Quels métiers exercer avec un visa vacances travail ?

Guide détaillé

Guillaume Le Nistour, certifié expert par l'office de tourisme
Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Ce guide présente les différents types d'emplois auxquels peuvent postuler les jeunes en Visa Vacances Travail durant leur année en Nouvelle-Zélande.

L'esprit du Visa Vacances Travail.

Le travail à la ferme peut parfois être difficile. Mais si vous relevez la tête pour contempler un paysage comme celui-ci, vous devriez vite oublier la fatigue.
Travailler à ciel ouvert dans des paysages à couper le souffle.

En Nouvelle-Zélande, vous exercerez ce que l'on appelle communément de « petits boulots ». Il n'est cependant pas impossible de décrocher de véritables emplois, mais ce n'est pas dans l'esprit du Visa Vacances Travail, et plusieurs facteurs s'y opposent.

Tout d'abord, la nature de votre visa indique clairement aux employeurs que vous êtes simplement de passage. Par ailleurs, il se peut que votre niveau d'anglais soit un peu juste pour permettre une intégration rapide au sein d'une profession exigeante.

Tous les métiers en rapport avec le tourisme, que ce soit dans l'encadrement des activités, l'hôtellerie et la restauration ont besoin de main-d'oeuvre, surtout durant la haute saison (de novembre à mars).

Le secteur de la restauration fait partit de ceux qui embauchent le plus. Bien entendu, les offres se font plus rares durant la basse saison. Privilégiez les zones touristiques dans votre recherche d'emploi.
Le secteur de la restauration embauche des jeunes en VVT.

Le travail que vous allez exercer peut être fatiguant, mais ne doit pas être épuisant.

S'il est judicieux d'effectuer des journées pleines pour mettre de l'argent de côté, la demi-journée de travail reste la norme. Il serait aussi absurde de s'épuiser à la tâche que de paresser en permanence sur la plage !

Les petits boulots n'ont évidemment rien d'ingrat, et les jeunes voyageurs sont rarement exploités par les employeurs.

La suppression des anciens quotas et le nombre croissant de demandes de visas démontrent clairement que le système fonctionne.

Vous n'êtes certes pas obligé de travailler durant votre voyage en Visa Vacances Travail. Mais cela suppose un budget très élevé et il y a fort à parier que vous devrez de toute manière chercher un petit boulot.
Les petits boulots permettent de financer les vacances.

Naturellement, la question du salaire se pose en premier. Fixé à 15.75 $ net de l'heure, le salaire minimum légal est généralement versé à la semaine. Mais vous pouvez aussi bien être payé à la journée dans les exploitations agricoles, tous les 15 jours ou même au mois.

Je vais vous présenter les principaux métiers qui recrutent des jeunes du programme vacances travail. La liste ne prétend pas être exhaustive, d'autant qu'il existe une infinité de postes dans le secteur du tourisme.

Je ne peux vous suggérer de travailler dans le secteur de la nage avec les dauphins par exemple, alors qu'il n'existe que deux ou trois offres disponibles pour plusieurs milliers de candidats.

Le principe du Visa Vacances Travail consiste à financer la découverte du pays avec l'argent gagné en acceptant de petits boulots (comme la cueillette de fruit ou le service dans la restauration).
Il faudra gagner un minimum d'argent pour continuer l'aventure.

Car mon rôle n'est pas de vendre du rêve, mais de vous apporter des solutions réalistes. Les métiers que je présente (cueillette, restauration, wwoofing, helpX) font partit des secteurs qui embauchent réellement des jeunes en Programme Vacances Travail. Les chances que vous soyez recrutés sont quasi assurées si vous faites preuve de motivation.

Pour les formalités d'obtention de visa ou les conditions obligatoires pour travailler, je vous invite plutôt à consulter notre rubrique sur le Visa Vacances Travail.
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Comment organiser sa recherche ?

Si tous les moyens sont bons pour trouver du travail, rien ne remplace la recherche sur Internet. Il est recommandé d'étudier le marché du travail avant même de partir en Nouvelle-Zélande.
L'essentiel de la recherche d'emploi se déroule sur Internet.

