Guide des visites
Ce guide vous explique comment visiter la ville de Dunedin, une étape importante qui figure dans nos circuits Kiwipal à personnaliser.
- Pourquoi faut-il visiter Dunedin ?
- Visite de la gare de Dunedin.
- L'Octagon et les rues principales.
- Baldwin Street, la rue la plus inclinée au monde
- Restaurants, musées et jardin botanique.
- Les plages de Saint Clair et Tunnel Beach.
- La tour de l'Université et les bars en soirée.
- Notre avis sur la capitale de l'Otago.
Pourquoi faut-il visiter Dunedin ?
Dunedin est la capitale de L'Otago, une région du sud de la Nouvelle-Zélande célébrée pour ses montagnes aux sommets arrondis et ses falaises abruptes. Un coup de pouce du destin a propulsé la ville au premier rang, quand un prospecteur australien a trouvé de l'or dans une rivière.
La ruée vers l'or de 1881 attire des immigrants du monde entier. Quelques mois plus tard, la population est multipliée par cinq !
Imaginez 60.000 habitants, dont 35.000 chercheurs d'or dans une ambiance de saloons, tripots et autres maisons closes. Des fortunes colossales se constituent du jour au lendemain, et la ville repousse ses limites pour accueillir une industrie florissante.
Un quart de siècle plus tard, les filons s'épuisent et la soif de l'or s'éteint. La ville qui était devenue la plus peuplée de Nouvelle-Zélande subit l'exode d'une grande partie de sa population.
À notre époque, Dunedin reste la seconde ville de l'île du sud après la métropole de Christchurch, et la cinquième plus grande agglomération du pays.
Sa particularité est d'être avant tout une cité étudiante et un joyau architectural. C'est ici que fut fondée la première université de Nouvelle-Zélande en l'an 1869.
Mon premier voyage à Dunedin avec des amis remonte à quelques années. L'aéroport international est situé à 30 km du centre-ville. Il restait de la place dans la voiture, vous auriez très bien pu être des nôtres !
Je ne suis pas le seul à déplorer la représentation des villes dans les guides de voyage. Le principe qui consiste à lister des hôtels et des musées me semble assez rébarbatif.
Sur Kiwipal, nous vous guidons à la rencontre de la ville et de ses habitants.
Rassurez-vous, nous n'allons pas enchaîner les visites à toute allure. S'il faut choisir entre deux activités, nous suivrons l'envie du moment.
J'ai plusieurs itinéraires de rechange, l'essentiel étant de s'amuser et de vivre de belles rencontres.
Dunedin mérite-t-elle sa réputation de joyau de l'île du sud ? Nous allons le vérifier ensemble !
Visite de la gare de Dunedin.
La région bénéficie d'un climat sec, aussi chaud en été que froid en hiver. Il ne pleut pas beaucoup durant la haute saison (souvenez-vous que de ce côté de la planète, l'été tombe en décembre !).
Impossible de manquer la gare en arrivant en ville. Son architecture originale en a fait le monument le plus photographié de tout le pays.
Sa construction mélange le calcaire beige d'Oamaru, la pierre bleue de l'Otago et le marbre d'Aberdeen. Son style Edwardien a valu à son architecte George Troup d'être affectueusement surnommé “George Pain d'épice”. C'est l'une des plus belles gares du monde et une irrésistible invitation au voyage.
Ses dimensions restent modestes si on la compare à d'autres gares plus prestigieuses. La perfection de ses proportions lui confère malgré tout une impression de grandeur.
Observez la tour de l'horloge et ses immenses cadrans entourés de lions sculptés.
Pour pénétrer dans la gare, nous allons découvrir la galerie couverte qui servait de stationnement aux anciennes voitures à cheval. L'intérieur est aussi riche que l'extérieur.
Les vitraux reproduisent l'importance des trains pour les pionniers qui ont fondé la ville.
On n'imagine pas la patience qu'il a fallu pour assembler 725.000 carrés de mosaïque qui constituent le sol du hall d'accueil.
Des escaliers dotés d'élégantes rampes en fer forgé donnent accès à l'étage.
Le musée du “New Zealand Sports Hall of Fame” célèbre les victoires du pays dans les compétitions internationales.
Bien entendu, le rugby est à l'honneur, à travers les exploits légendaires des All Blacks.
