Guide des visites
Ce guide complet vous explique comment se rendre à French Pass, une étape qui figure dans nos circuits Kiwipal à personnaliser.
Un aventure au départ d'Havelock
Comme souvent en Nouvelle-Zélande, le spectacle est sur la route avec des paysages de rêve qui se renouvellent à l'infini. French Pass ne fait pas exception à la règle, avec un parcours magnifique au coeur des Marlborough Sounds.
Le circuit en voiture débute à Pelorus Bridge, un lieu de tournage de la trilogie du Hobbit de Peter Jackson, avant de grimper dans les collines pour atteindre des points de vue spectaculaires sur la mer de Tasman.
Le reste de la journée enchaîne les escales pour suivre de courtes, mais belles randonnées qui mènent à des plages de rêve pratiquement inconnues des touristes.
Une route qui s'achève au village de French Pass, un petit paradis perdu précédé par le redoutable détroit du même nom qui sépare D’Urville Island et la pointe nord de l'île du Sud.
Ici, la population se déplace essentiellement en bateau et vit de l'élevage des moutons qui se promènent en liberté à flanc de colline.
En définitive, il faudra compter quatre heures de trajet aller-retour pour sortir des sentiers battus et découvrir une région exceptionnelle, bien éloignée de l'agitation des ports de Nelson ou Picton.
Vous devrez vous aventurer sur une route de gravier, mais serez récompensé au centuple pour vos efforts, à condition de vous lever suffisamment tôt pour avoir le temps de tout faire !
La solution idéale consiste à loger la veille à Havelock, un village dotée d'une marina ouverte sur le Pelorus Sound et spécialisée dans l'élevage de moules géantes que l'on déguste à toutes les sauces au Mussel Pot, un kitchissime mais excellent restaurant sur la rue principale.
Restaurant | Mussel Pot |
Adresse | 73 Main Road, Havelock |
Téléphone | 64 3-574 2824 |
Réservations | Site officiel |
Vous serez alors reposé et en forme pour attaquer une grande journée d'exploration jusqu'à French Pass, après avoir fait le plein d'essence bien entendu, pour éviter la panne au milieu de nulle part.
Pelorus Bridge dans la trilogie du Hobbit
Première escale au Pelorus Bridge à une vingtaine de kilomètres d'Havelock où se trouve le célèbre lieu de tournage de la trilogie du Hobbit où fut filmée la scène de l'évasion des nains en tonneaux dans la « Désolation de Smaug ».
Pour attaquer la visite dans les meilleures conditions, je suggère d'aller se garer au Pelorus Bridge (Kahikatea Flat) Campground où se trouve un café qui ouvre dès 8h du matin pour servir les petits déjeuners aux vacanciers et backpackers.
Ce sera surtout l'occasion d'acheter des sandwichs si vous n'avez pas visité le supermarché Foursquare d'Havelock la veille.
Café | Plorus Bridge Cafe |
Adresse | 5949 State Highway 6 RD2 Rai Valley |
Horaires en semaine | De 08:00 à 16:00 |
Horaire du weekend | De 08:00 à 16:00 |
Il existe un vaste réseau de randonnées au départ du camping et la carte du Département de la Conservation est des plus déroutantes.
Certains d'entre vous chercheront le pont suspendu mentionné dans certains guides de voyage, mais il se rencontre sur « Circle Walk », une randonnée de 45 minutes qui franchit la rivière Rai, au demeurant très belle, mais qui n'est pas celle où fut tourné le film de Peter Jackson.
Pour vous simplifier la vie, je vais vous présenter les deux meilleurs points de vue sur la rivière Pelorus, libre à vous de tous les visiter où de vous contenter d'un seul, selon votre degré de passion pour le monde de Tolkien.
Visite depuis Pelorus Bridge
Pour rejoindre ce premier point de vue, il suffit de se rendre directement au pont construit en 1885 qui enjambe la Pelorus River à quelques pas du camping.
Il faut pour cela traverser la route en prenant garde à ne pas se faire renverser ! Un passage pour piéton a été aménagé sur le pont, et de là vous reconnaîtrez sans peine le décor naturel admiré au cinéma.
