Wellington, Capitale de la Nouvelle-Zélande.

Guide de la visite

Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Bâtie en grande partie à flanc de colline, la capitale de la Nouvelle-Zélande précède le détroit de Cook qui sépare les deux grandes îles du pays. Selon la légende, le mythique navigateur polynésien Kupe aurait abordé le rivage de Wellington Harbour il y a plus d'un millier d'années en lui donnant le nom de « Grande baie de Tara » (Whanganui-a-Tara).

Plus densément peuplée que les autres métropoles de Nouvelle-Zélande, Wellington est connue pour ses paysages de collines verdoyantes constellées de maisons victoriennes. On la compare d'ailleurs souvent avec San Francisco construite à la même époque.

Surnommée « Windy Welly » en raison des vents puissants qui soufflent dans les quarantièmes rugissants et s'engouffrent dans les rues de la ville pour retourner les parapluies.

Wellington connaît des rafales jusqu'à 65 km/h plus de 200 jours par an et la baie compte son lot d'épaves.

C'est précisément ce vent puissant qui découragera les colons britanniques qui ne débarquent dans la baie qu'en 1840, deux siècles après la découverte du pays par Abel Tasman !

Mais ne vous laissez pas intimider ! Avec son climat océanique, Wellington possède une météo agréable toute l'année, et les kiwis ne soucient pas plus du vent que les Anglais de la pluie à Londres.

Wellington est aussi la capitale la plus isolée du monde avec une population qui dépasse tout de même les 450.000 âmes, dont la moitié réside en centre-ville.

Il y a quelques années, Trip Advisor a décerné à Wellington le titre de « Coolest little capital in the world ».

Un intitulé trompeur, car en termes de superficie Wellington représente le triple d'une ville comme Paris ! Les centres d'intérêt sont nombreux au point de surprendre la plupart des visiteurs qui s'imaginent souvent à tort qu'Auckland est la capitale de Nouvelle-Zélande !

Un rang que la cité des voiles a réellement possédé jusqu'en 1865 avant de le céder à Wellington dont la position centrale facilitait le contrôle des mines d'or d'une île du sud en proie à des velléités de sécession.

De nos jours, Wellington est surtout connue à l'international comme étant la plaque tournante de l'industrie des effets spéciaux. Surnommée « Wellywood », la capitale néo-zélandaise est une ville moderne et très accueillante.

Hélas ! La plupart des visiteurs survolent la ville. Ils se contentent trop souvent de visiter le musée Te Papa avant d'emprunter le funiculaire rouge le temps de quelques photos souvenirs et sautent dans un ferry.

Dès lors, il n'est guère surprenant de retrouver Wellington en tête des grands regrets des voyageurs, car une simple promenade en ville leur a fait prendre conscience qu'ils passaient à côté d'une étape majeure, faute d'avoir prévu assez de temps à lui accorder. Une erreur que je souhaite vous permettre d'éviter !

Il faut reconnaître que Wellington avec son relief surprenant détonne et la plupart des visiteurs ne savent pas comment l'aborder et perdent du temps à courir à gauche et à droite !

L'idéal consiste à profiter des recommandations d'un expert local et ce guide de Wellington va remplir ce rôle ! Plutôt que de vous embarquer dans un circuit en zigzag comme le font les traditionnels guides papier, je vais plutôt vous présenter les huit principaux quartiers de Windy Welly.

Nous allons visiter ce que les Kiwis appellent des « subburbs » : un terme qui désigne ici un quartier plutôt qu'une véritable banlieue.

Et des quartiers, Wellington en compte une cinquantaine ! Heureusement, nous allons laisser de côté les zones résidentielles pour nous concentrer sur les spots attractifs en matière d'activités touristiques et riches en commerces.

Les quatre quartiers principaux les plus vivants sont Wellington Central, Te Aro, Oriental Bay et Thorndon. En périphérie, j'ajouterais Kelburn, Miramar, Karori et Newton à la liste, car s'ils comportent moins d'activités, certaines sont incontournables.

Vous profiterez ainsi gratuitement du guide de Wellington le plus complet et le plus efficace que vous puissiez trouver sur la toile. Une présentation certes très détaillée, mais qui vous permet de tirer parti d’un séjour de quelques heures ou de plusieurs jours dans la capitale.

Avant de conclure ce guide, je vous ferais un retour détaillé sur la meilleure manière de circuler en ville et je vous aiderais à départager le ferry et l'avion pour poursuivre votre circuit en direction de l'île de jade.

Alors, Wellington est-elle la plus belle ville de Nouvelle-Zélande comme on l'affirme souvent ? Est-elle en mesure de surclasser la cité des voiles, Auckland, ou Christchurch et Dunedin les métropoles de l'île du sud ? C'est ce que nous allons voir ensemble et je vous donnerais mon avis à la fin !

Je commence la présentation de la capitale avec la partie la plus importante, en tout cas sur le plan touristique : Wellington Central est au coeur de la ville et englobe le port et les quartiers commerçants qui longent la mer sur Waterfront.

Les rues sont composées d'une succession d'édifices historiques ou modernes et l'on y localise aussi bien la mairie du Civic Square que le plus grand musée du pays (le célèbre Te Papa) ou les grands magasins de Lambton Quay.

On ne sera donc pas étonné d'y trouver une foule de visiteurs étrangers qui se presse sur le font de mer, sans trop savoir quoi faire, avant d'embarquer dans le ferry pour l'île du sud. Un écueil que je vais vous permettre d’éviter en faisant le tri dans les activités du quartier.

Civic Square (Te Ngākau) et office de tourisme

On l'appelle aussi Te Ngākau, autrement dit « le coeur ». Le civic square est en quelque sorte de la place de l'hôtel de ville avec sa mairie (Town Hall) de 1904.

La plupart des visiteurs se rendent au Civic Square où se trouve Te Whanganui-a-Tara (l'office de tourisme de Wellington) afin y récupérer les plans gratuits du centre-ville. Cette esplanade avec ses palmiers en acier occupe une position centrale et fait le lien entre les quartiers d'affaires, culturels et commerçants.

Vous aurez peut-être la chance d'assister à des concerts en plein air devant la grande librairie sous la sphère qui semble flotter dans les airs.

Cette imposante sculpture de Neil Dawson qui représente des variétés de fougères entremêlées avait disparu durant quelques années afin d'être restaurée. Elle symbolise l'unité du pays et sert d'introduction au musée Te Papa voisin.

Le musée Te Papa Tongarewa

Le Te Papa Tongarewa qui accueille plus d'un million de visiteurs chaque année est le plus important musée du pays et sa renommée a dépassé les frontières de la Nouvelle-Zélande depuis son inauguration en 1998.

Le nom maori du musée signifie « Les trésors de notre terre » et ses six étages modernes qui ont coûté plus de 300 millions de dollars pourraient couvrir la superficie de trois terrains de rugby !

Le Te Papa s'est donné pour mission de représenter l'identité culturelle néo-zélandaise au travers de sa géographie, sa géologie et son histoire singulière depuis le Gondwana jusqu'à la colonisation britannique en passant par les traditions maories ancestrales. Vaste programme !

Si l'entrée est gratuite en dehors des expositions temporaires, une donation (koha) est encouragée.

Le succès du Te papa est essentiellement lié à son approche originale, car malgré sa superficie considérable à exploiter, les conservateurs ont privilégié la qualité à la quantité.

