Guide détaillé
Ce guide présente les démarches obligatoires pour se rendre en Nouvelle-Zélande, qu'il s'agisse du passeport, du NZeTA ou de la NZTD pour la douane.
- Une politique douanière très stricte
- Le passeport biométrique
- Permis de conduire traduit en anglais
- Faut-il demander un visa de tourisme ?
- Certificat électronique NZeTA avec Taxe IVL
- New Zealand Traveler Declaration
- Les contrôles de la douane
- Biosécurité
- Santé et vaccins
- Assurance voyage
- À qui s'adresser en cas de problème ?
- Quelques conseils pratiques.
Une politique douanière très stricte
La Nouvelle-Zélande figure au palmarès des pays les plus sûrs et les plus écologiques du monde. Toutefois, pour protéger un écosystème fragile et la qualité de vie de sa population, l'accès au territoire néo-zélandais est très réglementé.
Si les formalités ne sont pas nécessairement plus nombreuses qu'en Europe, en revanche elles sont plus strictes et parfois originales.
Par conséquent, de nombreux visiteurs sont pris de cours en descendant d'avion. Alors, si je peux vous éviter d'ouvrir toutes vos valises dans la panique, j'aurai accompli ma bonne action du jour.
Les clients de l'agence locale suggérée par Kiwipal sont évidemment suivis et accompagnés dans ces démarches, c'est un service très apprécié.
Je vais vous expliquer comment passer les contrôles sans encombre, cependant pour en savoir plus sur ce sujet important, je vous invite à consulter également notre dossier douane et biosécurité en Nouvelle-Zélande.
Si vous avez pris le temps de consulter les formalités, votre voyage devrait se dérouler sans accrocs, mais il vaut mieux savoir comment réagir face à l'imprévu. Je ferais donc également le point sur les ambassades ou consulats à contacter en cas d'accident.
On parlera aussi du permis de conduire et de sa traduction OBLIGATOIRE en anglais pour être autorisé à circuler en voiture ou camping-car.
Veuillez noter enfin que l'obligation vaccinale a été supprimée à la fin de la pandémie de COVID-19. Nous sommes revenus aux conditions d'entrée d'avant la pandémie. Il n'y a plus de vaccins obligatoires pour se rendre en Nouvelle-Zélande, y compris celui contre la COVID-19.
Assurez-vous toutefois d'être en règle avec vos pays de transit dont les règles peuvent différer, notamment concernant les vaccins.
Le passeport biométrique
Les visiteurs français bénéficient des relations stables et privilégiées entre la France et la Nouvelle-Zélande. C'est aussi le cas pour les Canadiens, les Belges ou les Suisses. Les formalités toutefois comportent quelques subtilités qu'il faut absolument connaître avant le grand départ pour l'autre bout du monde.
Commencez d'abord par vérifier que votre passeport est assez récent et biométrique pour passer les contrôles plus vite en le scannant à l'arrivée.
Par ailleurs, votre passeport doit être valide au moins un mois après la date de votre retour chez vous si votre pays dispose d'un service consulaire en Nouvelle-Zélande (ce qui est le cas de la France et du Canada par exemple) et trois mois dans le cas contraire.
Faites prolonger la validité du document en mairie si nécessaire et ne tardez pas, car il faut parfois 4 mois pour avoir un rendez-vous sans compter les délais d'obtention !
Je vous conseille de faire une photocopie de vos pièces d'identité et passeport et de les faire certifier en mairie. Ces copies seront utiles si vous égarez vos originaux durant le séjour.
Permis de conduire traduit en anglais
Le permis français n'est pas suffisant en Nouvelle-Zélande, il doit-être complété avec une version en anglais, qu'il s'agisse du permis de conduire international ou d'une traduction légale.
Le permis de conduire international est valable 3 ans et on l'obtient généralement assez vite dans certains pays comme le Canada ou la Suisse et dans des territoires français comme la Nouvelle-Calédonie.
Hélas, le permis international est devenu extrêmement difficile à obtenir en France Métropolitaine depuis une réorganisation des services de l'État français.