Le lieu est populaire, et il n'est pas rare d'assister à des plongeons dans la rivière du haut du pont, malgré la présence d'un panneau d'avertissement décourageant fermement cette pratique.
Au coeur de l'été, l'eau turquoise agit comme un aimant, mais inutile de risquer l'accident grave pour en profiter (quelques inconscients se sont tués en plongeant du pont par le passé.)
Un sentier permet de rejoindre les rochers qui bordent la rivière et si l'on peut aisément mettre les pieds dans l'eau, celle-ci est si fraîche que seuls les plus téméraires auront finalement le courage de s'y baigner entièrement.
Les sandflies sont souvent de la partie, alors n’oubliez pas de mettre du répulsif avant d'attaquer la visite.
Visite depuis Totara Walk
Le second point de vue se trouve au terme d'une courte marche sur le sentier de Totara Walk qui débute avant le pont et traverse une forêt d'arbres à fougère ou résonne le chant des tui, fantails et autres kererus qui nichent dans la canopée.
L'immersion dans la nature est bien meilleure, car l'on se trouve hors de portée du bruit de la route. En revanche la rivière comporte moins de rochers qu'au niveau du pont et l'on peine à reconnaître le décor du film.
Le cadre n'en est pas moins idyllique et l'on peine à imagine que c'est ici que les tribus maories Ngati Kuia et Ngati Apa se sont entretuées en laissant la région pratiquement déserte à l'arrivée des colons occidentaux.
En définitive, ce sera une escale rapide dans un lieu d’autant plus fréquenté qu’il est facile d'accès et popularisé par le décor du Hobbit. Pelorus Bridge est néanmoins désert aux premières heures de la journée comme en basse saison.
Une autre rivière à Arrowtown à servi de lieu de tournage mais pour le premiet volet du Seigneur des anneaux.
Je vous avais promis un voyage hors de sentiers battus, alors il est tant d'entrer dans le vif du sujet en attaquant les 70 km qui nous séparent de French Pass !
Cap sur Ōkiwi Bay
Le Marlborough nous avait habitués à des collines brûlées par le soleil comme à Blenheim, mais la Rai Valley qui reçoit plus de précipitation offre un panorama d'un vert éclatant avec des sommets en forme de cône et recouverts de forêts.
Vous allez laisser la State Highway 6 qui file vers Nelson pour traverser la vallée en direction des collines. Et même si la route semble en bon état, elle comporte quelques nids de poule disséminés aléatoirement et susceptibles d'endommager sérieusement votre bas de caisse si vous roulez trop vite !
Il n'y a déjà pratiquement plus personne sur la route, et l'ascension dans les collines s'amorce avec son lot de zigzags durant un petit quart d'heure avant de rejoindre la seconde randonnée de la journée.
Exploration de Goat Hill Track
La route qui monte offre peu d'occasions de s'arrêter, encore moins de faire demi-tour, alors guettez bien le panneau du Département de la Conservation qui précède le tout petit parking de Goat Hill Track.
Point de chèvres (goat en anglais) ici, mais un sentier étroit dans une forêt de rātās dont il faut souvent esquiver les branches.
Un quart d'heure de marche plus tard et vous voilà devant le premier panorama en altitude qui s'ouvre sur la mer. Un banc permet d'admirer tranquillement le paysage et le sentier semble continuer...
Toutefois, je ne vous encourage pas à poursuivre le sentier au-delà du point de vue, car nous sommes en réalité au terme d'une randonnée qui part d'Ōkiwi Bay, notre prochaine escale.
Le panorama que vous avez sous les yeux récompense en réalité les marcheurs qui ont souffert durant une heure pour gravir les 395 mètres de la colline (vous avez quelque peu triché sans le savoir).
Découverte d'Ōkiwi Bay
De retour au parking, il suffit de suivre la route qui descend la colline durant dix minutes jusqu'à Ōkiwi Bay et son ancien comptoir de baleiniers qui vit l'arrivée des premiers colons au 18e siècle.
Le petit village accueille désormais les vacanciers de Wellington qui possèdent une résidence secondaire et viennent pour la pêche et la plongée dans une mer ou l'on côtoie parfois des orques.