Il est sans doute un peu tôt pour attaquer la visite d'un musée. L'envie de découvrir le spectacle de la rue l'emporte.
Le clocher qui pointe au loin appartient à St Paul's Cathedral. Il nous servira de repère tout au long de la journée.
L'Octagon et les rues principales.
L'Octagon est une vaste place à huit côtés entourée de bâtiments anciens. De grands espaces verts ombragés permettent à la foule d'assister à toute sorte d'évènements. Nous sommes au cœur du centre-ville.
Tous les regards se tournent vers la cathédrale St Paul. Gravir son large escalier de marbre permet d'admirer le jardin central.
C'est l'une de plus agréables places de Nouvelle-Zélande.
Au centre de l'Octagon, vous découvrirez une imposante statue de Robert Burns. La légende raconte que le célèbre poète écossais, père du romantisme, tourne le dos à l'Église anglicane, pour mieux surveiller le pub de l'Oban Hotel (aujourd'hui disparu).
Nous allons nous asseoir quelques instants sur l'herbe. Si vous disposez d'un smartphone, vous pourrez facilement situer votre position.
Un réseau WiFi gratuit couvre tout la place. Mais vous pouvez tout aussi bien repartir à l'aventure pour explorer les rues du quartier.
Les adorables maisons mitoyennes qui bordent Stuart Street ont plus d'un siècle d'existence. La plupart ont été reconverties en commerces.
L'ambiance est détendue et les commerçants vous accueillent avec un grand sourire, toujours curieux de savoir d'où vous venez.
Au détour d'une rue vous allez sans doute croiser l'ancienne prison de la ville. Construite en brique rouge, elle copie l'édifice londonien de Scotland Yard.
Un peu plus loin, l'Otago Daily Times Building est le siège du plus vieux quotidien du pays. Sa façade est typique de l'art déco des années 1930.
Vous allez sans doute croiser des joueurs de cornemuse et découvrir des enseignes spécialisées dans la fabrication des kilts.
L'atmosphère écossaise n'est pas le fruit du hasard, la ville a été fondée par 344 colons écossais qui ont quitté leur pays natal en 1848.
D'abord établie en tant que “Nouvelle Édimbourg”, la ville sera renommée quelques années plus tard en Dunedin (qui signifie “Odin sur la colline” en langue gaélique).
L'accent écossais a d'ailleurs survécu à travers une partie de la population. Certaines traditions, comme la préparation du haggis (une panse de brebis farcie), sont toujours respectées.
Pour tous les amoureux de l'Écosse, Dunedin est une merveilleuse surprise.
Nous allons rejoindre le point culminant de la ville. Vous avez sûrement entendu dire que San Francisco possède la rue la plus en pente du monde. Et pourtant, le record appartient à Dunedin !
Baldwin Street, la rue la plus inclinée au monde
Baldwin street figure dans le Guinness Book des records. Elle grimpe sur 350 mètres avec une inclinaison de 35 degrés. C'est bien la rue la plus en pente du monde.
Son revêtement est en béton, car l'asphalte pourrait s'écouler en cas de forte chaleur.
Qui peut bien habiter ces maisons qui longent le bord de la route ? Il faut dire que les plans de la ville n'ont pas été établis sur place, mais à Londres en 1846. Le terrain avait été acheté une misère aux Maoris, et les architectes occidentaux n'ont pas eu connaissance du relief.
Un escalier sur le bord de la route permet de gravir la pente en moins d'un quart d'heure. Les larges marches de faible hauteur facilitent l'ascension. Le début du trajet vous semblera facile, mais la pente devient de plus en plus raide.
Si vous manquez d'entraînement, vous risquez quelques courbatures. Rassurez-vous, un banc vous attend à mi-parcours près du panneau qui revendique le record du monde.
Prenez vos amis en photo en mettant votre appareil parallèle à la pente. Le résultat semble défier les lois de la gravité. Une fois au sommet, vous trouverez une fontaine d'eau potable pour vous rafraîchir.
À cette altitude, la vue est magnifique et la pente semble beaucoup plus impressionnante.
Chaque année, le célèbre Baldwin Street “Gutbuster” est retransmis à la télévision. Un millier de coureurs s'efforcent de battre le record établi en 1998.
