Interview
- Rencontre avec Gaël de Bordeaux.
- Premiers pas en Nouvelle-Zélande.
- Le choix du moyen de transport.
- Expériences professionnelles
- Rencontres entre voyageurs.
- Les merveilles de l'Otago
- Sauter en parachute à Paradise !
- Le plus beau paysage du pays ?
- Au moment de passer à table...
- La fin du séjour et l'avenir à l'étranger.
- Conseils aux futurs voyageurs.
Rencontre avec Gaël de Bordeaux.
La découverte du Blog de Gaël m'a tout de suite donné envie de lui proposer une interview. L'entretien a dépassé mes attentes, et si vous comptez visiter la Nouvelle-Zélande en PVT, il ne faut pas en perdre une miette !
Guillaume : C'est la question que l'on a dû te poser des centaines de fois, mais comment a germé l'idée de partir en Nouvelle-Zélande ?
Gaël : J'habite le même endroit (Bordeaux) depuis toujours. C'est une région que j'adore, qui est magnifique et agréable à vivre. Ma famille habite ici, mes amis sont ici, je me sens bien dans cette ville, et cela restera toujours ma maison, l'endroit où l'on revient sans jamais douter. Mais au bout d'un certain temps, ce confort (que je ne renie pas) s'est transformé en poids. À l'occasion d'une période un peu plus « creuse » que les autres, une idée s'est installée en moi : j'avais envie de voir autre chose, de « voir le monde » comme on dit, et surtout j'avais envie de me confronter à l'inconnu et aux autres pour savoir de quoi j'étais capable, moi et moi seul.
Guillaume : Pourquoi la Nouvelle-Zélande plutôt qu'un autre pays comme l'Australie par exemple ?
Gaël : Je suppose que la trilogie de Lord of The Rings a joué un rôle à un moment. Mais je voulais surtout partir loin, alors autant partir littéralement de l'autre côté du globe. L'Australie était déjà à mon goût trop prisée, et puis j'aime bien la nature, les villes à taille humaine, la montagne… le pays du long nuage blanc s'est donc imposé comme une évidence.
Guillaume : Comment ont réagi ta famille et tes amis en apprenant ta décision de partir au bout du monde ?
Gaël : Je suis à peu près sûr qu'ils ne m'ont pas cru au début quand j'ai fait part de mon projet. Que je me dégonflerais, ou que ce n'était qu'une envie passagère. Et je crois bien que c'est ce qui m'a donné la motivation, l'énergie pour justement aller au bout. Un certain orgueil, l'envie de prouver ce dont je suis capable, et l'évidence que si je n'allais pas au bout, je m'en voudrais toute ma vie.
Premiers pas en Nouvelle-Zélande.
Auckland est une métropole très étendue qu'il faut apprendre à connaître. Les premiers jours dans la cité des voiles sont parfois déroutants pour les nouveaux arrivants.
Guillaume : Est-ce que tu te plaisais à Auckland ?
Gaël : Franchement, passés les 5 premiers jours, tu te dis que ce n'est pas pour « ça » que tu as traversé la planète. Une fois les formalités administratives faites, et si on n'a pas pour objectif de chercher un boulot tout de suite, il faut bouger. J'ai retrouvé la ville à la fin de mon voyage. Et à mon grand étonnement, je l'ai mille fois plus apprécié à ce moment. Auckland a beau être la plus grande ville du pays, elle reste assez agréable à vivre, notamment dans un quartier comme Mount Eden.
Guillaume : Puisque la ville d'Auckland ne t'a pas séduit tout de suite, quel fut ton premier grand moment en NZ ?
Gaël : Je me rappellerai toujours mon arrivée à Paihia, dans le Northland, qui fut ma première étape après Auckland. Je descends du bus, je marche le long de la route, chargé comme un mulet pour rejoindre ma nouvelle auberge, et arrivé au sommet d'une petite côte, la Bay of Island apparaît, sous fond de soleil couchant. Je me souviens encore du bruit des vagues, je n'arrivais pas à me décider si je devais fermer les yeux ou non pour mieux en profiter. Jusqu'à ce qu'un couple de kiwis me croise et vienne me parler spontanément, juste pour savoir comment j'allais, si je venais d'arriver dans le pays, si j'étais content d'être là. C'est vraiment à ce moment-là que je me suis dit « ça y est, j'y suis, bon sang ».