Chaque étage propose un univers discutant avec des présentations interactives modernes. Le visiteur est porté d'une oeuvre à l'autre sans se sentir oppressé par un trop-plein d'informations à absorber.

Personne ne vous oblige à explorer l'intégralité du Te Papa et c'est pourquoi je vais résumer les expositions des principaux niveaux et vous irez butiner le savoir à votre convenance.

Niveau 1 : Bush City, Te Papa store et café

Bush City (Te Ngahere) est une exposition vivante qui recrée des habitats naturels de Nouvelle-Zélande pour sensibiliser les visiteurs à l'importance de la conservation de la faune et la flore.

Connaissez-vous un musée équivalent qui débute dans une oasis de verdure et où l'on peut étudier les espèces endémiques les plus connues du pays (kaka, tuis, kea...) tout comme celles menacées d'extinction comme le kiwi ?

On y trouve même une grotte de vers luisants reconstituée et des écrans tactiles permettant de se renseigner sur les plantes et les espèces que l'on croise.

Le parcours rejoint le Te Papa Café où l'on peut se restaurer si l'on est pressé par le temps. Les tarifs sont abordables, mais la nourriture servie ne brille pas par son originalité (hamburger, fish and chips et autres salades).

Bien plus intéressant, le Te Papa Store est une boutique de souvenir moyen haut de gamme qui propose les habituels porte-clés, mais aussi des reproductions artistiques authentiques d'un niveau supérieur à ce que l'on trouve partout ailleurs sur le territoire.

Niveau 2 : Nature

Le second niveau « Te Taiao » se concentre sur la faune de Nouvelle-Zélande. Il ne s'agit pas ici de chercher à introduire toutes les espèces, mais de mettre en valeur quelques curiosités comme le calamar géant le plus imposant jamais découvert dont les 4,2 m de long et les globes oculaires de 28 cm sont conservés dans de l'alcool.

Quelques mètres plus loin, les différentes espèces de kiwis sont présentées dans un espace entièrement rénové qui permet de se familiariser avec une faune que l'on retrouvera ultérieurement dans tout le pays.

Niveau 3 : Volcan et activité humaine

Tout aussi fascinante, sinon davantage, la section « Blood Earth Fire » est consacrée à l'impact de l'homme sur la planète. Ce sera l'occasion de revenir sur les origines d'un pays qui est resté des millions d'années sous la mer !

La Nouvelle-Zélande est située sur la ceinture de feu du Pacifique et vous découvrirez l'origine des volcans en activité et les mouvements des plaques tectoniques qui engendrent les séismes que subit le pays chaque année.

La politique de la Terre brûlée pour augmenter la superficie des domaines agricoles est abordée sans complaisance. Maori et Occidentaux s'étant rendus coupables de cette pratique qui détruisait la faune et la flore, ils tentent désormais d'y remédier avec des programmes ambitieux de reforestation.

Niveau 4 : Art maori et vie sociale

Sans surprise, c'est le quatrième niveau entièrement consacré à la culture maorie qui attire le plus grand nombre de visiteurs étrangers.

Des tongas (trésors) et des films portrait autobiographiques soulignent l'importance des traditions tribales.

Une marae, des wakas et la Mana Pasifika (une superbe parure de milliers de plumes offerte jadis au capitaine Cook) font le bonheur des voyageurs en quête d'une certaine forme d'exotisme.

Mais le véritable joyau de la collection demeure la copie agrandie du traité de Waitangi : l'acte fondateur de la Nouvelle-Zélande dont les imperfections donnent encore lieu à des procès en réparation. L'original peut d'ailleurs être étudié aux archives nationales dans le quartier voisin de Thorndon.

Niveau 5 et 6 : Galeries d'arts et terrasse

L'avant-dernier niveau est occupé par une galerie d'art essentiellement contemporain qui sera probablement d'un intérêt moindre pour des voyageurs pressés par le temps. Toutefois, la galerie de portraits de chef maoris mérite le détour.

Personne ne vous en voudra de sauter un étage moins séduisant pour gagner la terrasse panoramique « Pae Tirohanga » afin de contempler la baie et les quais de Waterfront que vous allez explorer dans un instant.

Waterfront et sa promenade

Même si l'on ne piétine pas dans les vastes galeries du musée Te Papa, il est plaisant de retrouver l'air marin en sortant. Car comme son nom l'indique, Waterfront longe la baie avec des structures sur pilotis.

Ce quartier a gagné sur la mer au fil des ans tout d'abord en asséchant une partie du port, puis de manière incongrue en profitant du grand séisme de 1885 qui a surélevé la zone côtière de plus d'un mètre et demi sans faire de victimes.

Waterfront est désormais un agréable front de mer piétonnier bordé de restaurants et cafés où la population se promène à pied ou en rollers tandis que les plus sportifs avancent sur l'eau en louant des kayaks, des pédalos et même des stand up paddles.

La promenade de Wellington Writers Walk

La principale attraction pour le voyageur qui découvre Waterfront consiste à emprunter la Wellington Writers Walk pour admirer une quinzaine d'oeuvres d'art disséminées sur tout le parcours.

Vous pourrez aussi vous amuser à retrouver les citations de célébrités ayant vécu à Wellington et qui sont gravées dans des blocs de pierre jusqu'à la plage d'Oriental Parade.

Mais si vous n'avez pas le temps de suivre tout le parcours sur trois kilomètres, je vais vous présenter deux oeuvres essentielles qui ont en commun d'être situées à proximité du musée Te Papa.

La statue de Kupe

Explorateur maori légendaire, Kupe est un peu le Hercule néo-zélandais. Vous découvrirez d'ailleurs le récit de ses exploits variés au gré de vos visites dans tout le pays si vous prenez le temps de vous intéresser à la culture locale.

L’imposante statue de Waterfront représente Kupe en compagnie de son sorcier guérisseur Tohunga et avec sa compagne Hine Te Apārangi à qui l'on doit le nom maori du pays (Aotearoa) qu'elle prononça en apercevant un long nuage blanc annonciateur du rivage tandis qu'ils naviguaient sur l'océan.

Solace In The Wind

Une autre statue iconique de Wellington imaginée par Max Patte's représente un homme dénudé et tourné vers le port comme s'il s'apprêtait à plonger ou à s'envoler vers le soleil tel Icare.

Crée en 2008 en forme de cadeau d'adieu à la Nouvelle-Zélande, Solace In The Wind a capté l'attention des studios Wētā et son créateur finalement embauché a pu poursuivre sa carrière d'artiste à Wellington.

Une démarche qui fait écho à une citation de Lauris Edmond gravée un peu plus loin et qui va droit au coeur des expatriés. « It's true you can't live here by chance, you have to do and be, not simply watch or even describe. This is the city of action, the world headquarters of the verb. » — Lauris Edmond

Lambton Quay dans le quartier commerçant

Délaissez maintenant le front de mer et avancez à grands pas en direction de Terrace Avenue pour rejoindre Lambton quay dont les sept rues adjacentes forment la plus grande zone commerçante de Wellington.

Lambton quay s'étale à elle seule sur plus d'un kilomètre et à l'instar de la fameuse Queen St d'Auckland, elle est surnommée « Golden mile ». Comme à Waterfront, le quartier a gagné sur la mer grâce au séisme de 1885 et des marques sur le trottoir dessinent la forme qu'avait le littoral d'autrefois.

Derrière les vitrines des arcades, de grandes enseignes internationales ou des centres commerciaux, mais aussi quelques bâtiments iconiques de la capitale.