Dénicher des petits boulots en Nouvelle-Zélande demeure aisé à condition d'être mobile et surtout bien organisé. Même si elle demeure encore valable en province, la consultation de la presse locale est une méthode dépassée.

Les sites d'annonces sur Internet sont devenus incontournables. En plus des portails consacrés au wwoofing et à l'HelpX, il existe de nombreux sites d'annonces en ligne qu'il faudra écumer à la recherche du poste idéal.

Préparez-vous psychologiquement à devoir passer de nombreux coups de fil pour obtenir des entretiens. La motivation est un facteur clé, mais il est encore plus important d'être motorisé.

Car si le réseau de bus est très étendu en Nouvelle-Zélande, il dessert rarement les exploitations agricoles et les B&B de provinces.

Pour dénicher un travail, il vaut mieux concentrer sa recherche d'emploi dans les zones les plus touristiques. Mais il reste néanmoins possible de trouver du travail dans les bourgades isolées en manque de main-d'oeuvre.
Les villes touristiques comme Queenstown sont à privilégier.

Si votre intention n'est pas de travailler dans une métropole comme Auckland, je vous conseille d'établir un premier camp de base dans un lieu hautement touristique.

Les villes de Rotorua, Nelson ou Queenstownsont les principaux points de passages et d'embauche.

Faites le tour des auberges de jeunesse pour repérer les petites annonces et nouez des contacts avec d'autres voyageurs.

Postez-vous devant un Working Hostels en début de matinée et guettez le passage des contractors qui embauchent.

Certes, les chances de trouver du travail sont nettement plus élevées durant la haute saison (novembre à mars). Mais la concurrence est plus rude, surtout durant les vacances universitaires.
Les opportunités sont plus fréquentes durant la haute saison.

Les recruteurs (contractors) sont chargés de fournir de la main-d'oeuvre aux exploitants agricoles de la région. Ils peuvent moyennant tarif vous déposer à l'entrée des exploitations et vous récupérer en soirée. Les contractors ayant tendance à survoler la présentation des postes, ne soyez pas timides et posez des questions !

Parce qu'elles sont souvent éloignées des zones touristiques, les petites villes manquent de main-d'oeuvre. Une aubaine si vous êtes prêt à vous éloigner des grandes agglomérations.
Les petites villes de province ont également besoin de main d'oeuvre.

Vous pouvez aussi prendre le contre-pied de cette technique et viser les zones moins peuplées sur la carte. Cette astuce est surtout valable durant la haute saison quand les étudiants en vacances universitaires concurrencent les jeunes en PVT. Les paysages n'en seront pas moins magnifiques et vous vivrez des expériences plus authentiques.

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Quel est le niveau d'expérience requis ?

Un faible niveau d'anglais ne vous empêchera pas de travailler dans la cueillette. Mais le secteur de la restauration, surtout si vous travaillez avec la clientèle, impose un anglais acceptable à défaut d'être parfait.
Le contact avec la clientèle impose un niveau d'anglais correct.

Le niveau de maîtrise de la langue anglaise est très variable. Les métiers manuels de la ferme ou de l'horticulture sont ouverts à tous. En revanche, si vous espérez travailler dans la restauration, on ne vous pardonnera pas de faire répéter les commandes à chaque client (pensez-y avant de postuler dans un Starbuck animé).

Retravaillez votre curriculum vitae pour l'adapter à la présentation néo-zélandaise. Contrairement au modèle français très succinct, le CV kiwi détaille chaque poste pour faire ressortir les missions accomplies et les gains apportés à l'entreprise. Fournissez des recommandations de vos anciens employeurs et vous augmenterez vos chances.

Une bonne maitrise de la langue anglaise augmente vos chances d'être embauché. Même si certains secteurs ont plus besoin de vos bras que de votre langue (par exemple dans la cueillette des fruits).
Les diplômes de langue augmentent vos chances d'être embauché.

Il est également indiqué de préciser vos scores aux tests de langue IELTS, TOEFL ou TOEIC ainsi que les équivalences de diplômes.