Le choix du moyen de transport.
Comme la plupart des voyageurs en possession d'un Visa Vacances Travail, Gaël a connu des petits pépins avec son véhicule. Mais il aussi déniché une astuce incroyable pour passer d'une île à l'autre...
Guillaume : Pour tailler la route, il te fallait un véhicule, alors comment as-tu trouvé ton van ?
Gaël : En cherchant en ligne sur gumtree (un site de petites annonces). Il y a aussi pas mal d'annonces en auberges de jeunesse, ou encore le car market de Ellerslie Car Fair (évitez ceux du centre-ville, nids à arnaques). D'une manière générale, les prix reflètent rarement la véritable valeur du véhicule. Ils deviennent incroyablement hauts au printemps, lorsque tous les voyageurs débarquent, et très bas au milieu de l'hiver quand tout le monde repart. Il ne faut pas hésiter à négocier, à bien inspecter le véhicule (j'ai appris quelques trucs en mécanique), voir même à faire un mechanical check (100 $ dans les grandes enseignes genre VTNZ ou AA) avant l'achat. Les factures de réparations et d'entretien (ah, la cambelt...) peuvent vite monter.
Guillaume : J'ai découvert l'info sur ton blog, mais peux-tu révéler à nos lecteurs le secret pour passer gratuitement de l'île du Nord à l'île du Sud ?
Gaël : Haha ! J'ai eu la chance de voyager avec quatre autres personnes qui connaissaient une « astuce » pour ne pas payer la traversée. Ce n'est pas à proprement parler gratuit, car cela nécessite normalement un peu de travail. La compagnie Interislander propose en effet la gratuité de la traversée pour un groupe de musique si celui-ci joue pendant au moins la moitié du trajet à l'étage du bar. Si vous cherchez bien, vous trouverez le mail de contact pour postuler sur la page de FAQ de leur site internet.
Guillaume : Ce n'est pas tout de monter le groupe, encore faut-il jouer... comment cela s'est passé ?
Gaël : Nous n'étions pas vraiment un groupe de musique, on a inventé un nom et une histoire, nous avons répété quelques morceaux avant l'embarquement, mais ça a marché ! Les deux réels musiciens (sur cinq voyageurs) ont joué durant la totalité du voyage (moi j'étais pianiste, et il n'y avait malheureusement pas de piano à bord). D'autres musiciens en herbe sont même montés sur « scène » avec nous à la fin. Le petit public était vraiment réceptif (de toute façon, tout le monde est relax et heureux en Nouvelle-Zélande) donc je suppose que le contrat était rempli !
Expériences professionnelles
Travailler en plein air pour une ferme biologique ou dans l'arrière-cuisine d'un restaurant... Gaël a multiplié les expériences professionnelles et les surprises ont été au rendez-vous.
Guillaume : Tu as travaillé pour financer ton séjour, quels types de métiers as-tu exercés en Nouvelle-Zélande.
Gaël : Rien de très original dans mes expériences de boulot : serveur dans un restaurant, plongeur dans un autre, jardinier… ça m'a en tout cas ouvert les yeux sur le fait que j'étais capable de faire plein d‘autres choses que ce pour quoi j'avais fait des études. Et bien souvent, arracher de la mauvaise herbe au milieu de montagnes magnifiques (en fait, faire n'importe quoi au milieu de montagnes magnifiques) m'est apparu bien plus plaisant que bosser derrière un écran d'ordinateur.
Guillaume : Quelles étaient tes astuces pour trouver des petits boulots ?
Gaël : Pour être honnête, je n'en ai pas vraiment, à part être au bon endroit au bon moment. Même sans expérience, il faut oser, les employeurs sont plutôt prêts à donner une chance si le feeling est bon. Ah oui, n'attendez pas de ne plus avoir un sou en poche pour chercher aussi...
Guillaume : Un excellent conseil, même si les Kiwis ne vous laisseront pas sur le bord de la route. Comment as-tu trouvé les Néo-Zélandais par rapport aux Français ?
