher systématiquement les traces de terre sur les semelles.
Les chaussures sales passent par un service de décontamination et vous n'aurez pas d'amende sauf si vous n'aviez pas déclaré de matériel de camping.
Passez vos semelles à la lingette avant le départ, et n'ayez pas peur de nettoyer au coton-tige s'il le faut, sous peine de perdre un temps précieux, ce dont vous n'avez pas besoin après un vol de 24 h !
Restez calme et patient jusqu'au bout !
La fatigue peut vous rendre désagréable, mais vous ne pouvez pas vous le permettre avec les douaniers, alors gardez votre calme !© data-copyright="© andresr
Une fois la biosécurité franchie, vous serez enfin libre de quitter l'aéroport. Alors, ne perdez pas patience ! Car s'il y a bien un conseil à retenir, c'est de ne pas prendre les formalités d'aéroport à la légère.
Vous n'aurez pas le moindre passe-droit sous prétexte que vous venez dépenser votre argent en Nouvelle-Zélande. Les douaniers qui sont courtois, mais fermes appliquent la tolérance zéro.
Si vous oubliez de jeter une pomme, une barre chocolatée ou même une bouteille d'eau, vous aurez droit à l'amende de 400 $ sans possibilité de recours.
Il n'y a pas de raison que cela se passe mal à l'arrivée en Nouvelle-Zélande.© data-copyright="© chameleonseye
Vous ne pourrez même pas dire que l'on ne vous a pas prévenu, car des panneaux géants sont disposés dans les couloirs qui mènent au contrôle de la biosécurité. Si vous êtes distrait et sanctionné, excusez-vous et payez l'amende sans rechigner.
Les douaniers ne cherchent qu'à protéger leur pays : ils ne sont pas là pour gagner de l'argent en collant des amendes comme on a pu me l'écrire à de multiples reprises. Après un long voyage, l'épuisement facilite l'exaspération, alors prenez sur vous.
Encore un petit effort et vous pourrez quitter l'aéroport et commencer vos vacances chez les kiwis.© data-copyright="© chameleonseye
D'ailleurs, les douaniers font toujours l'effort de vous comprendre, même si votre niveau d'anglais laisse à désirer.
Prenez votre temps, car personne ne vous bouscule et les contrôles ne font pas de vous un coupable en puissance : il n'y a pas de quoi perdre son calme !
Si vous respectez les quelques conseils donnés dans cet article, toutes ces formalités seront vites derrière vous, et vous pourrez aller dormir dans des draps frais avant de commencer enfin des vacances bien méritées.