Peut-être vous sentez-vous capable de monter puis descendre cette rue en moins d'une minute et cinquante-six secondes ? N'espérez pas tricher en prenant la voiture !
À la fin de l'article, Ben le Kiwi vous racontera quelques anecdotes de voyage à ce sujet.
Baldwin St permet de tester sa condition physique. Le record est de 1 minute et 56 secondes !
Je ne sais pas si vous avez déjà goûté les bonbons jaffas ? De petites boules de chocolats à l'orange, enrobées dans du sucre rouge.
Ces friandises sont très populaires en Nouvelle-Zélande (les habitants d'Auckland ont même reçu ce surnom). En redescendant la rue, nous avons croisé John qui habite une petite maison dans le coin.
Nous avons appris que durant le festival du chocolat, 30.000 bonbons jaffas sont déversés dans Baldwin Street, sous les yeux ébahis du public.
Une sirène retentit et les spectateurs annoncent le décompte. Cinq, quatre, trois, deux, un... et c'est toute la rue qui se transforme en rivière.
Le déluge de bonbons dévale la pente à toute allure. Le vacarme est incroyable jusqu'à l'arrivée en bas, où un réceptacle permet de recueillir les cinq premières boules rouges.
Chaque bonbon jaffa est numéroté à la main. La tombola organisée permet de récolter des centaines de milliers de dollars pour des organisations caritatives
Si votre voyage vous conduit à Dunedin en juillet (donc en hiver pour que le chocolat ne fonde pas), ne manquez pas cette fête !
Au pied de la pente se trouve une petite boutique de souvenir qui vend des certificats.
Vous pourrez attester devant vos amis que vous avez escaladé la rue la plus en pente du monde.
Après cet exercice, nous avons besoin de reprendre des forces. Pour revenir à l'Octagon, il suffit de chercher St Paul's Cathedral du regard.
Restaurants, musées et jardin botanique.
La solution de facilité serait d'acheter un sandwich à déguster sur les pelouses de l'Octagon. Mais nous allons tenir quelques minutes encore et faire un petit détour vers le port de Dunedin.
Le Plato est l'un des meilleurs restaurants de Nouvelle-Zélande. Malgré sa réputation, il est tout à fait abordable.
Par chance, il reste une table de libre. Les étagères avec leurs vieilles cafetières et bibelots vintages donnent un charme rétro à la salle. Si la carte change tous les jours, les spécialités de fruits de mer sont à recommander.
Les produits sont frais, merveilleusement préparé, et servi avec le sourire.
Pendant le dessert, la conversation tourne autour des activités de l'après-midi.
Certains veulent aller visiter le Settler Museum. Ce passionnant musée retrace l'histoire de la ruée vers l'or.
D'autres hésitent entre les toiles de la Public Art Gallery et le jardin chinois.
Après avoir dégusté nos glaces à la bière (ça existe !) et toujours incapables de prendre une décision, nous avons tiré la suite du voyage à la courte paille.
Le Jardin chinois n'est qu'à trois minutes de l'Octagon. Il rend hommage aux prospecteurs asiatiques qui ont accompagné la ruée vers l'or.
Dunedin a tissé des liens forts avec Shanghai, et les deux villes sont aujourd'hui jumelées.
Le jardin a été ouvert en 2008, après huit longues années de travaux pour façonner la nature et sculpter la pierre.
Ce véritable havre de paix ne se contente pas de reproduire l'esprit des jardins chinois de la dynastie Ming.
Dix mille tonnes de pierre ont été importées spécialement de Chine pour sa construction en Nouvelle-Zélande. Le petit pavillon qui fait office de salon de thé mérite le détour.
S'il y a trop de monde, vous pourrez visiter le splendide Jardin botanique à la place.
Magnifique, il est surtout apprécié pour son jardin d'hiver de style Edwardien et ses 300 variétés de rhododendrons.
Au printemps, quand tous les arbres sont en fleurs c'est un véritable enchantement.
En ce début d'après-midi, et comme le beau temps semble s'installer, une visite à la plage s'impose.
Dunedin est situé dans une péninsule. Une demi-heure de marche ou quelques minutes de voyage en voiture suffisent pour se retrouver en pleine nature.
Je parie que vous avez envie de vous baigner !
Les plages de Saint Clair et Tunnel Beach.