Le délai d'obtention est en moyenne de 6 mois (source officielle) mais peut atteindre 9 mois. En outre, si la moindre erreur figure dans la demande, il faut reprendre la procédure à zéro et repartir pour des mois d'attente en plus.
Une telle situation est intenable et engendre un stress à l'approche du départ. Il est même devenu courant de recevoir le précieux sésame longtemps après le retour de Nouvelle-Zélande... un comble !
Fort heureusement, la Loi néo-zélandaise accepte une traduction anglaise du permis de conduire mais seulement si elle est réalisée par un traducteur agréé par le ministère des Transports.
Cette solution a deux avantage considérables, car d'une part la traduction est réalisée entre un et trois jours ouvrés seulement... mais surtout elle n'expire pas au bout de 3 ans comme le permis international, mais au terme de la validité du permis, c'est à dire parfois au bout de 15 ans !
Tous les loueurs de véhicule acceptent cette traduction à la place du permis international et les autorités également, ce qui implique que vous serez en règle avec la Loi néo-zélandaise et les compagnies d'assurance en cas d'accident.
Kiwipal vous présente un service de traduction rapide du permis de conduire, agréé et 100% légal en conformité avec la réglementation néo-zélandaise.
Consulter le service de traduction du permis de conduireVous pouvez dès à présent commander votre traduction en quelques clics. Puis il suffira de communiquer une photo scannée ou prise avec la caméra de votre smartphone au traducteur et le tour est joué !
Gardez à l'esprit que chaque conducteur doit posséder une traduction de son permis, même s'il n'est pas le conducteur principal du véhicule de location.
En cas de séjour prolongé (PVT ou autre), vous devrez obtenir un permis de conduire néo-zélandais dans un délai d'un an pour continuer à conduire légalement, mais cela ne devrait pas concerner la plupart d'entre vous.
Faut-il demander un visa de tourisme ?
Compte tenu des accords internationaux entre la France et la Nouvelle-Zélande, vous n'avez pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 3 mois. Mais vous devez disposer d'un billet d'avion de retour et de moyens financiers à hauteur de 1000 $ par mois (montant réduit à 400 $ si le logement est prépayé).
En tant que touriste dispensé de visa, vous serez considéré comme étant en "visa waiver" (ce qui signifie "dispensé de visa" en anglais) . Il n'y a pas de démarches à faire pour en bénéficier, et avec les nouveaux portiques automatiques à l'arrivée à Auckland, vous n'aurez même pas besoin de présenter votre passeport.
Le service de l'immigration peut toutefois exiger la présentation du billet d'avion retour, alors n'allez pas enfouir la preuve au fond d'une valise ! Gardez aussi à portée de main les reçus de vos dépenses pour attester que l'hébergement est retenu.
Pour un séjour plus long, il faut demander un visa de tourisme payant. Vous pourrez alors séjourner jusqu'à 9 mois dans le pays, mais ce n'est pas l'objet de cet article.
Posséder un billet d'avion-retour est obligatoire si l'on n'a pas de visa !
Si vous avez moins de 30 ans, le Visa Vacances Travail (VVT ou PVT) peut vous intéresser. Il autorise un séjour d'une année et donne le droit de travailler et d'étudier. Il peut même être prolongé de trois mois si vous êtes en mesure de prouver que vous avez exercé un travail agricole durant votre séjour.
Le Programme Vacances Travail fait l'objet d'une rubrique à part entière sur Kiwipal. Tous les aspects (travail, emploi, transports) y sont traités en détail alors je n'en dis pas plus ici.
Certificat électronique NZeTA avec Taxe IVL
Depuis octobre 2019, les voyageurs français dispensés de visa (ce qui concerne aussi les Belges, Suisses, Luxembourgeois ou Canadiens) doivent cependant posséder un certificat électronique payant (NZeTA) et régler une taxe (IVL) pour entrer sur le territoire néo-zélandais.
Cette formalité est simple et rapide à réaliser de chez soi. La somme à régler demeure raisonnable, car le certificat coûte 17 $ et la taxe coûte 100 $ pour un total de 117 $.
Heureusement, NZeTA et IVL se payent en même temps et il n'y a pas deux démarches distinctes à réaliser et tout se fait en ligne.