C'est l'occasion de se dégourdir les jambes quelques instants sur le rivage avant d'entamer la partie la plus exaltante du trajet vers French Pass !
La route paradisiaque vers French Pass
La route repart en zigzag dans les collines recouvertes de forêts, et le premier point de vue spectaculaire sur Squally Cove apparaît après un bon quart d'heure. À compter de cet instant, vous allez changer d'univers et je n'aurais plus vraiment besoin de vous donner des consignes pour faire halte.
La vue est totalement dégagée sur des collines qui furent déboisées jadis pour créer des pâturages. Désormais, la route ne sera plus qu'une succession ininterrompue de paysages grandioses.
La plus belle vue de la journée
Avancez tranquillement jusqu'au parking du « Memorial Picnic Ground » et grimpez la pente à pied jusqu'au monument qui rend hommage aux ouvriers qui ont tracé la route en 1956, l'une des plus belles de Nouvelle-Zélande.
Le relief du pays complique considérablement le tracé des routes, et certaines d’entre elles notamment au Milford Sound ou au Doubtful Sound ont exigé des décennies de travaux.
De là, vous profitez d'un panorama sur pratiquement 360° avec la mer de Tasman d'un côté et les criques des Marlborough Sounds de l'autre.
Aucune photo ne peut rendre justice à la beauté de ce paysage, encore moins reproduire l'impression d'immensité qui s'en dégage et qui marque à vie.
Regardez tout de même où vous mettez les pieds pour ne pas trébucher sur la tombe de Len (un habitant de la région) ni marcher dans une bouse de vache.
Le trajet à flanc de collines
Le reste du trajet en voiture se déroule à flanc de colline et le goudron cède la place au gravier sans que des barrières s'interposent entre votre véhicule et le vide.
Autant dire qu'il faut concentrer toute son attention sur la conduite et réduire sa vitesse pour ne pas déraper ni prendre le risque de percuter un mouton qui se promène tranquillement sur la voie.
Soyez particulièrement vigilant lorsque vous abordez les virages dénués de visibilité, car vous n'avez pas le droit à l'erreur !
Pour admirer le paysage sans se mettre en danger, il vaut mieux prendre le temps de se garer, alors ne laissez pas passer les occasions de s'arrêter ou gardez-les en tête pour en profiter lors du trajet retour.
Il serait tentant de gravir les collines, mais il s'agit souvent de pâturages privés. Il est toutefois possible de longer des barbelés ou d'emprunter à pied des routes secondaires pour rejoindre des points de vue spectaculaires.
Ne vous trompez pas d'itinéraire !
La route conduit ensuite à une fourche qui mène à Cissy Bay, Port Ligar et Bulwer d'un côté et French Pass de l'autre.
Cet article étant consacré à French Pass, le choix semble évident, mais les autres destinations sont tout aussi belles et elles s'offrent aussi à vous si vous disposez de suffisamment de temps libre.
Les cinq derniers kilomètres avant le détroit de French Pass se déroulent sur une voie privée occasionnellement fermée par une barrière.
Ne vous laissez pas intimider, car il s'agit avant tout de ne pas laisser filer le bétail et le passage est autorisé si vous refermez bien derrière-vous.
Arrivée au redoutable détroit
À partir d'un petit parking indiqué par un panneau du Département de la Conservation, dix minutes suffisent pour rejoindre un point de vue sur le célèbre détroit de French Pass.
Les vagues forment des remous étranges et si le cadre est magnifique, on distingue des tourbillons et l'on commence à deviner pourquoi les marins redoutent la navigation dans ces eaux agitées.
L'intégralité de French Pass Lookout Track se déroule en descente dans une forêt à flanc de colline qu'il faudra naturellement remonter par la suite !
Même si la marche est courte, vous seriez bien inspiré de ne pas partir les mains dans les poches, d'autant que la visite sera certainement plus longue que prévu...
French Pass Passage et ses tourbillons
Si vous avez lu notre guide sur Castlepoint, vous savez déjà qu'une légende maorie évoque la rencontre entre le navigateur Kupe et une pieuvre géante. L'affrontement fut si violent qu'il modifia le relief et donna naissance aux Marlborough Sounds.