Même si votre expérience est largement au-dessus d'un poste de plongeur dans un restaurant, la démarche vise surtout à démontrer que vous êtes digne de confiance et capable de travailler dur.

Tout le monde ne revient pas forcément avec un niveau d'anglais extraordinaire.

Il est souvent possible de rester entre nationaux (une tendance très prononcée chez nous autres Français). Il est également très vraisemblable qu'une expérience dans la cueillette des fruits ne soit pas essentielle pour la suite de votre carrière.

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Comment travailler dans la cueillette ?

Les vendanges commencent généralement au début de l'automne néo-zélandais. Durant cette période, les entrepreneurs ont besoin de beaucoup de main d'oeuvre. Une aubaine pour les voyageurs en Programme Vacances Travail.
Les vignobles embauchent du personnel surtout en automne.

Si vous imaginez gagner un salaire en cueillant des pommes au milieu d'un paysage féerique tout en écoutant de la musique... sachez que c'est tout à fait possible ! Mais il y a le revers de la médaille comme toujours pour chaque travail effectué en plein air.

Pour commencer, le soleil peut être votre pire ennemi si vous devez travailler de longues heures à l'air libre.

La couche d'ozone très fine en Nouvelle-Zélande facilite les coups de soleil si l'on oublie de s'enduire de crème solaire.

D'un autre côté, si le travail n'est pas interrompu par quelques gouttes de pluie, une averse rime avec chômage technique sans indemnités.

Il y a largement de quoi vous mettre dans l'embarras si la météo fait des siennes durant des jours.

La couche d'ozone est plus fine au-dessus de la Nouvelle-Zélande. Il est plus facile d'attraper des coups de soleil qu'en France. La crème solaire, le chapeau et les vêtements manches longues sont recommandés.
Attention aux coups de soleil, la couche d'ozone est plus fine.

Logiquement associée à l'automne, la cueillette des fruits est un secteur qui embauche du personnel de janvier à mars. Les serres offrent quelques opportunités hors saison, mais vous ne pouvez de toute façon pas espérer vivre de ce seul métier durant une année entière.

Voici la liste des types de cueillettes par ville et régions :

RÉGIONVILLESPRODUCTION
Bay of IslandsKerikeriCitrons et kiwis
Hawke's BayHastingPommes, poires, pêches
Bay of PlentyTauranga & Te PukeKiwis
OtagoAlexandra & CromwellFruits à noyau
Amusante dans un premier temps, la cueillette des fruits ou les vendanges s'avèrent être des activités assez fatigantes. Les courbatures sont de règles durant les premiers jours.
Cueillette et vendanges sont en réalité des activités très physiques.

Le travail de cueillette est particulièrement physique et le salaire dépend du nombre de bacs (bins) récoltés dans un temps imparti.

Par conséquent, votre priorité doit être de bien vérifier que les quotas fixés par l'employeur correspondent au salaire minimal néo-zélandais.

Si ce travail attire autant de monde, c'est surtout parce qu'il paye bien.

Mais, et c'est ce qui le rend redoutable pour les débutants, il ne commence à rapporter que lorsque l'on accumule de l'expérience. Et vous allez payer cette expérience au prix fort !

Même si l'on trouve des emplois payés à l'heure, vous serez payé généralement en fonction de la quantité récoltée à la journée. La paye tombe en fin de journée.
Vous serez payé à la quantité récoltée et au temps passé.

Malgré la formation pour les nouveaux arrivants, vos premiers gestes seront forcément lents et mal coordonnés. Pratiquer des échauffements et autres étirements peut contribuer à réduire les courbatures, surtout si vous êtes plus proche de la trentaine que de vos 18 ans. Essayez de calquer vos mouvements sur ceux d'un travailleur plus aguerri et prenez le temps d'observer ses techniques.

Parce que l'on sollicite des muscles que l'on utilise habituellement peu au quotidien, la cueillette des fruits donne de bonnes courbatures. La douleur s'estompe au bout de quelques jours, alors ne vous démotivez pas pour autant.
Amusante au début, cette activité donne de vraies courbatures.