Érigé en 1883 et désormais classé au patrimoine historique, Old Bank Arcade abritait jadis la Bank of New Zealand. L'édifice regroupe désormais des commerces en son sein ainsi qu'une imposante horloge imaginée par les studios Wētā et conçue pour sonner et s'animer toutes les heures.

En chemin, rendez hommage au père fondateur de la ville, lorsque vous passerez devant la statue de John Plimmer en promenade avec son chien Fritz.

Enfin, comme la plupart des visiteurs, vous emprunterez certainement le funiculaire rouge qui relie Lambton Quay au Jardin botanique, mais j'aborderais ce sujet un peu plus tard lorsque nous parlerons de Kelburn. Pour l'heure, nous devons d'abord parler d'un autre quartier majeur de Wellington.

Te Aro est le quartier le plus vivant de Wellington et un lieu de prédilection pour qui cherche à se restaurer ou faire la fête dans une ambiance décontractée. C'est aussi un univers artistique et même culturel avec la présence d'un Wellington Museum consacré essentiellement à la marine.

Cuba et Courtenay Place sont les étapes incontournables de Te aro et regorgent de bonnes adresses. Je vous conseille de mettre tout de suite de l'argent de côté pour profiter des innombrables boutiques, cafés et restaurants que l'on découvre en arpentant les rues.

Te Aro est aussi placé sous le signe de l'Albatross, une fontaine constituée de trois formes blanches abstraites conçue par l'artiste britannique Tanya Ashken (expatriée à Wellington) et installée en marge du Frank Kitts Park dont les toboggans originaux font le bonheur des enfants.

Ce sera le point de départ de notre exploration du quartier Te Aro et vous pourrez compter sur moi pour vous indiquer les meilleures adresses pour déjeuner, dîner ou boire un verre.

Cuba, le quartier bohême

S'il ne fallait retenir qu'une seule partie de Te Aro ce serait le quartier de Cuba, naturellement mis en avant dans tous les guides de voyages. Toutefois, il ne faut pas s'attendre à trouver des merveilles architecturales, mais de simples édifices à quelques étages : le charme réside ailleurs !

En réalité, on vient ici pour découvrir l'âme de Wellington dans une atmosphère décontractée et se retrouver entre amis devant des verres ou des assiettes appétissantes. Toutes les cuisines du monde sont représentées, mais ce sont surtout les cafés qui poussent comme des champignons depuis 20 ans.

Wellington compte plus de cafés par habitant que la ville de New York !

Le Fidel's par exemple, qui est le café-bar-restaurant légendaire de la capitale, accueille une clientèle d'habitués assoupis le matin, mais survoltés en soirée. Toutefois, depuis quelques années, le Havana Coffee Works voisin commence à lui voler la vedette avec une déco plus branchée !

Notez au passage que toutes ces références à la patrie de Che Guevara n'ont aucun rapport direct avec la Havane de près ou de loin. Le quartier doit simplement son nom au voilier Cuba qui fut l'un des premiers à débarquer des colons sur le rivage de Wellington en 1840.

Cuba Street possède un Duck Island, le célèbre glacier d'Hamilton.

Entre deux espressos, vous pourrez explorer les boutiques de créateurs même si la mode Kiwi est sans doute trop décalée pour vous séduire vraiment... Ces enseignes bariolées contribuent cependant à entretenir une ambiance encore bohème qui décline doucement au fur et à mesure que les magasins de vieux vinyles ferment leurs portes.

Bucket Fountain dans Cuba Street

Ancienne voie de tramway (cable car), Cuba Street qui est l'artère principale du quartier accueille des spectacles de rue et l'on y trouve aussi la célèbre Bucket Fountain de Graham Allardice décriée ou adorée par la population depuis 1981.

Alimentée en eaux, cette oeuvre d'art installée sur les trottoirs du Cuba Mall est composée de récipients colorés qui se déversent les uns dans les autres avant d'arroser les passants de manière.

Nul ne sait si l'arrosage aléatoire est ne volonté délibérée de l'artiste ou d'un défaut de conception que personne ne souhaite corriger.

Pour l'anecdote, Elijah Wood qui jouait Frodon dans le Seigneur des anneaux a confessé avoir escaladé ivre mort la Bucket Fountain avant de la souiller, s'attirant les foudres de Peter Jackson au passage. L'anecdote est authentique, le comédien l'a d'ailleurs confessé en direct dans un talk show.

Poursuivez ensuite votre descente de Cuba Street en direction du bar le plus célèbre de la ville.

San Fran, la salle de concert légendaire

Plus bas dans la rue, le San Fran (historiquement le San Francisco Bath House) est la salle la plus prisée de tout Wellington depuis 1972 avec des concerts les mercredis, stand up comedy les vendredis et bar branché le reste de la semaine.

Alors, consultez le programme et venez faire la fête pour garder un souvenir inoubliable de votre séjour dans la capitale ! Le bar ferme le plus souvent à une heure du matin, mais il pousse jusqu'à l'aube le weekend.

Courtenay Place et ses restaurants

Ne cherchez pas des panneaux indicateurs, car le quartier de Courtenay Place est accolé à celui de Cuba sans réelle délimitation et l'on passe de l'un à l'autre en quelques rues à peine.

Le seul véritable indice de bascule vers Courtenay résidant plutôt dans les devantures des commerces et des bars qui deviennent soudainement plus chics.

En d'autres termes, Courtenay, est un peu la version branchée et moins bohème de Cuba. C'est ici qu'il faudra se rendre pour retrouver les meilleurs bars et restaurants où se presse une clientèle plutôt jeune qui aime se coucher tard, souvent après un verre de trop.

C'est aussi le coeur de la vie artistique underground avec une importante scène théâtrale et des artistes de rue qui oeuvrent non loin de l'Embassy Theater, le plus grand cinéma de la ville qui reçoit les avant-premières.

Vous remarquerez sans doute que si Courtenay est tranquille en matinée, animée le midi puis survoltée en soirée, le quartier n'a pas la même atmosphère selon l'heure de la journée.

La température grimpe encore plus quand les boîtes de nuit ouvrent pour célébrer le week-end ou après les matchs de rugby retransmis en terrasse.

Les meilleurs bar et restaurants de Te Aro

Considérez le fait que Wellington compte plus de 800 restaurants ! S'ils ne sont évidement pas tous situés dans Te Aro, vous comprendrez que la volonté de dresser un classement est vouée à l'échec sinon absurde.

Disposer d'un choix trop vaste est souvent pire que tout, alors pour vous éviter de piocher une enseigne au hasard d'un coin de rue, je vais plutôt vous ouvrir mon carnet d'adresses pour chaque moment opportun de la journée.

Egmont Street Eatery est mon restaurant préféré pour déjeuner en semaine ou prendre le brunch le week-end. Cette enseigne a réussi le pari improbable de transformer un ancien parking industriel hideux en bistro gastronomique accueillant et branché.

On demande souvent à Kiwipal où l'on peut déguster de l'agneau en Nouvelle-Zélande, alors ne cherchez plus, même si la carte a d'autres atouts comme sa capacité à se renouveler constamment avec des produits frais de saison qui s'accordent à merveille avec les vins d'une belle cave.

Hey Day Beer Co est mon bar de prédilection pour savourer une bière en journée. C'est un bar dont la philosophie se résume à « Be Kind, Stay Safe, Drink Beer » et qui ne sert pas de la bière industrielle, mais des créations artisanales.