Épuisé, mais victorieux, Kupe envoya son fidèle cormoran Te Kawau-a-Toru pour explorer les environs à la recherche de nourriture, mais l'oiseau se brisa une aile et se noya emporté par les flots.
L'eau file à 8 noeuds, ce qui correspond environ à 16 fois la vitesse de pointe d'un nageur olympique !
Autrement dit, le danger du détroit était déjà connu des Maoris et l'on y trouve les courants marins les plus rapides de Nouvelle-Zélande, capable d'assommer les poissons qui s'y risquent !
De nombreux récifs et des hauts fonds sont parsemés de puits où les différences de marées d'un bord à l'autre du détroit engendrent de véritables tourbillons.
Trois apprentis plongeurs ont trouvés la mort ici en 2001 et l'ordinateur de plongée retrouvé sur l'un des corps révéla qu'il avait été aspiré à 90 mètres de profondeur, une hauteur équivalente à un immeuble de 25 étages !
Si la navigation à moteur réduit les risques, la traversée de French Pass n'est pas une partie de plaisir et impose de connaître la manoeuvre par coeur pour s'en tirer indemne.
Après tout ce temps passé sur la route au soleil, ce n'est pas l'endroit rêvé pour une baignade, mais ne vous découragez pas, car la plage de Man-O-War Bay est proche.
La plage de Man-O-War Bay (Paharakeke)
Du point de vue sur le détroit, il suffit d'emprunter le sentier de Beach Track pour rejoindre une plage en contrebas dont on perçoit déjà le bruit des vagues. Soyez prudent durant la descente, car la fin du parcours est relativement accidentée.
La crique de Man-O-War est à l'abri du courant puissant de French Pass et son sable dont la teinte tire vers l'orange préfigure déjà les plages paradisiaques d'Abel Tasman et de Golden Bay.
La baignade dans l'eau turquoise à la pureté cristalline est envisageable, mais à condition de ne pas s'éloigner de zone ou l'on a de l'eau jusqu'à la taille.
L'exploration avec prudence des rochers de la plage est une activité recommandée, car les strates de sédiments font penser aux Pancake Rocks de la West Coast.
Prenez le temps qu'il faut pour savourer ces instants magiques, quitte à pique-niquer sur le sable avant de remonter au parking, car il reste encore deux étapes fantastiques pour achever la visite de French Pass.
Visite de la pointe de French Pass
Avant de rejoindre le village de French Pass, vous trouverez un dernier parking avec un monument qui commémore la traversée du détroit par le navigateur français Jules Dumont d'Urville en 1827 à bord de son Astrobale qui faillit sombrer corps et biens.
Une promenade vous mènera ensuite à Collinet Point Lookout, un promontoire qui marque l'extrémité du Sound face à D'Urville Island (Rangitoto ki te tonga) et d'où l'on aperçoit parfois des baleines à bosse.
Ce sera l'occasion d'admirer French Pass sous un autre angle, avec l'ouverture sur le détroit de Cook qu'empruntent les ferries en partance pour l'île du Nord.
Rencontre avec Pelorus Jack
C'est pourtant la statue d'un dauphin à l'aspect étrange qui monopolise l'attention des rares visiteurs. Il s'agit en réalité d'un Dauphin de Risso, une espèce qui ne nous est pas familière et rarement observée dans les Marlborough Sounds.
Pelorus Jack escorta les navires pendant pratiquement 25 ans à partir de 1888 en les guidant dans French Pass comme s'il connaissait la nature du danger.
Le dauphin qui égayait les matelots devint si populaire dans le pays qu'une Loi fut même promulguée pour le protéger, une première dans le monde.
Le corps inanimé de Pelorus Jack fut retrouvé près de French Pass en 1912, probablement décédé de mort naturelle.
Visite du village de French Pass
Du promontoire, on aperçoit déjà le village de French Pass qui marquera bientôt la fin de notre aventure. Reprenez la route quelques minutes sur la route redevenue goudronnée pour rejoindre ce havre de paix.