Gaël : Les kiwis sont, d'une manière générale, très accueillants. Ils sont contents que l'on ait traversé la planète pour venir voir leur pays, ils sont curieux de savoir ce qui nous amène ici. Et ils proposeront leur aide, parfois spontanément. L'exemple le plus frappant qui me revient est ce couple croisé à Picton, à peine descendu du ferry. La conversation s'engage, et notre groupe de cinq voyageurs se retrouve invité sur une des îles de Marlborough Sounds pour quelques jours. Nous les avons aidés pour quelques tâches (comme rouvrir un chemin de randonnée à la machette haha), et le feeling était tellement bon que nous sommes finalement restés deux semaines, pour passer Noël ensemble au fond de cette magnifique baie pour nous seuls !
Rencontres entre voyageurs.
Cette partie de l'interview rassurera tous ceux qui craignent de se retrouver isolé à l'autre bout du monde. À moins de fuir le contact par tous les moyens, il n'est guère difficile de se faire des amis en Nouvelle-Zélande.
Guillaume : As-tu rencontré d'autres Français sur la route ?
Gaël : C'est bien difficile de faire autrement ! Les Français doivent être la première nationalité étrangère (derrière les omniprésents Allemands, et je ne compte pas les autres anglophones) à visiter la Nouvelle-Zélande. Évidemment, si vous venez dans le pays pour améliorer votre anglais, je ne peux que vous conseiller de ne pas rester entre francophones. Nous avons une fâcheuse tendance à parler notre langue maternelle en toute circonstance, même en présence d'autres nationalités, ce que j'ai toujours trouvé… impoli. Après j'ai passé aussi de très bons moments de mon voyage avec des Français. Ce n'est donc pas une question de mentalité, mais plutôt d'immersion.
Guillaume : Est-il facile de nouer des contacts avec les autres voyageurs, ou chacun reste-t-il dans son coin ?
Gaël : Je n'avais pas trop de doute là-dessus, mais j'ai été vraiment surpris de la facilité avec laquelle on noue des contacts. Il faut dire que les conditions sont optimales pour cela : de nombreuses personnes arrivent au même moment dans le pays, toutes assez loin de chez elles, la plupart seules comme nous.
Guillaume : La question s'éloigne peut-être un peu trop du sujet, mais cela peut intéresser certaines personnes, alors quels conseils donnerais-tu pour se faire des amis en NZ ?
Gaël : Gardez à l'esprit que les rencontres se créent aussi rapidement qu'elles se terminent, chacun trace sa propre route. Dans certains cas, les chemins se recroisent toutefois. J'ai passé de très bonnes premières semaines en auberge de jeunesse, mais je suis également content d'avoir su « passer à autre chose » après un mois. Je trouve qu'on peut tourner assez vite en rond dans cet environnement « fermé ». Ce serait dommage de ne pas s'imprégner du pays par des moyens plus « authentiques » : Wwoofing, HelpX et autres petits boulots par exemple.
Les merveilles de l'Otago
Après avoir lu le blog de Gaël, je savais qu'il avait adoré Queenstown, et j'espérais qu'il pourrait nous donner son sentiment sur cette ville extraordinaire.
Guillaume : J'ai étudié ton parcours sur ton blog : tu as sillonné le pays de long en large ! Mais y'a-t-il un endroit où tu aurais aimé rester plus longtemps ?
Gaël : Entre les lieux que j'ai adorés, ceux dans lesquels je me suis juré de revenir, ceux auxquels je n'ai pas eu le temps d'aller, il y a de quoi faire une liste longue. Mais si je ne devais retenir qu'un, c'est celui où j'ai passé plus de trois mois : Queenstown et ses alentours. C'est tout simplement magnifique, et il y a tellement de choses à faire, de randonnées à explorer !
Guillaume : Queenstown a la réputation d'être hors de prix...