On y trouve aussi de quoi picorer, mais les burgers ou tacos ne sont qu'un prétexte pour cette enseigne évidemment fermée en matinée.

Une autre adresse de mon carnet : le Crumpet Bar des Boon Brothers est parfait pour les cocktails et les apéritifs d'avant dîner.

C'est un lieu presque discret, limite rétro avec ses airs de vieux café français et dont la réputation s'est faite au bouche-à-oreille grâce à un concept unique de cocktails sur-mesure.

Il faut échanger deux mots au comptoir pour partager son humeur du jour. Le barman revient ensuite avec un cocktail original à votre image.

Pour terminer ce marathon des tables, le Concord Bistro and Bar vous attend pour le dîner si vous avez pensé à réserver bien en amont pour obtenir une table.

Ce n'est pas un restaurant guindé, mais un excellent bistro qui sert aussi bien du steak tartare que du camembert au four ou de la soupe à l'oignon... De la brasserie en somme, mais mieux cuisinée et parfaitement servie.

Des choix surprenants ? Avec les années, je me suis rendu compte qu'après une journée de marche en ville, on était plus heureux de trouver une assiette copieuse, mais savoureuse que de tester des restaurants gastronomiques. 

Toutefois, si vous êtes prêt à vous habiller un peu pour sortir, le Logan Brown de Cuba Street vous attend et vous ne serez pas déçus !

Wellington Museum

Si après un bon restaurant vous cherchez une visite originale, je vous encourage à venir flâner dans l'ancien entrepôt des douanes de 1892 reconverti en galerie d'exposition et consacré à l'histoire sociale et maritime de Wellington du temps des pionniers jusqu'à la fin du XXe siècle.

Le Te Papa occulte pratiquement tous les autres musées de la ville, mais il n'a pas vocation à couvrir tous les sujets, à commencer par celui de la marine qui est bien mieux défendu par le Wellington Museum.

Au programme de ce Te Waka Huia o Ngā Taonga Tuku Iho (le nom maori quelque peu long à prononcer), on trouve des scènes de la vie d'équipage, un documentaire sur le terrible naufrage du Wahine en 1968 et des hologrammes consacrés aux légendes maories en rapport avec la création de l'univers.

Le dernier niveau entièrement charpenté mérite le détour, ne serait-ce que pour son ambiance digne du grenier des Goonies.

Donnez sa chance au Wellington Museum, suitte à n'y accorder qu'un petit quart d'heure, car son entrée est gratuite et ses installations superbes. Cela fait partie des visites méconnues de la capitale !

Après la visite, rejoignez la place voisine de Post Office Square pour y découvrir une cabine France Télécom installée par l'artiste Élie Cristiani. C'est une sorte d'easter-egg pour amuser les voyageurs qui seront mis en relation avec la Corse en décrochant le combiné.

La plupart des nouveaux visiteurs ne dépassent pas le quartier de Waterfront en pensant sortir de la ville s'ils s'aventurent trop loin le long des quais et se privent involontairement de la découverte d'Oriental Bay.

C'est pourtant le plus charmant quartier de Wellington et un lieu très apprécié des habitants qui viennent pratiquer le footing au petit matin sur Oriental Parade, prendre un bain de soleil, nager ou pique-niquer sur le sable en famille en admirant le coucher de soleil et la vue panoramique sur Wellington Harbour.

Mais Oriental Bay ne se limite pas à son front de mer et l'exploration du mont Victoria occupera une petite heure et même une demi-journée si vous partez à la recherche des lieux de tournage du Seigneur des anneaux. Voyons cela plus en détail si vous le souhaitez !

Oriental Parade et sa plage

Parce qu'elle se trouve dans une baie à l'écart du centre, la plupart des visiteurs découvrent avec surprise que Wellington possède une plage de sable fin appréciée pour son ensoleillement et sa propreté.

Une plage qui est artificielle et formée avec 22,000 tonnes de sable fin importé de la Golden Bay sur l'île du sud.

Heureusement située à l'écart de la navigation portuaire et des courants (d'où l'absence de vagues), Oriental Beach est parfaite pour le kayak ou le stand up paddle et la baignade de décembre à février.

Le promeneur y accède après avoir dépassé les jolies cabines et les bateaux de plaisance attachés aux pontons.

Il flâne ensuite sur les vastes trottoirs d'Oriental Parade puis musarde dans les cafés comme le Beach Babylon où l'on prend le petit déjeuner avec un café que l'on termine les pieds dans le sable devant le magnifique panorama.

À une encablure au large, la Carter Fountain projette un jet d'eau puissant de seize mètres de haut à quatre reprises en journée (de 7h30 à 22h30 avec des pauses de trois heures entre chaque séquence).

Un spectacle qui n'effraie pas les dauphins qui s'aventurent parfois dans la baie pour le bonheur des plus jeunes.

En tournant le dos à la plage, vous réaliserez que le quartier grimpe à flanc de collines avec des rues bordées de jolies demeures d'époque coloniale jusqu'à rejoindre le sommet de Mt Victoria.

Mt Victoria Town Belt

Accrochés au Mt Victoria, les élégantes villas du siècle passé et les immeubles plus modernes font rêver les promeneurs qui s'imaginent une vie d'expatrié dans ce quartier charmant, l'un des plus prisés de Wellington.

Au milieu de toutes les maisons de style victorien ou édouardien peintes en blanc avec quelques touches de couleur pastel, l'imposante bâtisse orangée de St Gerard's Church and Monastery capte le regard.

S'il abritait jadis l'ordre religieux catholique des Rédemptoristes, cet édifice religieux continue d'accueillir des missionnaires, mais ne se visite pas.

Juste dernière, mais également accessible par d'innombrables entrées latérales, la Mt Victoria Townbelt est une forêt avec des sentiers à flanc de colline fréquentés par les randonneurs à pied comme en vélo.

C'est aussi un véritable lieu de pèlerinage pour la communauté de fans du Seigneur des Anneaux, car le réalisateur Peter Jackson s'était offert le luxe de tourner ici à deux pas des studios de Miramar pour faire des économies.

Au détour d'un sentier, mais bien signalé par des panneaux, vous trouverez l'emplacement exact où les Hobbits se cachent à l'arrivée d'un Nazgul dans la Comté. Plus loin, on reconnaît la clairière où les Rohirrim dressent leur camp avant la bataille de Minas Tirith.

Retrouvez des citations de Tolkien sur les bancs publics de Mt Victoria.

S'il n'apparaît pas dans les films, le sommet du Mt Victoria est quant à lui accessible en voiture ou en empruntant la « lookout walkway » a pied.

Ce sommet offre le plus beau panorama sur Wellington et par temps clair le regard porte même jusqu'aux sommets enneigés des alpes de l'île du sud !

Couvrez-vous bien et portez un bonnet, car les bourrasques peuvent être fortes au point de vous faire perdre l'équilibre par mauvais temps.

Enfin, sembler trivial, mais je préfère le souligner : vous ne seriez pas le premier visiteur à confondre le Mt Victoria Town Belt avec la Wellington Town Belt située l'opposée de la baie dans le quartier de Thorndon.

Le plus ancien quartier de Wellington est adossé à Town Belt, une forêt à flanc de colline avec des sentiers de randonnées que je ne décrirais pas aujourd'hui, car Thorndon est avant tout le quartier d'affaires et de gouvernement de Nouvelle-Zélande.

