Guide des visites
Ce guide complet vous présente l'ascension de Peak Hill, la plus belle randonnée du lac Coleridge qui figure dans nos circuits Kiwipal à personnaliser.
Une merveille méconnue du Canterbury
S'il est impossible de classer les paysages de Nouvelle-Zélande en toute objectivité (chaque voyageur ayant ses préférences), on peut cependant affirmer sans se tromper que Lake Coleridge offre l'un des panoramas les plus spectaculaires de tout le pays.
Et pourtant, presque personne ne saurait situer ce lac que l'on confond avec ceux de Wanaka, Hawea ou Queenstown, malgré un emplacement radicalement différent sur l'île du Sud. Une injustice tout à fait inacceptable que je vais m'employer à réparer.
Car niché au cœur d'une vallée glaciaire, le lac Coleridge se trouve en réalité dans la région du Canterbury, à la jonction de plusieurs failles géologiques majeures et proche d'Arthur's Pass et Castle Hill à vol d'oiseau.
Tremblements de terre, tempêtes et éruptions volcaniques ont sculpté la région pendant des millions d'années. De ces bouleversements est né un paysage brut, sauvage... d'une beauté presque irréelle et pourtant très accessible, à une heure de route seulement de Christchurch.
Avec ses 47 km² de superficie, ses 18 km de long et ses 200 m de profondeur (l'équivalent de la tour Montparnasse), le Lake Coleridge ne saurait pourtant rivaliser avec les géants Tekapo et Pukaki.
Néanmoins, ce lac d'altitude, perché à 500 m au-dessus du niveau de la mer et encerclé de montagnes, dégage un charme singulier. Il mérite aisément une place dans le Top 5 de ce que la Nouvelle-Zélande peut offrir en matière de paysages épiques.
Alimenté par plusieurs rivières (Harper, Wilberforce, Acheron et Ryton), le lac Coleridge possède des eaux riches en truites et saumons introduits par les colons britanniques. Ce qui en fait un paradis pour les pêcheurs de la région qui organisent des compétitions en août.
Au pied des chaînes de montagnes Torlesse et Mt Hutt, à la frontière de la mythique Arthur's Pass, le lac est également relié à la première centrale hydroélectrique du pays, ouverte au début de la Première Guerre mondiale pour déployer enfin l'électricité dans toute la région.
Voilà pour la petite histoire, car je n'ai évidemment pas prévu de vous emmener visiter une centrale électrique. À la place, je propose plutôt l'ascension de Peak Hill, une colline majestueuse qui surplombe le lac et offre une vue à 360° dont la beauté dépasse tout ce que vous avez pu voir ailleurs dans le pays.
Une randonnée à couper le souffle, au sens propre comme au figuré, que je vais présenter en détail en évoquant l'histoire de la région. Et si vos jambes le permettent, je vous indiquerais ensuite un second point de vue magnifique sur le lac. Alors, sortez vos chaussures de randonnée, attrapez vos bâtons de marche, et suivez le guide !
L'ascension de Peak Hill
Le randonneur consciencieux qui consulte le site du Département de la Conservation risque de se décourager en constatant que l'ascension de Peak Hill est classée dans la catégorie « Expert ». Mais attendez un instant avant de prendre la poudre d'escampette vers Christchurch.
Car comme souvent en Nouvelle-Zélande, la classification du DOC demande à être étudiée pour évaluer le véritable niveau de difficulté et déterminer si vous êtes en mesure de relever le challenge ou non.
En réalité, nous parlons ici d'une boucle de six kilomètres, à parcourir en trois ou quatre heures. Les randonneurs un peu aguerris auront tout de suite deviné de quoi il retourne : un tel ratio distance/durée implique forcément un dénivelé conséquent !
En l'occurrence, le dénivelé de 659 mètres est peut-être impressionnant, mais il n'est pas insurmontable pour autant. Il se déroule néanmoins sur un sentier à peine formé, et constamment exposé aux éléments.
Sur ce type de parcours, on progresse lentement et l'on redescend à peine plus vite. Si vous avez passé la quarantaine, et que vos genoux ne sont plus les amortisseurs d'autrefois, vous devinerez aussitôt que les bâtons de randonnée sont fortement recommandés !
À titre personnel, je considère que la randonnée comme plutôt abordable par un jeune adulte sportif ou même un senior en forme.
La piste glisse doucement vers la catégorie « intermédiaire » à partir de la trentaine (si l'on est sportif), et devient exigeante au-delà. Rien de bien méchant pour tout marcheur un tantinet en forme, et même les seniors sont capables d'en venir à bout avec un peu de volonté.
Mais disons-le franchement : si vous êtes essoufflé après avoir monté 5-6 étages à pied, quel que soit votre âge, ou si votre activité physique se résume à courir vingt minutes le dimanche (quand il ne pleut pas), vous risquez de payer l'aventure avec des courbatures sévères.
Voilà pour l'introduction sans langue de bois. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, encore faut-il se demander à quelle période l'ascension est envisageable, et à fortiori sans risque.
Quand attaquer la randonnée ?
Le Lake Coleridge est un lac d'altitude, et cela se ressent dès l'aube, même en été. L'air du matin est vif, presque mordant, avant que la chaleur ne s'installe et pousse le thermomètre jusqu'à 30 °C dans l'après-midi.
En revanche, en dehors de la saison estivale, les sommets environnants se couvrent de neige et certaines parties du lac gèlent, au point d'autoriser la pratique du patin à glace ! Certes, le paysage gagne en majesté, mais le sentier de Peak Hill masqué par la neige devient glissant, et bien trop périlleux, même avec des crampons.