Si abandon il y a, c'est en général au bout du deuxième jour après la sollicitation d'un nombre incroyable de muscles dont on ne se sert jamais.

Mais si vous vous cramponnez pour trouver votre rythme, et que vous apprenez à gérer les pauses, vous franchirez le cap difficile du début.

Le jeu en vaut la chandelle, car il est possible de gagner 100 $ pour une journée complète de huit heures.

Mais n'espérez pas tenir aussi longtemps ni travailler suffisamment vite pour y parvenir si vous ne suivez pas certains conseils pratiques.

Si vous passez votre journée à travailler en plein air et au soleil, vous devez boire entre deux et trois litres d'eau. Faute de quoi, vous risquez la déshydratation et vous accentuerez les courbatures.
En été, il faut boire très régulièrement pour tenir le coup.

Chaque type de fruit à cueillir impose d'adopter des gestes et des positions différentes.

Dans tous les cas, vous devez impérativement prévoir des vêtements amples qui autorisent un maximum de mobilité et auxquels vous n'êtes pas attaché, car ils seront vite abimés.

Casquette et manches longues sont indispensables pour se protéger du soleil !

Vous ne tiendrez pas longtemps si vous n'avez pas prévu au minimum trois litres d'eau par jour et des barres vitaminées à prendre durant l'effort.

Si le matériel est fournit pas l'employeur, il est néanmoins possible de gagner en efficacité en achetant du modèle plus adapté à votre morphologie. Certes, il s'agit d'un investissement, mais il est vite rentabilisé par l'augmentation de la productivité.
Plus le matériel est adéquat et plus vous serez productif.

Enfin, même si les outils sont fournis par les exploitants, investissez dans votre propre matériel sur mesure dès que vous aurez accumulé assez d'expérience et d'argent pour savoir lesquels acheter. Des gants mieux adaptés ou un meilleur outil peuvent doubler votre productivité et donc vos gains.

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Quels métiers exercer en wwoofing, HelpX ou atelier ?

Le travail à la ferme peut être très fatigant, mais le principe du wwoof consiste à échanger quelques heures de labeur contre le gîte et le couvert. Autrement dit, vous serez libre d'explorer la région durant la moitié de la journée.
Le wwoofing remporte un franc succès en Nouvelle-Zélande.

Les anciens bénéficiaires du Programme Vacances Travail ne jurent que par le wwoofing et l'HelpX. Derrière ces mots étranges se cachent sans doute les meilleures expériences professionnelles que vous pouvez escompter d'un PVT en Nouvelle-Zélande. Je n'en dirais pas autant des postes en atelier ou en usine, mais ils méritent d'être présentés.

WWOOFING en Nouvelle-Zélande.

Le “Willing Workers On Organic Farms” plus connu sous l'acronyme WWOOF met en relation les jeunes travailleurs avec les fermes biologiques en quête de main d'oeuvre.

Le principe impose quelques heures de travail quotidien en échange du gîte et du couvert. Aucune expérience préalable n'est requise.

Il est donc bien entendu que vous ne serez pas payé pour vos efforts. Le temps libre avant ou après votre travail peut être mis à profit pour visiter la région.

Si l'idée vous intéresse, vous devrez rejoindre l'association WWOOF (40 $ par inscription) pour obtenir la liste des fermes associée au programme.

En règle générale, le travail a lieu le matin et les loisirs l'après-midi. Mais tous les arrangements sont possibles selon la nature de l'exploitation.
Seule la moitié de la journée est consacrée à travailler.

La formule WWOOF comporte peu d'inconvénients pour beaucoup d'avantages.

Vous serez très bien accueilli et logé directement chez l'exploitant ou dans un cottage séparé. Les repas sont l'occasion de partager la culture kiwi (et les bons petits plats) tout en améliorant son anglais.

Certes, il faut être prêt à effectuer des travaux de la ferme. La traite des vaches, la vendange ou la construction de bâtiments doivent être des activités qui vous conviennent physiquement.