Haut lieu des institutions politiques du pays avec le siège du parlement sur place, des ministères ou des départements d'État, on y croise des personnalités politiques et des entrepreneurs en costume dans une ambiance étonnamment décontractée.

Le touriste a-t-il sa place dans un tel quartier ? Sans aucun doute, car les hauts immeubles côtoient les vieux monuments et même l'ancienne demeure de la plus célèbre romancière néo-zélandaise, Katherine Mansfield se visite.

Aisément accessible, Thorndon mérite le détour et comporte quelques surprises qui viendront récompenser les visiteurs plus curieux que la moyenne.

Beehive, le nouveau parlement

On attaque le parcours sur Bowen Street avec le bâtiment le plus important du pays sur le plan politique et que l'on surnomme « la ruche ».

Beehive, c'est-à-dire le nouveau parlement de Nouvelle-Zélande, a réussi l'exploit de décrocher des prix d'architecture pour sa réalisation audacieuse, mais aussi un titre peu envié de troisième bâtiment le plus laid du monde (sic).

Que l'on adore ou non le style architectural de Beehive, on lui préfère souvent l'ancien parlement conservé juste à côté et qui devait servir de modèle avant que les architectes ne se fourvoient dans un projet loin de faire l'unanimité.

Old Government Building

Construit donc pour sa part dans un style Renaissance Italienne en 1876, l'ancien parlement aura tenu son rôle jusqu'en 1990 avant de voir ses locaux prestigieux cédés à la faculté de droit et au Département de la conservation.

Si le bâtiment vous semble en pierre, il en réalité construit essentiellement en bois de kauri et de rimu. Une caractéristique qui lui a permis de survivre tant bien que mal aux séismes qui ont frappé la région depuis 150 ans.

L'entrée est accessible au public et je vous invite à jeter un coup d'oeil à son magnifique escalier en bois avant d'aller retrouver ma construction préférée suivante située juste à côté.

Datée de 1899, la Te Whare Pukapuka o te Paremata, (c'est-à-dire la Bibliothèque du Parlement) est une merveille architecturale qui est toujours en service. C'est probablement le plus bel édifice du quartier.

La cathédrale Old Saint Paul's

J'ai gardé le meilleur pour la fin avec vieille cathédrale de Wellington bâtie en 1866. Située sur Mulgrave street, Old Saint Paul's affiche un style gothique et si son extérieur ne paie pas de mine, sa nef est en revanche somptueuse.

Entièrement bâtie avec du bois indigène de Nouvelle-Zélande (kauri, rimu, totara), la cathédrale possède de beaux vitraux et commémore les combattants de la Première Guerre mondiale.

Si l'on n'y pratique plus le culte depuis longtemps, elle demeure consacrée et accueille des mariages. Voilà une courte, mais très plaisante escale qui achèvera la découverte du quartier historique de Thorndon avant de basculer dans un autre univers religieux chez les kiwis : le rugby.

Le rugby au Sky Stadium

À 10 minutes à pied du quartier gouvernemental se trouve le Stade de Wellington, estampillé au nom de l'une des chaînes de TV majeure du pays (comme cela se fait souvent dans le monde anglo-saxon) et qui accueille concerts et matchs de rugby.

Le Sky Stadium héberge l'équipe des Hurricanes qui évolue dans la ligue de Super Rugby, une véritable pépinière de talents pour les Allblacks.

Si vous comptez assister à un match des hommes en jaune et noir, il n'est pas difficile de se procurer des places, en admettant que votre séjour soit compatible avec la saison de Super Rugby.

Étonnamment pour un pays où le ballon ovale est roi, les stades sont rarement pleins et il y a souvent plus d'ambiance dans les bars agités du centre-ville de Cuba Street. Mais si vous préférez la tranquillité, vous serez probablement plus intéressé par la découverte du quartier bucolique de Kelburn.

Perché dans les hauteurs à flanc de collines, Kelburn est en quelque sorte un village dans la ville et l'un des quartiers les plus aisés de la capitale néo-zélandaise. On y trouve une architecture variée qui comprend aussi bien des maisons en bois de style colonial que des résidences contemporaines.

Fort heureusement, en tout cas d'un point de vue touristique, Kelburn ne se résume pas à une succession de villas pour Néo-Zélandais fortunés et possède surtout le plus beau Jardin botanique de Nouvelle-Zélande doté d'un observatoire d'astronomie à rejoindre en funiculaire.

Le funiculaire rouge (Cable car)

Faisons un saut dans le temps ! Le 22 janvier 1840, les premiers colons qui débarquent sous la pluie constatent aussitôt que le paradis que leur a vendu la New Zealand Company en Angleterre n'existe pas.

À l'époque, il n'y a qu'une seule bâtisse sur place, et aussi incroyable que cela puisse paraître, les plans de la ville à construire qui ont été dressés à Londres ne tiennent pas compte du relief !

Des plans qui seront malgré tout suivis à la lettre ! Et voilà pourquoi presque deux siècles plus tard, vous devez emprunter le funiculaire de Lambton Quay pour rejoindre l'entrée du Jardin botanique dans les hauteurs de Kelburn.

Le célèbre funiculaire de Wellington assure une navette toutes les dix minutes pour desservir le sommet de la colline. Aisément reconnaissable à sa couleur rouge vif, cette icône de Wellington est entrée en service en 1902 avec une propulsion à vapeur avant d'adopter l'électricité dès 1933.

Le modèle actuel n'est pas d'époque, mais date toute de même de 1973. Les habitants le surnomment « la boîte de conserve suisse », mais vous retrouverez le funiculaire d'origine dans le musée gratuit qui l'expose au terminus.

À l'arrivée, le voyageur découvre un panorama exceptionnel sur le quartier universitaire, le port et le mont Victoria.

Vous êtes dans les hauteurs à 120 m d'altitude ce qui justifie la présence de l'observatoire Carter que nous allons visiter avant d'explorer le Jardin botanique.

L'Observatoire Carter

L'exposition « Space Place » (Te Ara Whānui ki te Rangi) installée dans l'observatoire Carter près du terminus du funiculaire propose diverses sections interactives consacrées à l'astronomie.

Les visiteurs de tout âge peuvent s'instruire sur l'univers, le système solaire et les étoiles avant d'étudier le soleil grâce au télescope historique de Thomas Cooke équipé de filtres solaires.

D'autres sessions nocturnes sont organisées à la nuit tombée les mardis, vendredis et samedis, mais si votre agenda ne permet pas d'en profiter, vous pourrez vous contenter du planétarium de l'observatoire en journée.

Confortablement installés, les visiteurs contemplent un dôme étoilé qui offre une expérience immersive de la Voie lactée. On y aborde des questions passionnantes sur la structure de l'univers et l'émergence des trous noirs.

Sans égaler l'incroyable Dark Spy Project de Tekapo, c'est une expérience à vivre avant de plonger dans les fleurs parfumées du Jardin botanique.

Le Jardin botanique

Le sentier du Jardin botanique qui jouxte l'observatoire Carter constitue un véritable labyrinthe qui descend jusqu'au centre-ville de Wellington où se trouve la seconde entrée principale également gratuite.

Dès lors, faut-il payer pour emprunter le funiculaire ? D'une part pour la vue au sommet, mais surtout pour échapper au dénivelé prononcé qui rend la visite du jardin forcément plus agréable en descente qu'en montée !