Kiwipal vous explique comment procéder, mais si vous préférez une source plus officielle, vous pouvez aussi consulter la documentation officielle en français.
La démarche est valable pour une seule personne et à renouveler pour chaque passager (y compris enfants et bébés).
Comment obtenir un NZeTA ?
Le gouvernement néo-zélandais vous permet de remplir la formalité par Internet ou à l'aide d'une application pour smartphone.
Logiquement et pour des raisons de simplicité, Kiwipal vous recommande d'utiliser l'application, car elle permet de photographier le passeport, la carte bancaire et prendre un selfie, mais vous êtes libre de choisir la solution qui vous convient le plus. Pour vous inciter à utiliser l'application, le tarif y est même moins cher !
Gardez à l'esprit qu'une photo de mauvaise qualité risque de générer des délais de traitement.
Prenez vos photos en journée, devant un mur clair blanc cassé ou gris clair. Dégagez vos oreilles et portez un vêtement de couleur unie. Faites vous prendre en photo par un ami plutôt que de tenir le téléphone vous-même sinon votre posture sera potentiellement mauvaise et le visage déformé par l'objectif.
Portail NZeTA pour la demande en ligneApplication iPhoneApplication AndroidConsignes pour la prise de photoDans tous les cas, vous devez disposer :
- D'une adresse email
- D'un passeport qui sera encore valide trois mois après la fin de votre séjour
- D'une carte bancaire (crédit ou débit)
Vous allez devoir répondre à quelques questions très simples sur votre profil et sur vos intentions.
- Décliner votre identité (noms, date de naissance...)
- Donner le numéro de votre carte d'identité (facultatif, mais recommandé)
- Indiquer la raison de votre séjour
Il suffit ensuite de payer par carte bancaire sur le site sécurisé puis conserver les preuves qui vous seront communiquées par email lorsque le ministère du Tourisme aura approuvé votre demande.
Prenez garde à ne pas demander un NZeTA de transit qui est moins cher (pas de taxe IVL) mais qui ne permet pas de pénétrer sur le territoire néo-zélandais. La question est posée dans le formulaire, alors soyez vigilant.
Délai d'obtention et validité du NZeTA
Après l'étape de paiement, il faut compter de 10 minutes à 72h (selon l'affluence) pour obtenir le certificat. Autrement dit, n'attendez pas la dernière minute pour vous en occuper, car vous ne pourrez pas monter dans l'avion sans avoir rempli ces formalités au préalable.
Le certificat NZeTA est un simple numéro que vous recevrez par email. Même si la plupart des compagnies aériennes acceptent de le consulter sur smartphone, il vaut mieux imprimer le message.
Le certificat délivré est valable deux ans. Durant cette période, vous pouvez retourner en Nouvelle-Zélande sans devoir réaliser à nouveau les démarches.
Si d'aventure, vous tardez à recevoir votre NZeTA, il est possible que l'email ne vous soit pas parvenu. Auquel cas, consultez le service de vérification des NZeTA qui vous permettra de retrouver le numéro.
Retrouver un NZeTA et vérifier son statutAttention : De nombreux sites internet frauduleux proposent leur assistance pour des montants exorbitants ou pour dérober vos informations confidentielles, ne vous faites pas avoir et suivez uniquement les liens mis à votre disposition par Kiwipal.
New Zealand Traveler Declaration
Les formalités déclaratives pour se rendre en Nouvelle-Zélande ont évoluées en 2023 et si vous avez déjà visité la Nouvelle-Zélande par le passé, soyez vigilant !
L'époque du formulaire de douane distribué dans l'avion avant d'atterrir est révolue. Chaque passager est désormais tenu de réaliser une déclaration en ligne avant le départ.
La New Zealand Traveler Declaration est entrée en vigueur en septembre 2023 et remplace la Passenger Card au format papier que l'on complétait autrefois dans l'avion.
Toutefois, pour faciliter la transition, le format papier devrait encore être disponible dans les avions pendant quelques années.
Vous êtes tenu de remplir la NZTD dans les 24 heures qui précèdent votre voyage. Inutile donc de se précipiter dès l'achat de vos billets d'avion, mais pensez à noter un rappel pour ne pas oublier.