Rien ne vous empêche de sélectionner vos employeurs et de passer d'une ferme à l'autre au gré de vos envies.

HelpX en Nouvelle-Zélande.

On présente parfois le HelpX (Help Exchange) comme le wwoofing des villes.

Une comparaison facile, mais qui n'est pas dénuée de fondement, car il s'agit grosso modo du même principe, simplement transposé dans des secteurs qui ne relèvent pas exclusivement du monde agricole.

Le gîte et le couvert (trois repas par jours) sont toujours assurés par l'employeur contre quatre heures de travail quotidien.

La variété des métiers est tel que l'on peut se retrouver à oeuvrer dans tous les domaines. Le niveau d'anglais s'améliore en conséquence !

Le HelpX n'est pas cantonné aux fermes biologiques. Vous pouvez aussi bien vous retrouver dans un bureau que dans une usine d'emballage. Les expériences professionnelles sont donc plus variées, ce qui est idéal pour un Visa Vacances Travail.
Les métiers proposés en HelpX sont très variés.

S'il n'y a théoriquement pas d'expérience requise pour décrocher un poste (c'est le principe), les meilleurs curriculums vitae sont indéniablement avantagés. Avec un peu de chance ou une bonne organisation, vous pouvez tirer de réels bénéfices du HelpX et améliorer votre curriculum vitae.

Le travail en atelier ou en usine.

Ce n'est certainement pas le travail en atelier ou en usine d'emballage qui vous a poussé à demander un Visa Vacances travail. Quitte à rechercher ce type d'emploi, autant l'exercer à temps partiel dans une région qui mérite d'être visitée.

À condition de ne pas y passer la journée entière, le travail en usine est acceptable. Dans le cas contraire, demandez-vous si vous avez fait le tour du globe pour un travail que vous auriez pu faire en France ?
Le travail dans l'emballage s'éloigne un peu de l'esprit VVT.

En soi, le travail d'emballage, de contrôle ou de stockage se décroche assez facilement. Reste à savoir si le rythme de la chaîne avec ses pauses planifiées et l'interdiction de bavarder peut être autre chose qu'un travail alimentaire, faute de mieux ?

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Quels métiers exercer dans la restauration ?

La restauration emploie du personnel payé au salaire minimum. Comme les pourboires sont faibles, vous ne gagnerez pas beaucoup d'argent, mais votre Visa Vacances Travail ne vous offre pas vraiment d'autres alternatives.
Les emplois dans la restauration sont payés au salaire minimal.

La première chose à savoir quand on souhaite travailler dans la restauration en Nouvelle-Zélande, c'est qu'il faut s'attendre à être payé au salaire minimum.

Importé dans le pays par les touristes, le pourboire était jadis considéré comme une marque de mépris. La coutume se répand depuis, mais elle n'est pas véritablement passée dans les moeurs quotidiennes. Et comme les guides de voyages continuent à souligner l'inutilité du pourboire, vous ne devez pas espérer gagner des fortunes de ce côté-là.

Les touristes étrangers laissent plus de pourboires que les Néo-Zélandais. Il faut dire que la coutume n'existait pas dans le pays jusqu'à l'essor du tourisme.
Le pourboire n'est pas une pratique répandue en Nouvelle-Zélande.

En contrepartie de votre faible salaire, vous gagnez une forme de “stabilité” qui n'est pas sans intérêt durant un PVT.

Libre à vous d'utiliser le temps libre pour repérer un meilleur poste et économiser car les repas du service sont généralement offerts.

Un contrat dans la restauration implique presque toujours un engagement minimal de trois mois.

L'employeur espère ne pas devoir chercher du personnel trop souvent, en conservant la possibilité de renouveler les effectifs qui ne donnent pas satisfaction.

De nombreux candidats au Visa Vacances Travail espèrent travailler dans les stations de sports d'hiver. L'ambiance et surtout les paysages à couper le souffle en font une expérience extraordinaire.
Les emplois en station de montagne sont très recherchés.