Ouvert gratuitement au public depuis 1868, le Jardin botanique de Wellington couvre 26 hectares, soit à peine plus que celui de Christchurch et bien moins que ceux d'Auckland ou Dunedin ! Et pourtant le Jardin botanique de Wellington l'emporte haut la main grâce à sa variété et son charme.

En bordure des allées qui serpentent, des plantes multicolores venues de toute la planète, des fontaines, des bassins à nénuphars où nagent des canards et plus de 30.000 tulipes à partir du printemps.

Sans oublier la serre de bégonias et la roseraie Lady Norwood avec 106 de variétés de roses différentes aux parfums enchanteurs !

Le parcours s'achève en douceur sur la vaste pelouse surnommée « The Dell » où l'on vient pique-niquer à l'ombre durant les beaux jours devant des concerts de jazz ou des projections de film en plein air puisque, ne l'oublions pas, nous sommes à Wellywood comme la visite de Miramar à venir va vous le prouver.

Otari-Wilton's Bush qui se trouve à 5 km est un autre parc Botanique dans une réserve naturelle, mais il est trop excentré pour que je le recommande.

Le studio Weta fondé par Peter Jackson se trouve à Wellington dans le quartier de Miramar. C'est ici qu'ont été conçus les effets spéciaux des trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobbit, mais aussi d'Avatar, King Kong, les Marvels et d'innombrables films qui triomphent au box-office.

Avec le temps, Wellington est devenue la référence mondiale en la matière au point de surclasser la Californie en gagnant le surnom de Wellywood.

La visite de Miramar sera donc essentiellement placée sous le signe du cinéma avec la découverte des studios Wētā et d'une salle de projection légendaire de Wellington. Je propose de commencer sans plus tarder par l'escale incontournable de tout fan de Tolkien qui se respecte.

Wētā Cave et Weta Workshop

Les imposantes sculptures de trolls réalisées pour le Hobbit accueillent le visiteur et le mettent aussitôt dans l'ambiance : Wētā Cave est un mini musée qui présente des artefacts de films célèbres auxquels a participé le studio Wētā.

À l'intérieur, près des statues de Gollum et Gandalf, se trouve l'armure intégrale du Roi Theoden utilisée pour le tournage du Retour du Roi et des casques d'orcs avec toute sorte d'accessoires qui fascineront les fans de Tolkien.

C'est aussi et surtout une boutique de souvenirs qui propose des figurines à 50 $ comme des statuts ciselées à plus de mille. Des maquettes, costumes, livres ou peluches sont également en rayon et la qualité est au rendez-vous.

Il faut toutefois souligner que la Wētā Cave n'est pas non plus immense et le grand public n'y verra pas forcément une grande plus-value par rapport aux boutiques similaires du Quartier latin à Paris.

En réalité, le musée gratuit de la boutique n'offre qu'un avant-goût d'une véritable attraction payante. Ainsi, la Wētā Workshop Experience révèle l'envers du décor et présente le processus d'élaboration des effets spéciaux du studio.

La visite guidée revient sur les techniques employées pour les créations de films anciens ou récents et la présentation assurée par un technicien permet d'apercevoir les équipes d'animateurs 3D au travail.

La nature confidentielle des techniques employées justifie l'interdiction totale de la prise de photographies durant la visite.

The Roxy, la salle de cinéma rétro

La visite de Wētā Cave vous a-t-elle donné envie de retourner en salle ? Ouvert dans les années 1920 à l'époque des films muets, le Roxy Cinema a mis la clé sous la porte quarante ans plus tard avant de ressusciter en 2011 dans un style Art déco flamboyant grâce à la participation des artistes de Wētā Workshop.

On peut affirmer sans risque que le Roxy est l'un des plus beaux cinémas du monde ! Assister à une projection dans cette salle est une expérience rétro fantastique qui permet de retrouver l'époque bénie où la sortie d'un film était encore un événement majeur.

D'ailleurs, il suffit de contempler l'immense fresque au plafond de la partie-bar et les rideaux rouges de la salle aux fauteuils confortables pour avoir l'impression de voyager dans le temps.

Une impression renforcée si vous assistez aux projections de vieux films de monstres de la Hammer organisées régulièrement, mais les sorties les plus récentes sont également à l'affiche, alors regardez le programme et la statue de Gandalf dans la rue par la même occasion !

Aller au cinéma n'était probablement pas au programme de votre séjour en Nouvelle-Zélande, mais à l'instar des cinémas Paradiso ou Ruby de Wanaka, le Roxy n'a rien à voir avec les salles des centres commerciaux sans âmes que délaissent les amoureux du septième art et je recommande l'expérience.

Sans transition nous voilà partis pour le quartier de Karori bien caché dans les collines au sud-ouest de la ville, juste derrière Kelburn. Sans être un secret d'initié, Karori est une surprise pour la plupart des voyageurs qui découvrent une autre facette de Wellington et des activités insoupçonnées.

Ne vous attendez pas à trouver de nombreuses habitations à Karori, car seule une petite partie de la zone est résidentielle et le reste est occupé par les réserves naturelles de Zealandia et Wrights Hill.

Avec en prime le Mākara Peak Mountain Bike Park, le quartier de Karori est l'un des poumons verts de Wellington. Ce sera l'occasion de comprendre pourquoi la qualité de vie est aussi bonne en Nouvelle-Zélande, car il suffit d'un quart d'heure pour fuir la foule et retrouver la nature et le chant des oiseaux.

Karori Wildlife Sanctuary (Zealandia)

Ouvert depuis l'an deux mille, la Zealandia Te Māra a Tāne est une réserve naturelle de 250 hectares entièrement dédiée à la préservation de la faune et la flore de Nouvelle-Zélande.

C'est aussi le premier sanctuaire urbain entièrement clôturé au monde, installé dans une vallée encaissée où se trouve un ancien réservoir reconverti en lac.

La haute clôture en béton qui l'encercle rappelle un peu le film Jurrassic park. Elle isole totalement la réserve de la ville et empêche les prédateurs (possums, rats, etc.) de s'introduire pour ravager les plantes ou s'en prendre à la faune.

Plus de 30 espèces endémiques comme le kiwi, le kaka, le tuatara ou le hihi ont été réintroduites avec succès dans cette réserve que l'on explore à pas tranquille en prenant le temps d'observer les oiseaux dans les branches.

Heureusement, nul besoin d'être un ornithologue confirmé pour parvenir à repérer quelques oiseaux mais je recommande toutefois de ne pas partir seul à l'aventure sur les sentiers de Zealandia.

Car s'il est possible de payer l'entrée moins cher en misant sur une carte et des panneaux indicatifs pour se repérer, on manque de nombreuses espèces en chemin, faute de savoir où poser le regard.

Il existe des visites guidées de deux ou trois heures en groupe d'une petite douzaine de participants au maximum. Ces sorties se déroulent en matinée, l'après-midi et même en soirée si l'on souhaite observer les kiwis, tuatara, Wētā, Kākā ou Takahē qui ne s'agitent vraiment qu'à la nuit tombée.

Les chances de voir des kiwis en soirée sont de 80% environ, ce qui est exceptionnel dans la nature.

Le Rātā café à l'entrée du sanctuaire permet d'organiser sa journée en déjeunant sur place. Mais, quelle que soit la formule retenue, l'exploration du Karori Wildlife Sanctuary sera l'occasion de se familiariser avec des espèces que l'on reconnaîtra plus aisément durant le reste du séjour.