Attention, la notion de 24h peut être délicate à appréhender, alors consulter notre guide sur la douane où j'explique les subtilités à connaître.
Connectez-vous au site du NZTD pour réaliser votre déclaration.
Chaque passager, quel que soit son âge doit avoir complété sa propre NZTD. Vous pourrez ainsi renseigner les informations essentielles sur votre séjour et déclarer aux douanes ce que vous apportez avec vous en Nouvelle-Zélande.
Attention, cette déclaration vous engage devant la Loi et vous devez la remplir avec le plus grand sérieux. Dans le doute, consultez le service des douanes de Nouvelle-Zélande. pour connaître la liste des produits interdits.
Les contrôles de la douane
La Nouvelle-Zélande applique la tolérance zéro à l'entrée de son territoire. Ne commettez surtout pas l'erreur de penser que l'on peut négocier avec un douanier, car il suivra le manuel à la lettre.
Après 24h de vol, il est facile de perdre son calme, alors prenez bien le temps de lire cette section pour comprendre ce qui est interdit et ce qui est autorisé.
Alcool et tabac
La législation en matière d'alcool et tabac est clairement établie. Une personne âgée de 17 ans ou plus est autorisée à transporter 1125 millilitres de spiritueux (alcools forts) et 4,5 litres de vin ou de bière.
Le nombre de cigarettes admises s'élève à seulement cinquante. L'ensemble ne doit pas excéder une valeur de 700 $.
Attention, la Nouvelle-Zélande va interdire à toute personne née après 2008 d'acheter du tabac. Le but à terme étant d'interdire totalement la commercialisation des cigarettes sur le sol néo-zélandais.
Argent liquide
Vous êtes libre de venir avec autant d'argent que vous voulez du moment que vous déclarez toute somme supérieure à 10000 $.
Évidemment, il est déconseillé de voyager avec beaucoup de liquide et des solutions plus modernes existent comme Wise.
Objets de valeur et interdictions
Si vous disposez de matériel informatique récent comme un macbook pro flambant neud, il est recommandé de voyager avec la facture. En cas de contrôle au retour, et sans preuve d'achat, vous payerez les taxes d'importation et une amende pour contrebande.
L'importation de produits liés à une espèce menacée est illégale. Vous n'êtes pas nombreux à posséder de l'ivoire ou des os de baleines, mais les écailles de tortue qui ornent les lunettes sont davantage répandues, alors prudence !
Medicaments
Vous devez voyager avec les originaux de vos ordonnances s'il ne s'agit pas de médicaments courants qui sont d'ailleurs en vente en supermarché en Nouvelle-Zélande (aspirine paracétamol...).
Vous n'êtes tenu de déclarer que les médicaments de type "controlled drugs", notamment les opioïdes. Dans le doute, il suffit de déclarer et laisser les douaniers faire leur travail. Déclarer par erreur ne vous vaudra pas une amende.
Ce sujet est abordé plus en détails dans notre guide des médicaments et vaccins pour la Nouvelle-Zélande.
Les quantités de médicaments ne doivent pas excéder 3 mois de traitement sans être déclarés et être si possible dans des boites neuves jamais ouvertes (sauf celles utilisées durant le trajet naturellement).
Il n'est pas exigé de faire traduire les ordonnances en anglais, mais cela peut être souhaitable si l'on estime que l'on serait incapable de se faire comprendre, non seulement avec des douaniers, mais aussi durant le séjour en cas de problème. Contactez Kiwipal dans ce cas pour être mis en relation avec un traducteur agréé.
La réglementation peut varier selon les pays de transit, alors assurez-vous d'être en règle à chaque escale.
Biosécurité
Le concept de biosécurité est une particularité originale de la douane néo-zélandaise que la plupart des voyageurs ignorent. Lisez attentivement les conseils qui vont suivre et prenez-les au pied de la lettre pour éviter les ennuis !
L'écosystème de Nouvelle-Zélande s'est développé à l'écart du reste du monde. Certains arbres par exemple n'ont pas développé certains mécanismes de défense contre les organismes nuisibles et sont particulièrement vulnérables.