La plage de rêve avec son totem maori et son ponton en bois qui s'avance dans Elmslie Bay achève de la plus belle des manières notre découverte de la région.
Je vous invite à avancer sur les planches pour prendre des photos et vous pourrez même vous baigner dans l'eau turquoise si le coeur vous en dit.
Des panneaux font état de la présence de requins, mais aucune attaque sur l'homme n'a jamais été enregistrée ici en 200 ans.
Il s'agit surtout de dissuader les marins qui jettent des restes de poissons par-dessus bord, ce qui pourrait finir par attirer les prédateurs dans les parages.
La visite du village est rapide et aussi incroyable que cela puisse paraître, des gens vivent ici toute l'année. On y trouve même une école et un commerce pour ces habitants qui possèdent souvent leurs navires de plaisance et circulent dans les Marlborough Sound pour aller pêcher ou chasser le cerf.
Vous trouverez des toilettes publiques au camping de French Pass.
Après vous être lamenté sur votre sort, déçu de ne pouvoir rester plus longtemps dans cet endroit magique, mais coupé du monde, il sera temps de rebrousser pour poursuivre votre aventure en Nouvelle-Zélande.
Nos conseils pratiques
French Pass est une alternative intéressante pour les voyageurs qui n'ont pas le temps de suivre la Queen Charlotte Track au départ de Picton (toutes proportions gardées, car un trajet en voiture ne pourra jamais vraiment rivaliser avec une grande randonnée).
Se retrouver seul au monde dans des paysages enchanteurs est l'un des aspects les plus plaisants de cette sortie, mais ce sont surtout les nombreuses escales qui rythment la journée qui donnent satisfaction.
Et si la teinte de l'herbe change au gré des saisons pour passer du vert éclatant du printemps au jaune clair de l'été, French Pass demeure un véritable enchantement toute l'année.
Notre avis sur la route à suivre
Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas d'un simple détour sur la route entre Nelson ou Picton ! Pensez à faire le plein de carburant à l'étape précédente, car la station-service du village de French Pass ne propose que du diesel à prix d'or !
Beaucoup de kilomètres à parcourir, certes, mais la découverte de panoramas nouveaux à chaque virage suffit pour entretenir la motivation.
Il n'en demeure pas moins que quatre heures de conduite peuvent épuiser, et il vaut mieux partager le volant en cédant sa place d'étape en étape.
Je tenais à revenir sur la conduite qui doit être d'autant plus prudente qu'elle se déroule en grande partie sur de la route de gravier.
Rouler à faible allure (25 km/h) suffira à assurer votre sécurité et vous pourrez aisément repérer les occasions de vous arrêter pour admirer le paysage.
En revanche, si vous estimez ne pas avoir suffisamment de temps pour faire le trajet sans vous presser, alors il vaut mieux renoncer à cette visite.
Peut-on passer la nuit à French Pass ?
Bien entendu, l'idéal serait de pouvoir passer la nuit dans les environs pour avoir le temps d'explorer Port Ligar ou le village de Bulwer qui regorgent de panoramas à couper le souffle sur les Marlborough Sounds.
Les voyageurs en camping-car n'auront pas la route facile, mais seront récompensés par la présence d'un camping aussi magnifique que spartiate à French Pass. Les voyageurs en voiture devront chercher les rares chambres disponibles sur Airbnb, mais il faudra souvent venir avec son propre linge de maison.
Camping | French Pass Campsite |
Adresse | French Pass Village, Marlborough |
Information | Site officiel |
Ōkiwi Bay offre une alternative, avec un Holiday Park doté de nombreuses places pour camping-car (avec ou sans prises électriques) et de lodges.
Camping | Ōkiwi Bay Holiday Park | Lodge |
Adresse | 15A Renata Road, Ōkiwi Bay | |
Information | Réservations |
Quoi qu'il en soit, French Pass demeure une merveille cachée de Nouvelle-Zélande, à l'abri pour encore longtemps des autocars de touristes qui sillonnent la région des vignobles autour de Blenheim.
Cette étape méconnue mérite bien quelques efforts, récompensés au centuple par des paysages de rêve !