Le secteur de la restauration subit un coup d'arrêt durant les mois d'hiver, sauf dans les stations de ski où il tourne à plein régime.

S'il existe quelques stations sur l'île du Nord, il vaut mieux privilégier celles de l'Otago et du Canterbury sur l'île du Sud.

Travailler à la montagne présente des avantages et des inconvénients.

Le cout de l'hébergement n'est pas donné et consume la majorité des gains escomptés. Vous serez obligé de vous loger en dehors des stations, quitte à payer le trajet quotidien en supplément.

Si vous arrivez à travailler dans une station de montagne, il y a de grandes chances pour que vous obteniez d'un pass gratuit. Vous aurez le bonheur de profiter es pistes si vous n'êtes pas trop fatigué.
Vous pourrez profiter des pistes après le travail.

Question avantages, il y a bien entendu l'ambiance festive des stations, et surtout la gratuité des forfaits de ski après le service du midi (souvent accordé au personnel). Si vous pouvez justifier d'une réelle expérience de moniteur, vous pouvez même espérer décrocher un boulot de rêve en vous y prenant longtemps à l'avance.

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Faut-il tondre les moutons ou préférer le volontariat ?

Dans l'imaginaire collectif, la tonte des moutons est une activité amusante. Dans la réalité c'est surtout une activité physique même si le plaisir de travailler avec des animaux est bien réel.
La tonte des moutons est presque un sport dans le pays.

La tonte des moutons est une activité très populaire en Nouvelle-Zélande, et certains éleveurs en ont même fait une attraction touristique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, travailler avec les 30 millions de moutons du pays relève le plus souvent du bénévolat.

Être embauché et payé pour délester un petit mouton de son imposante couche de laine implique d'être capable de travailler très vite.

Plus vite en tout cas qu'un volontaire qui effectue ce travail par plaisir !

Mais vous auriez tort d'imaginer que la vie d'éleveur de moutons se résume à tisser des pelotes de laines au coin du feu.

Il existe quatre activités qui peuvent donner lieu à un salaire journalier.

Activités rémunérées par les éleveurs :

  • The shearing

Consiste à tondre le mouton. C'est la partie que tout le monde préfère, mais qui n'en demeure pas moins fatigante.

  • The crutching

Consiste à tondre l'arrière-train du mouton pour prévenir l'apparition des infections.

  • The tailing

Consiste à couper la queue des agneaux pour limiter les infections (je vous sens tout de suite moins motivés).

  • The lambing

Consiste à faciliter l'accouchement. Selon votre nature vous allez fondre en larme ou vous évanouir, sinon les deux à la suite.

Si vous ne vous sentez pas d'attaque, mais que le volontariat vous motive toujours, il existe une opportunité très recherchée.

Le Département de la Conservation (DOC) recrute du personnel pour des travaux de préservation de l'environnement.

Les emplois proposés par le Département de la Conservation vont de l'entretien des sentiers, en passant par la construction d'abris jusqu'à la protection des espèces menacées comme les kiwis.
Le DOC recrute du personnel pour préserver la nature sauvage.

Les postes proposés sont parfois très physiques (plantation d'arbres, construction de cabanes, création de sentiers...) mais aussi dédiés à la préservation de la nature et de la vie animale.

Sachez toutefois que l'on se bouscule pour espérer participer aux campagnes de protection des kiwis et des autres espèces menacées.

Pourtant, le travail n'est pas rémunéré, et vous devrez souvent payer nourriture et transports de votre poche.

En contrepartie, vous serez logés dans les abris du DOC, souvent situés en plein coeur de la nature sauvage. Une expérience à vivre pour quelques jours, des semaines ou des mois entiers, si vous ne craignez pas l'isolement.

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Quelle est la réalité du terrain ?

Lisez un maximum d'articles sur Kiwipal, mais n'allez pas croire que ce savoir théorique sera suffisant. Il vous faudra faire preuve de volonté et votre capacité d'adaptation conditionnera votre séjour en Nouvelle-Zélande.
Kiwipal fournit des conseils, mais la motivation dépend de vous !