L'arrivée du possum dans un espace qui était dépourvu de mammifères continue de coûter 100 millions de dollars chaque année aux contribuables.
C'est pour protéger son économie agricole et son écosystème fragile que le gouvernement a instauré des contrôles de biosécurité à l'aéroport.
Au moment de débarquer, vous noterez la présence de panneaux d'informations et des poubelles spéciales. C'est votre dernière chance pour vous débarrasser de tout comestible figurant sur la liste officielle.
Il est impossible de ne pas voir les panneaux géants et encore plus difficile de faire croire à un douanier que l'on n'était pas au courant.
Des chiens sont dressés spécialement pour repérer les odeurs suspectes dans les bagages. Ils recherchent moins la drogue que des aliments et autres denrées périssables !
En cas de contrôle positif, une amende de 1000 $ (réduite à 400 $ si vous payez sur le champ) est infligée aux contrevenants.
Et il faudra la régler sur le champ ! La suite de la procédure peut aboutir à 100.000 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement.
N'écrivez pas à Kiwipal pour savoir comment ne pas payer l'amende, nous ne traitons aucune demande de ce type.
Si vous avez un doute, prenez les devants et déclarez le produit dans la traveler declaration (NZTD) avant le départ. Dans ce cas, le produit sera confisqué et vous n'aurez pas d'amende dans la plupart des cas.
Disposez le produit susceptible de poser problème bien en évidence sur le dessus de vos bagages. La liste complète des produits autorisés ou interdits est à consulter avant de faire sa valise pour ne pas être pris au dépourvu.
Si un contrôleur vous demande de poser votre sac au sol, obtempérez sans discuter. Un chien viendra flairer vos affaires et vous pourrez continuer votre chemin ensuite tranquillement. C'est la procédure réglementaire, alors gardez votre calme.
Les produits dérivés d'animaux sont à déclarer
Selon leur nature, ils sont autorisés ou interdits mais doivent être déclarés dans la NZTD sous peine d'amende.
- Viande, fromage, miel… quelle que soit leur forme (cuit, séché…)
- Plumes, peaux, laine non traitée (y compris les vêtements)
Végétaux ou produits dérivés de plantes (interdits)
Ces produits sont systématiquement confisqués et une amende s'applique en cas de non-déclaration.
- Fruits, légumes, condiments, graines, herbes …
- Objets en paille ou en bois (ils peuvent contenir des parasites)
Certains aliments comme le foie gras sont autorisés, mais ils doivent être conservés dans leur emballage commercial d'origine, étiqueté, hermétique et jamais ouvert. Vins, bière, liqueurs et tabac sont autorisés s'ils n'excèdent pas les quantités définies.
Le matériel de camping ou de randonnée qui n'est pas neuf doit être déclaré ! Si de la terre est découverte sur des chaussures ou du matériel de camping, vous devrez passer par le service de décontamination.
L'objet concerné sera nettoyé, vous faisant perdre un temps précieux. L'amende est inévitable si vous avez omis de déclarer l'objet auparavant.
Ne prenez pas la biosécurité à la légère, car elle est appliquée à la lettre. L'amende est systématique et vous n'aurez aucun recours possible.
Santé et vaccins
Le vaccin contre la COVID-19 n'est plus obligatoire depuis le 12 septembre 2022 pour la plupart des ressortissants qui souhaitent visiter la Nouvelle-Zélande.
Aucun vaccin n'est donc exigé pour l'entrée sur le territoire si vous êtes français, canadien, belge ou suisse... Mais gardez à l'esprit que les consultations médicales, l'achat de médicaments et la délivrance de soins sont à la charge du visiteur ou de son assureur.
Cependant, les voyageurs en provenance de pays à risque peuvent se voir exiger des vaccins spécifiques. Il faut bien se renseigner dans ce cas auprès des services de l'immigration ou le consulat de France.
Le carnet de santé est facultatif, mais l'emporter ou posséder une copie est à envisager si vous souffrez de problèmes de santé particuliers.