Wrights Hill Reserve

Rejoindre la Wrights Hill Reserve exige de pousser l'exploration de Karori au-delà de Zealandia en grimpant plus haut encore dans des collines, là où les touristes ne sont guère nombreux à s'aventurer.

Le principal intérêt du site, outre le plaisir de randonner en marge de la ville, consiste à rejoindre le plus haut point d'observation à 350 mètres d'altitude.

Non seulement l'on jouit d'une vue dégagée sur Wellington, mais on découvre aussi d'autres reliefs éloignés surmontés d'éoliennes.

Wrights Hill Reserve est également un site historique qui possède une forteresse conçue en 1942 lors de la Seconde Guerre mondiale pour repousser une invasion japonaise qui ne viendra heureusement jamais.

Si les canons capables de tirer des obus de 170 kg à plus de 30 km ont été démontés depuis longtemps, il est possible de visiter les installations militaires souterraines quelques jours par an si l'on s'organise en conséquence.

Une visite qui fait écho à celle de Waiheke Island qui possède des installations semblables dans la baie d'Auckland.

Mākara Peak Mountain Bike Park

Au-delà de Wrights Hill Reserve, le Mākara Peak Mountain Bike Park marque la fin de Wellington au sud-ouest et s'adresse exclusivement aux passionnés de VTT qui profitent d'un terrain de jeu remarquable de 250 hectares avec plus de 40 km de pistes tracées dans le bush.

Si l'on trouve quelques sections plus familiales, le niveau est assez relevé et il faut impérativement se procurer une carte pour ne pas se mettre en danger ou gêner les habitués qui dévalent les pistes à tout à allure à flanc de colline.

En pédalant, vous aurez le privilège de contempler des panoramas fantastiques sur les collines, Wellington Harbour et même l'île du sud de l'autre côté du détroit de Cook.

Le point d'orgue étant un pont suspendu de 72 mètres de long qu'il faut emprunter sans trembler pour franchir une vallée.

Alors, si vous préférez une bonne dose d'adrénaline à la visite d'un musée, vous avez trouvé votre paradis !

Rendez-vous au pied de Mākara Peak pour louer un vélo et ses accessoires chez Mud Cycles et profitez de leurs conseils d'experts sur les itinéraires adaptés à votre niveau technique.

Le quartier de Newtown est purement résidentiel et sa visite ne présenterait aucun intérêt touristique pour le visiteur de passage si le remarquable Wellinton Zoo ne se trouvait ici en marge du centre-ville.

Dix minutes de route suffisent pour rejoindre l'entrée du Zoo si vous conduisez, mais misez plutôt sur une bonne vingtaine de minutes en autobus. C'est donc une visite que vous pouvez aisément inclure dans un programme si vous séjournez quelques jours dans la capitale en famille.

Fondé en 1906, le plus vieux zoo du pays occupe 13 hectares et permet de rencontrer 350 pensionnaires dont des girafes, tigres, singes, kangourous, wallabies et même d'adorables capybaras australiens.

Mais c'est surtout la découverte des espèces endémiques néo-zélandaises comme le kea (le perroquet de montagne à l'intelligence exceptionnelle) qui justifient un passage au zoo de Wellington.

Le Kea est capable de résoudre des problèmes complexes et même d'utiliser un bâtons comme un outil avec ses griffes pour accéder à de la nourriture. En revanche, vous ne pourrez plus voir de kiwis dans le zoo et il faudra aller plutôt à Zealandia pour y parvenir.

À l'instar des autres zoos de Nouvelle-Zélande, celui de la capitale est engagé dans la conservation des espèces et certains animaux couvés sur place sont ensuite relâchés en forêt. Ils sauront retrouver leur chemin, mais en serez-vous capable ? C'est ce que nous allons voir à présent !

Wellington possède plus de 50 quartiers distincts, mais les principaux que nous avons passés en revue peuvent aisément s'explorer à pied tandis que les plus éloignés sont à une distance raisonnable en transport.

Bordé par les collines de Town Belt, le centre-ville de 2,5 km de diamètre est à taille humaine et construit sur un relief plat. C'est pourquoi je vais vous présenter les options alternatives à la marche pour circuler dans Wellington et j'aborderais l'épineuse question du stationnement payant avant de conclure.

Les plus observateurs remarqueront quelques feux de circulation dont le bonhomme lumineux est remplacé par un guerrier maori, mais l'exploration de Wellington ne présente de défis que si l'on est désorganisé.

Circuler en voiture dans la ville

La circulation dans la capitale n'est pas compliquée à proprement parler, mais certaines rues fortement inclinées sont étroites et le visiteur peu familier avec la conduite à gauche sera vite paniqué, surtout s'il vient de passer des jours entiers à rouler seul en province !

Par ailleurs, il n'est pas toujours aisé de se garer au milieu de la circulation dans le centre et je conseille dans la mesure du possible de louer un hébergement avec un parking compris pour se faciliter l'existence.

Si votre véhicule peut rester au garage la plupart du temps, il retrouve son utilité dès lors qu'il faut s'éloigner du centre pour gagner les quartiers situés dans les hauteurs comme Kelburn, Karori ou le Mt Victoria.

Restituer sa voiture de location en arrivant à Wellington pour faire des économies est souvent préjudiciable en matière d'autonomie et limite les déplacements au risque de passer à côté de visites originales.

Manoeuvrer en camping-car

L'équation est déjà plus simple, car je déconseille purement et simplement la conduite de camping-cars dans le CBD à l'exception toutefois des vans et autres modèles compacts et faciles à manoeuvrer qui ne dépassent pas des places de stationnement.

L'idéal consiste à garer son véhicule dans le Cuba St Car Park payant situé en plein centre-ville s'il reste des places, car neuf emplacements sont proposés, ce qui implique de prévoir une arrivée en milieu de matinée. Gardez à l'esprit que ces places ne permettent pas de se raccorder au secteur !

Un autre emplacement privilégié payant se trouve sur Waterfront au Barnett St car park qui accepte exclusivement les véhicules autonomes (self-contained). On y stationne toute la semaine en dehors des samedis où il faut décamper sans traîner pour céder la place aux stands du marché !

Si ces parkings affichent complet (souvent la règle en haute saison) il faut se rabattre sur l'application mobile campermate pour dénicher des stationnements plus excentrés et emprunter l'excellent réseau de transports publics pour rejoindre le centre-ville.

Circuler en transport public (autobus)

Réputé plus fiable que celui d'Auckland, le réseau de bus de Wellington est très étendu et dessert le centre comme les quartiers environnants. Le site Internet de Metlink communique en temps réel sur l'état des lignes et mentionne les horaires.

Le dernier trolleybus est parti à la casse en 2017 et ce service inventé en 1924 à cessé définitivement d'opérer à Wellington.

Les paiements en espèces qui sont acceptés à bord (pas de paiement sans contact avec CB néanmoins) feront l'affaire pour un simple trajet. Mais pour explorer la ville, il vaut mieux se procurer une carte pass à la journée (à acheter en payant en cash avec l'appoint auprès du conducteur) qui sera valable pour un adulte et un mineur de moins de 16 ans.

Circuler à vélo

Je ne vous recommande évidemment pas le vélo si vous prévoyez de gravir les pentes raides de Kelburn ou de Mt Victoria ! En revanche, des pistes cyclables sont aménagées dans le centre-ville, mais encore faut-il disposer d'un vélo pour les emprunter !