Otepoti était le nom donné par les Maoris à cet endroit, avant l'arrivée des Occidentaux. Les tribus qui peuplaient la région se faisaient souvent la guerre.
Le reste du temps, elles vivaient de la pêche et de la chasse au Moa (une sorte d'autruche de trois mètres, aujourd'hui éteinte).
Les premiers contacts avec les Européens seront quelque peu “tendus”. Trois baleiniers seront d'ailleurs tués après avoir offensé leurs hôtes. Une plage porte le nom évocateur de “Murdering Beach” depuis cette époque. Mais nous irons aujourd'hui à la plage de St Clair, la plus proche du centre.
Quelques personnes courageuses se baignent, mais nous nous contenterons de nous mouiller les pieds. Il ne faut pas être douillet pour se baigner dans une eau à 18°C.
On pratique surtout le surf en combinaison dans cette région. Il est possible de prendre des leçons pour maîtriser sa planche. Depuis mes premières tentatives à Hot Water Beach, j'ai découvert par le passé à Raglan que cette discipline n'est pas réservé à une élite.
Vous pouvez suivre une formation de surf avec un moniteur.
Si vous tenez absolument à vous baigner, j'ai découvert qu'il existe une piscine d'eau de mer chauffée. Il existe même un café pour acheter des glaces entre deux parties de frisbee sur la plage.
Nous aurions pu finir l'après-midi à nous amuser sur la plage.
Mais nos voisins de serviette nous ont révélé l'existence d'une fantastique excursion à Tunnel Beach.
On nous a dessiné une sorte de carte au trésor dans le sable pour nous indiquer le trajet.
Un quart d'heure plus tard, nous rejoignons le début de la randonnée. Tunnel Beach Walkway n'est qu'à 7 km au sud de la ville.
Il faut d'abord garer la voiture et poursuivre à pied. Notre itinéraire traverse un champ avant de dévaler en pente vers la côte.
Il faut porter de bonnes chaussures pour ne pas glisser sur les rochers.
Nous approchons des falaises qui surplombent l'océan pacifique. Un passage a été percé à l'explosif dans la roche pour permettre de rejoindre une jolie plage.
La vue sur les éperons rocheux et les falaises de grès est à couper le souffle. Nous sommes arrivés les premiers mais nous sommes loin d'être seuls sur cette plage.
Attention, en raison de glissements de terrain, Tunnel Beach Walk est fermée jusqu'à nouvel ordre !
Des albatros nous observent dans le ciel. Il arrive que l'endroit soit fréquenté par des lions de mer.
Des traces dans le sable prouvent qu'ils sont passés avant nous. Vous aurez peut-être la chance de les observer. Un peu plus loin, près des rochers, vous découvrirez des os de baleines et des fossiles marins.
Pour admirer des otaries et des manchots, vous pouvez vous inscrire à visites guidées. Si vous avez du temps devant vous, c'est sans doute le meilleur endroit du pays pour ce type d'activité.
La descente à la plage n'avait pris qu'un quart d'heure. Il faudra compter le double pour remonter la pente. Assez d'escalade pour aujourd'hui !
L'après-midi touche à sa fin et nous avons tous envie de retrouver l'énergie du centre-ville.
Dunedin a la réputation d'être particulièrement animée le vendredi soir.
La tour de l'Université et les bars en soirée.
Nous voici de retour à l'Octagon. L'atmosphère a quelque peu changé depuis ce matin. Une population beaucoup plus jeune arpente les artères du centre. Dunedin compte 120.000 habitants auxquels s'ajoutent 20.000 étudiants durant la période scolaire.
Le campus de l'Université de l'Otago se trouve à deux pas dans George Street.
Le domaine n'a cessé de s'étendre pour accueillir une population étudiante toujours plus nombreuse. La réputation de l'enseignement n'est plus à faire, surtout dans le domaine de la médecine.
Vous entendrez peut-être les cloches de la tour du Registry Building. Elles rythment le début de chaque nouveau semestre depuis 1878. Tous les autres bâtiments coiffés d'ardoises sont construits dans le style victorien en basalte gris.
Les petites maisons des premiers professeurs sont rangées en bordure du ruisseau de Leith, dans un cadre verdoyant.
Depuis 1977, de nombreux élèves se retrouvent aux terrasses du Governors café pour déguster des omelettes ou savourer des expressos.