Assurance voyage
L'assurance voyage n'est obligatoire que pour les personnes en Visa Vacances Travail et les touristes ne sont pas tenus de souscrire une protection santé ou bagages... ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucun risque !
Toutefois, il faut impérativement voyager couvert par une bonne assurance de type Chapka par exemple. Notez que Kiwipal propose des réductions pour les assurances adaptées à un séjour touristique
En cas d'accident, les frais médicaux peuvent aisément vous ruiner si vous n'êtes pas couvert. Une opération et un rapatriement engagent souvent des dépenses supérieures à 15.000 euros. De quoi vous endetter sur le long terme, alors qu'une simple assurance vous aurait protégé efficacement.
Votre carte bancaire vous donne sans doute droit à quelques avantages (renseignez-vous), mais elle remplace rarement une assurance multirisque intégrale et ne couvre nullement ou insuffisamment la location de véhicules.
À qui s'adresser en cas de problème ?
Le taux de satisfaction enregistré après un voyage en Nouvelle-Zélande est le plus élevé du monde. Il y a statistiquement très peu de chance de rencontrer des désagréments durant un séjour. Mais quels sont les recours possibles en cas de problème à l'autre bout du monde ?
La France possède une ambassade en Nouvelle-Zélande et les relations entre les deux pays sont excellentes. Cependant, il ne faut pas oublier que la France n'exerce aucun droit sur le sol néo-zélandais.
En cas d'urgence, ce n'est pas à l'ambassade qu'il faut s'adresser, car elle n'opère qu'au niveau de l'État. C'est le consulat qui intervient pour les ressortissants français sans se substituer au pouvoir en place.
Que l'on soit victime d'un accident, d'un vol, d'une agression ou de tout autre délit, il faut s'adresser aux services de police en téléphonant au 111 pour les faits graves ou au 105 sinon.
En revanche, on peut contacter le consulat en cas de perte ou de vol des pièces d'identité, car un laissez-passer sera délivré pour autoriser un retour en France.
Le consulat n'avance aucune somme d'argent, car il est de la responsabilité du voyageur de souscrire à une assurance. Seul un motif grave comme une hospitalisation peut justifier une intervention du consulat pour faciliter les démarches. Mais il ne faut pas espérer une aide financière.
On rappellera pour le principe que la détention de drogues (y compris douces) est passible d'une forte amende et entraîne aussi l'expulsion et l'interdiction de séjour. Selon la quantité un séjour en prison est également infligé et la Police néo-zélandaise n'applique aucune marge de tolérance.
Quelques conseils pratiques.
Le tourisme joue un rôle majeur dans l'économie de la Nouvelle-Zélande. Les visiteurs sont traités avec le plus grand respect, mais sanctionnés sans indulgence quand ils ne respectent pas la Loi, notamment pour les excès de vitesse sur la route.
Les contrôles douaniers sont particulièrement stricts et j'ai coutume de dire que les vacances ne commencent véritablement que lorsque l'on quitte l'aéroport après avoir franchi la douane !
Si vous ne devez retenir qu'un seul conseil (j'espère tout de même que vous n'oublierez pas les autres...), c'est de déclarer chaque objet en cas d'incertitude, car il sera éventuellement confisqué et vous échapperez au moins à l'amende.
Nettoyez vos affaires de camping et de randonnée avant de faire vos valises et n'ayez pas peur d'être maniaque, car les douaniers sont payés pour l'être !
Au retour, vous êtes autorisé à embarquer des marchandises d'une valeur de 430 € maximum. Tenez-en compte si vous prévoyez de rapporter des souvenirs (ou réservez vos achats pour la boutique du duty-free).
Dans tous les cas, conservez soigneusement les preuves d'achats de vos souvenirs de voyage et gardez-les à portée de main.
N'espérez pas vous faire rembourser l'équivalent de la TVA (la GST locale), cette procédure n'est pas en vigueur en Nouvelle-Zélande pour les simples touristes.
J'espère ne pas vous avoir fait peur avec toutes ces formalités. L'immense majorité des visiteurs franchissent la douane sans encombre, mais un oubli est vite arrivé, alors n'hésitez pas à relire cet article, et consultez les liens pratiques vers les sites officiels. Bon voyage !