Gaël : Si l'on ne travaille pas, c'est suicidaire d'y rester plus d'une semaine. C'est « la capitale des sports extrêmes », hiver comme en été il s'agit d'un lieu très touristique, et cher. Il est très (trop) facile d'y dépenser son argent à la recherche de sensations fortes ou ne serait-ce qu'en sorties dans les bars. J'ai su apprécier ce lieu qui aurait dû me rebuter, car j'ai résidé dans une petite ville à côté, loin de l'agitation continue de Queenstown, et j'ai su (à peu près) faire attention à mes dépenses. Rester sur place quelque temps permet de connaître les endroits moins connus des touristes, et même d'avoir des réductions spéciales « local ».
Sauter en parachute à Paradise !
La passion des Néo-Zélandais pour les sports extrêmes est contagieuse. Certains choisissent de sauter à l'élastique, mais Gaël a préféré tenter une expérience encore plus intense, le saut en parachute !
Guillaume : Étant sollicité à tous les coins de rue, as-tu pratiqué un sport extrême durant ton voyage ?
Gaël : En allant en Nouvelle-Zélande, c'était presque obligé ! Ce n'est pas l'offre qui manque, et les paysages somptueux invitent naturellement à rechercher des sensations fortes. J'ai mis du temps à franchir le pas, mais j'ai finalement fait mon premier saut en parachute au cours de mon voyage, à Glenorchy, près de Queenstown. La zone de saut est au-dessus d'une vallée magnifique nommée (à juste titre) Paradise.
Guillaume : Autant le dire franchement, est-ce que tu avais la trouille avant de sauter ?
Gaël : J'ai dû attendre une semaine à cause de conditions météo un peu capricieuses, mais ce fut une bonne chose, puisque quand enfin j'ai pu sauter, au lieu de flipper j'étais juste très excité. La team de Skydive Paradise est d'ailleurs hyper cool, particulièrement Olly qui a été mon instructeur. Si j'avais eu le budget pour recommencer, je l'aurai fait dans la foulée !
Le plus beau paysage du pays ?
La plupart des vacanciers ont rarement la chance de visiter le Doubtful Sound, contrairement aux voyageurs en PVT qui trouvent l'occasion de s'y rendre durant leur séjour d'un an.
Guillaume : Queenstown est le point de départ des excursions pour le Fiordland. Tu as visité les deux, alors es-tu plutôt Milford Sound ou Doubtul Sound ?
Gaël : Ça doit être la question la plus facile de l'interview. Pour ma part c'est le Doubtful Sound, sans aucune contestation. Un peu plus cher, mais beaucoup moins touristique, et totalement magique. Si vous avez le budget, je ne peux que vous encourager à faire la Overnight Cruise : plus de 24h dans le fiord, du kayak, de la baignade pour les plus courageux, un des plus jolis couchers de soleil que j'ai pu voir, et au matin des reflets sur l'eau totalement irréels.
Guillaume : D'autant que c'est l'occasion idéale pour observer des animaux sauvages...
Gaël : Si vous êtes chanceux, dauphins, otaries et albatros seront de la partie. Il faut juste croiser les doigts pour avoir du beau temps (le Fiordland étant réputé pour être la région la plus pluvieuse de Nouvelle-Zélande). Bon vous comprendrez que pour moi, toutes les conditions étaient réunies !
Au moment de passer à table...
Après quelques semaines, un voyageur français se lasse vite des hamburgers. La Nouvelle-Zélande a-t-elle autre chose à offrir dans le domaine de la gastronomie ?
Guillaume : Changeons de sujet pour parler cuisine... quel a été le menu de ton meilleur repas en Nouvelle-Zélande ?
Gaël : On aborde là une question essentielle pour les Français : la nourriture. Et en effet, la Nouvelle-Zélande n'est pas spécialement réputée pour sa gastronomie. Certes, vous adorerez les barbecues au bord de la plage, les côtes d'agneau et les burgers souvent excellentissimes. Et la pavlova, le dessert national (l'Australie essaie de se l'approprier, mais nous savons tous que c'est Néo-Zélandais). Mais à part ça, rien de mémorable.
Guillaume : Cela rejoint un peu mon sentiment sur la question (même si j'adore aussi la Pavlova et la glace Hokey Pokey). Qu'est-ce qui te manquait le plus dans l'assiette ?