N'hésitez pas à engager la conversation avec quelques scarfies.
C'est le surnom que l'on donne aux étudiants de Dunedin. L'expression fait référence aux anciennes écharpes (scarfs) bleues et or d'autrefois.
Pour plonger dans l'esprit du campus, on nous recommande de regarder le film Scarfies.
Cette comédie de 1999 relate la cohabitation entre quatre étudiants de Dunedin. Ils partagent leur temps entre le rugby, les cours... et la culture de la marijuana découverte dans une cave.
La tension monte quand le véritable propriétaire de la plantation se manifeste.
Il n'y a pas d'âge pour accompagner les étudiants au Robbie, le plus vieux pub de la ville.
Encore une tradition écossaise qui se perpétue depuis la ruée vers l'or. C'est une bonne excuse s'il en fallait une, pour goûter la bière locale près d'un feu de cheminée. Et quel accueil sympathique et enthousiaste !
Nous suivons le mouvement pour aller dîner au Pequeño. Son ambiance cosy et ses canapés en cuir sont une véritable bénédiction après une journée de marche.
Après les tournées de bière et tapas, il faudra un pied de biche pour vous extraire des fauteuils.
La soirée se poursuit avec la tournée des bars du centre. L'occasion de découvrir des groupes de musique locaux très originaux.
Le Dunedin Sound est un mouvement musical qui mélange des influences pop, rock et punk.
Un son très créatif qui a fait le tour du monde dans les années 80 avec les Chills ou les Verlaines.
S'il vous reste de l'énergie, vous pouvez partir pour un dernier voyage à la recherche de la scène électro. Ce ne sont pas les soirées étudiantes qui manquent. Vous pouvez également aller admirer la gare avec son éclairage de nuit.
Notre avis sur la capitale de l'Otago.
Sur le plan architectural, c'est la ville la plus intéressante du pays, avec des bâtiments chargés d'histoire. C'est le lieu idéal pour étudier et faire la fête. Observez les scarfies pratiquer ces deux activités avec enthousiasme donne envie de s'inscrire à l'université.
Le rêve des premiers colons s'est en partie réalisé. En choisissant de miser sur la jeunesse, Dunedin a enrayé son déclin, et retrouvé la prospérité.
C'est l'âme écossaise de la cité qui vous laissera un souvenir différent de Wellington ou Auckland.
Le parallèle avec Édimbourg ou Glasgow semble évident. Des noms de rue en commun (Princes Street par exemple), et le style de bâtiments qui est similaire. Mais c'est surtout le caractère chaleureux et convivial des habitants qui s'est perpétué de l'autre côté de la Terre.
Certes, nous n'avons pas eu le temps de descendre à Larnach Castle, l'unique château de Nouvelle-Zélande.
Et le grand ciel bleu nous a tenus à l'écart de L'Otago Museum et de la Public Art Gallery. Autant de fausses excuses pour revenir une prochaine fois explorer toutes ces merveilles.
Le samedi matin est un jour de marché près de la gare ferroviaire. L'Otago Farmer's Market propose des produits régionaux et fait la part belle aux produits bio.
Des musiciens se produisent dans les allées. On finirait par croire que l'on veut nous empêcher de monter dans le train !
Taieri Gorge Railway suit un itinéraire considéré comme l'un des plus beaux du monde.
Le train longe des gorges abruptes, franchit des tunnels et traverse des viaducs spectaculaires. Le voyage de 4 h se déroule à bord de vieux wagons de 1920 très confortables. Le terminus rapproche des villes de Queenstown et Wanaka.
Mais vous pouvez aussi emprunter ce train dans le cadre d'un circuit touristique qui vous ramènera à Dunedin.
Vous connaissez sûrement Ben Le Kiwi. C'est la mascotte de Kiwipal et notre guide expert de la Nouvelle-Zélande. Ce brave compagnon est né dans la forêt, mais il n'a pas peur de s'aventurer en ville.
Vous allez pouvoir lui poser toutes vos questions. Il aime par-dessus tout les photos. Pensez à lui envoyer vos meilleurs prises quand vous reviendrez de Dunedin.
Si vous repartez en voiture, ne manquez pas les Moeraki Boulders à 75 kilomètres au Nord. Ces étranges pierres rondes qui ressemblent à des œufs de dinosaures vont vous étonner.