Vous aurez beau lire un maximum d'articles sur le Visa Vacances Travail, vous ne serez jamais assez préparé. Certes, il vaut mieux avoir étudié la question, mais l'imprévu est le propre de ce type de séjour, et vous ne pourrez jamais le supprimer totalement.

Même si le Programme Vacances Travail permet à certains de se trouver, son intérêt réside surtout dans la liberté qu'il procure. Il s'agit essentiellement de vivre des expériences professionnelles, de rencontrer des personnes qui deviendront peut-être des amis pour la vie, mais surtout de découvrir une autre culture en y prenant plaisir.

Il existe bien entendu des fermes qui ne sont pas situées dans des paysages de rêve. Mais si vous êtes motorisé, vous pourrez explorer les environs et vous découvrirez des merveilles hors des sentiers battus.
Travailler dans les paysages du Seigneur des anneaux.

Naturellement, vous allez vouloir chercher du travail en priorité dans les plus belles régions de Nouvelle-Zélande.

Mais il y a de grandes chances pour que vos plus belles expériences aient lieu hors des sentiers battus.

Ainsi, telle personne qui souhaitait travailler dans la restauration à Wellington se retrouve occupée à tondre des moutons près d'un lieu de tournage du Seigneur des anneaux.

Une autre qui rêvait des plages de sable fin d'Auckland se retrouve moniteur dans une station de ski à Wanaka.

Se retrouver surveillant de plage alors que l'on pensait travailler dans un Starbuck en ville fait partit des imprévus d'un Programmes Vacances Travail. Il faut savoir s'adapter sur le terrain et saisir des opportunités.
Les métiers exercés sont souvent éloignés du projet initial.

En dernier lieu, l'essentiel est de garder un minimum de prudence et de ne pas foncer tête baissée.

Prenez le temps d'étudier les offres d'emploi en détail et suivez l'instinct qui vous dit de faire demi-tour si vous n'êtes pas convaincu.

Les employeurs mal intentionnés qui jouent sur les termes du contrat sont heureusement rares.

En revanche, l'habitude de voir défiler les jeunes de passage peut conduire certaines personnes à développer des méthodes expéditives.

Au début d'un Programme Vacances Travail, il est facile de se démotiver et céder à l'envie du retour en France. Le moindre échec dans un emploi est vite perçu comme un drame. Mais il suffit de s'accrocher durant quelques semaines pour trouver son rythme.
La clé de la réussite consiste à ne pas se décourager au début.

N'allez pas vous décourager parce que l'on vous a mis à la porte sous prétexte que vous n'avez pas rempli votre quota journalier.

Il faut toujours un temps d'adaptation et certains métiers doivent être essayés pour déterminer s'ils vous conviennent.

Mais n'oubliez pas que vous êtes censé jouer le jeu également. Vous travaillez quelques heures par jour pour avoir la chance d'explorer l'un des plus beaux pays du monde.

Les kiwis sont des gens très honnêtes et portés à la reconnaissance. Si vous retroussez vos manches, tout le monde sera gagnant.

Les premières semaines sont assez difficiles et intenses. Le nombre de défis à relever est important (banque, logement, véhicule, emploi), mais toutes ces épreuves forgent le caractère et donnent du courage pour la suite de l'aventure en VVT.
Avec le temps, on gagne en confiance et l'on trouve ses marques.

L'envie de partir en PVT, c'est un peu l'appel du large (wanderlust en anglais) et c'est un état d'esprit à part entière.

Maintenant que vous connaissez les principaux métiers adaptés au PVT, il vous reste à prendre connaissance des conditions obligatoires pour travailler en Nouvelle-Zélande.

Si ce n'est déjà fait, je vous invite à lire le dossier complémentaire sur les formalités légales. En attendant, je vous laisse en compagnie de Ben le Kiwi pour les questions pratiques.

Questions fréquentes

Guillaume Le Nistour, certifié expert par l'office de tourisme
Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Nous avons regroupé sur cette page les questions qui sont souvent posées par les voyageurs, mais si vous ne trouvez pas une réponse, contactez-nous !