Les services de location de vélos en libre-service se succèdent et ferment les uns après les autres à l'instar d'Onzo dont les deux-roues finissaient dans le port ou dans des coins perdus.

Renseignez-vous durant votre séjour sur place, car pour ma part je me refuse à recommander des services qui vont fermer ou changer de nom.

Comment régler le stationnement payant ?

Si l'on se gare gratuitement dans les quartiers périphériques, le stationnement très convoité est payant dans le centre-ville et coûte environ 5 $ par heure.

Fort heureusement, le stationnement sur la chaussée demeure gratuit entre 20h et 8h du matin et l'on trouve des parkings couverts ou souterrains « Pay by Space » qui facturent par tranche de 12h.

On trouve des parkings sur Oriental Parade, Kent Terrace, Cambridge Terrace, Thorndon Quay, Hutt Road, Kelburn Parade ...

D'un point de vue touristique, je conseille de réserver un hébergement avec un parking inclus pour éviter le stress de la conduite à gauche en ville.

Toutefois, si vous souhaitez tenir le volant malgré tout, mieux vaut savoir à l'avance comment payer pour se garer.

L'application mobile « PayMyPark » vous indique les emplacements libres en ville. S'il est parfois discret, vous remarquerez un numéro inscrit sur le sol pour chaque emplacement de stationnement. Une fois garé, renseignez cette référence dans l'application et payez simplement par carte bancaire.

C'est un jeu d'enfant, mais il faut savoir que le temps décompté débute dès que l'on se gare sur la place et non après le paiement, alors ne traînez pas !

Notez par ailleurs que l'on peut se garer sur ces places en campervan du moment que le véhicule ne dépasse pas sur la voie et que l'on ne passe pas la nuit à bord naturellement.

Le ferry a toujours été la solution privilégiée par les kiwis pour franchir le détroit de Cook. Le ferry permet en outre d'embarquer un véhicule en soute et il suffit de trois heures et demie de navigation pour parcourir les 70 km qui séparent Wellington du port de Picton sur l'île du sud.

Deux compagnies concurrentes se partagent le marché, mais la réservation avec des prix fixes toute l'année ne présente aucune difficulté. Votre choix se portera d'abord sur les horaires plutôt que sur les tarifs assez semblables.

Mais s'il faut absolument comparer, sachez que la compagnie Interislander dispose de ferries plus récents, confortables et rapides (3h en moyenne).

Le départ à Wellington se fait au niveau de l'embarcadère d'Aotea Quay que l'on rejoint exclusivement en transport.

Bluebridge Cook Strait Ferries est le challenger avec ses navires plus petits, plus lents et moins confortables.

La compagnie compense ces points faibles avec des billets plus économiques et un point d'embarquement au Glasgow Wharf de Waterloo Quay bien plus accessible, car situé à deux pas du centre-ville.

Pour une première traversée, autant payer un peu plus cher pour vivre l'expérience dans des conditions idéales, car l'arrivée dans les Marlborough Sounds est sensationnelle. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter notre guide complet sur les traversées en ferry de Nouvelle-Zélande.

À seulement 8 km du centre-ville, l'aéroport de Wellington accueille quelques vols internationaux. Mais il dessert aussi l'ensemble de la Nouvelle-Zélande, ce qui permet aux voyageurs de rejoindre Nelson, Blenheim et même Picton en temps record.

Voici d'ailleurs les temps de trajets de ces vols qui intéresseront les visiteurs qui hésitent à prendre le ferry et la différence saute aux yeux : l'aéroport permet d'économiser presque 3h de trajet pour un budget à peine plus élevé.

Toutefois, l'avion ne permet pas de profiter de la navigation exceptionnelle dans les Marlborough Sounds.

Plus problématique encore : la nécessité de changer de véhicule en cours de séjour multiplie les états des lieux et le temps perdu en agence et dans l'aéroport fait relativiser celui gagné dans les airs.

Par conséquent, si je ne recommande pas l'avion pour un premier séjour en Nouvelle-Zélande, la solution est à considérer lors d'un second voyage pour sauter des étapes déjà faites.

Rejoindre l'aéroport en voiture

Un quart d'heure suffit pour rejoindre l'aéroport de Wellington en voiture si l'on emprunte le tunnel du Mt Victoria, mais ne soyez pas surpris d'entendre des coups de klaxon durant sa traversée : il s'agit d'une coutume qui remonte à la rivalité entre immigrants grecs et italiens dans les années 50.

Prévoyez toutefois suffisamment de temps pour restituer la voiture de location sans faire la course avant de vous faire déposer devant le hall des départs en navette de l'agence.

Rejoindre l'aéroport en taxi

Uber comme le taxi sont des solutions également envisageables, même si la pertinence du VTC comparé à un trajet en bus plus économique se discute âprement, car il n'y a que 8 km entre l'aéroport et le centre-ville !

Mais si vous avez beaucoup de bagages à transporter dans un coffre, alors le taxi est envisageable. Comptez 40 à 50 $ pour le trajet vers l'aéroport et voici les principales compagnies pour réserver.

Rejoindre l'aéroport en bus

Si vous avez déjà restitué votre voiture et souhaitez un mode de transport économique, alors le bus est imbattable pour rejoindre l'aéroport !

Sachez qu'il existe une ligne dédiée rapide avec seulement huit arrêts en chemin. Empruntez l'Airport Express Bus (ligne AX) au départ de la gare ou à partir d'une station de Courtenay ou Lambton Quay avec un départ toutes les 10-20 minutes en moyenne.

Comptez une bonne demi-heure de trajet pour l'intégralité du parcours si vous embarquez à la gare de Wellington (profitez du WiFi et des chargeurs USB à bord).

Étape incontournable pour relier les deux grandes îles de Nouvelle-Zélande, Wellington fait l'unanimité chez Kiwipal et surclasse même Auckland dont le centre-ville n'a pas autant de charme.

On objectera que la capitale des Néo-Zélandais occupe la 15e place dans le classement Mercer des villes les plus agréables du monde. Une excellente note toutefois bien éloignée de celle Auckland qui truste la seconde place depuis des lustres.

Toutefois, la qualité des écoles et d'autres considérations secondaires sont sans importance pour un visiteur de passage !

D'un point de vue touristique, Wellington offre un visage plus séduisant pour un court séjour, et voilà pourquoi certains voyageurs regrettent amèrement de l'avoir visité au pas de course avant de prendre le ferry.

Certes, il y a ce vent qui décoiffe un jour sur deux, mais vous ne le subirez pas constamment lors de vos visites, et le Te Papa reste une valeur sûre si la météo ce dégrade. Ce musée justifie d'ailleurs à lui seul un séjour dans la capitale !

En réalité, il sera surtout difficile de concevoir un itinéraire efficace tant les activités sont nombreuses. L'agence locale sélectionnée par Kiwipal se fera un plaisir de vous aider et pourra vous conseiller des excursions dans les environs de Wellington.

Car en plus d'être une métropole, Wellington est surtout une vaste région éponyme qui remonte jusqu'aux vignobles de Martinborough et possède une Wairarapa Coast sauvage avec des colonies d'otaries qui se prélassent près des phares de Castlepoint ou de Cape Palliser.

Merci d'avoir lu ce guide de Wellington, je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me solliciter !

Écrit par Guillaume Un article de Guillaume Guillaume Email Facebook Twitter

Expert Nouvelle-Zélande