Gaël : Pas de vrais fromages (ou alors hors de prix), pas de vrai pain, pas de très bonne charcuterie, c'est le sujet de discussion qui reviendra toujours au cours d'une discussion avec d'autres français ou allemands (après l'énumération de tous les aventures mécaniques vécues avec son van). La meilleure façon d'avoir un bon repas (mais pas forcément typique du pays) est de trouver de merveilleux hôtes en Wwoofing ou HelpX. C'est lors de ses moments que j'ai eu mes meilleurs repas. Sinon le voyageur mange un peu en mode étudiant : pas cher, facile à faire, pas très varié.
La fin du séjour et l'avenir à l'étranger.
Même les voyages en Visa Vacances Travail ont une fin. Il est déjà difficile pour un vacancier de quitter le pays du Seigneur des anneaux, alors imaginez le sort qui attend celui qui a vécu un an sur place...
Guillaume : Et te voilà de nouveau à Bordeaux. Qu'est-ce qui te manque le plus depuis ton retour en France ?
Gaël : Les montagnes ! Le trajet en train entre Paris et Bordeaux a été assez dur, tellement c'est plat ! Je m'étais clairement habitué aux reliefs si variés de la Nouvelle-Zélande… Et il faut voir les couleurs fabuleuses au cours de l'automne autour d'Arrowtown et Queenstown. La nouveauté tous les jours me manque aussi. C'est presque devenu une drogue : un voyage est une merveilleuse stimulation des sens ou aucune journée ne se ressemble. C'est dur de devoir reprendre une « routine ». Un peu dans la même veine, j'ai cultivé une addiction à l'inconnu et la liberté du lendemain.
Guillaume : Es-tu rassasié, ou bien cette aventure t'a-t-elle donné l'envie de t'expatrier un jour ?
Gaël : Et bien oui, complètement ! Je suis donc revenu en France après un voyage de plus de onze mois. Le retour a déjà été en soi une grande interrogation. J'avais vraiment du mal à voir pour quelle raison je devais rentrer. L'envie de revoir la famille, les amis et l'expiration du congé sans solde que j'avais pris dans mon entreprise m'ont décidé à revenir. Après quelques mois écoulés en France, je suis certain que je veux repartir à l'étranger, peut-être pas pour seulement voyager comme je l'ai fait pour cette première expérience, mais plus pour y passer quelques années, travailler, me sentir totalement partie prenante de mon pays d'accueil.
Guillaume : Je profite de l'occasion pour recommander à nos lecteurs, le montage vidéo que tu as réalisé à ton retour en France.
Conseils aux futurs voyageurs.
Gaël ayant rejoint la grande famille des anciens du Programme Vacances Travail avec les honneurs, je propose de conclure cette interview avec quelques questions pratiques qui intéresseront les candidats au PVT.
Guillaume : Ton expérience a été un succès, alors quel conseil donnerais-tu à un candidat au PVT ?
Gaël : Chaque personne a un projet différent en tête, mais si j'avais un conseil à donner ce serait celui-ci : si vous décidez de partir pour un long voyage, prenez un billet aller simple, ne planifiez pas votre retour. Il y a de grandes chances que votre expérience à l'étranger change votre perception de bien des choses, et vous ne pouvez pas savoir avant jusqu'où cela pourrait vous mener !
Guillaume : Il est certain que les difficultés sont rarement là ou on les attend le plus. Une fois sur place, qu'est-ce qui s'est en revanche révélé plus facile que prévu ?
Gaël : Dépenser son argent ! Je suppose que dans tout premier grand voyage, on débute en mode « vacances », avant de comprendre que c'est une expérience sur le long terme qui se met en route. L'excitation de la nouveauté, les activités hors du commun qui pullulent, la sensation de liberté, tout ça fait qu'on peut avoir tendance à se laisser un peu aller au début. Mais la réalité nous rattrape vite !
Guillaume : J'aurais bien continué à te poser des questions, mais il est temps d'inviter les lecteurs à consulter ton blog. Entre les anecdotes amusantes, les bons plans et les conseils pratiques, c'est une mine d'or que j'ai eu un immense plaisir à parcourir. Je te remercie d'avoir accordé cette interview à Kiwipal !
© Photos copyright Gaël.