La randonnée n'est réellement praticable que de novembre à avril.
En dehors de cette période, plusieurs accidents graves ont déjà été rapportés. Pour ne rien arranger, la couverture téléphonique est très limitée et l'on sera enclin à la prudence.
Le scénario idéal consiste donc à guetter une journée bien dégagée en s'assurant qu'il n'a pas plu la veille. Il faudra sans doute croiser les doigts jusqu'à la dernière minute (surtout dans le Canterbury), et composer avec le vent du nord-ouest qui souffle en rafales.
Vous l'aurez compris, la randonnée de Peak Hill ne s'improvise guère. L'effort consenti est cependant largement récompensé une fois que l'on atteint le sommet ! Alors, pour vous aider à déterminer si cette aventure est dans vos cordes, voici une présentation détaillée du parcours.
Début du parcours
Totalement oubliée des guides de voyages, l'Algidus Road qui mène à Lake Coleridge depuis Rakaia Gorge est une petite merveille à elle seule. On pouvait craindre le pire en circulant dans l'arrière-pays, mais on peut l'emprunter aussi bien en voiture qu'en camping-car.
Ceci dit, si la route principale jusqu'au village de Lake Coleridge est goudronnée, on bascule sur de la route de gravier dès que l'on met le cap sur Peak Hill. Une gravel road tout à fait jouable, à condition de lever le pied de l'accélérateur.
À ce propos, j'ai mentionné le village de Lake Coleridge seulement pour la forme, car vous n'avez aucune raison de faire le détour. Il n'y a ni station-service, ni commerce sur place et seulement des toilettes publiques et quelques propriétés appartenant aux éleveurs de la région.
Le paysage est d'ailleurs conforme à l'idée que l'on se fait du Canterbury agricole, avec de vastes plaines bordées de haies où gambadent des milliers de moutons. Un cadre qui n'a guère changé depuis l'installation des premiers colons au milieu du XIXe siècle.
À dix kilomètres du village se trouve un panneau du DOC qui signale le départ officiel de la piste. La dimension plus que réduite du stationnement sur l'herbe (quelques véhicules tout au plus) suffit pour comprendre que l'on ne sera pas sur autoroute à touristes comme au Tongariro Crossing.
Une carte topographique rudimentaire souligne que cette randonnée ne s'improvise pas. Car même si les premiers pas se font en douceur le long d'une clôture qui traverse un paddock, on passe aux choses sérieuses juste après.
Pour rejoindre le sommet, il va falloir grimper en suivant les habituels piquets orangés qui servent de repère.
C'est donc le moment opportun pour vérifier votre équipement ! Chaussures de randonnée obligatoires, bâtons… et bien sûr un sac à dos avec des snacks pour soutenir l'effort (éventuellement le pique-nique) et surtout de l'eau en quantité.
L'imperméable de secours est toujours conseillé, même si le ciel est bleu et sans un nuage. J'ai si souvent rabâché ce conseil sur Kiwipal, et j'espère ne pas vous casser les pieds en soulignant à quel point la météo évolue vite en Nouvelle-Zélande !
N'oubliez pas non plus de prévenir quelqu'un de votre itinéraire. C'est une précaution élémentaire quand on s'aventure sur des parcours isolés comme celui-ci. Nous ne sommes pas loin d'un village, mais je vous conseille de remplir le formulaire « Outdoor Intention » d'Adventure Smart pour partir l'esprit léger.
L'ascension de la colline
J'espère que vous avez bien profité de la mise en jambe, car le reste du parcours sera raide dès le début de la pente, et vous allez vite vous essouffler si vous ne trouvez pas votre rythme.
Certes, le sentier balisé est globalement facile à suivre, mais il est étroit, et il arrive qu'on le perde brièvement en cherchant la meilleure trajectoire entre les herbes hautes.
Il faut aussi composer avec les matagouris, ces buissons piquants qui griffent les mollets et déchirent aisément les vêtements techniques si l'on n'y prend garde en s'adonnant au hors-piste.
Et puis, l'essentiel du chemin qui mêle gravillons et terre sèche se révèle franchement glissant par temps sec, ou boueux après la pluie. Rien de dangereux si l'on reste concentré, mais les bâtons sont très utiles pour rétablir son équilibre ou chercher des appuis.
Quid du vertige ? C'est une question que l'on se pose souvent après avoir visionné une vidéo de la randonnée ou étudié les photos sur Kiwipal.
Heureusement, si une section possède une pente abrupte, elle coïncide justement avec une piste élargie, où l'on progresse suffisamment loin du bord.
Le passage en question se trouve juste après le premier faux sommet. Et finalement, la progression qui semblait très intimidante en visionnant les images se révèle paradoxalement comme la plus aisée de tout le parcours !
Si toutefois la perspective de marcher près du vide est inconcevable, sachez qu'il est possible de s'arrêter juste avant. Certes, vous ne bénéficierez pas de la vue imprenable au sommet, mais le panorama est déjà sensationnel avec une vue dégagée sur le lac Coleridge et les méandres de la rivière Rakaia.
(photo:7956) Zone panneau intermédiaire
Cet emplacement est d'ailleurs repérable à son panneau du DOC qui explique que les Māori appelaient le lac Whakamatau (c.-à-d. littéralement « le lieu de la mise à l'épreuve »).
Lake Coleridge était une étape stratégique pour se ravitailler, notamment en pêchant des anguilles, avant de poursuivre la route vers Hāwea et ses moas.
Évidemment, si vous n'avez pas la peur du vide, vous pouvez dépasser la crête pour attaquer une nouvelle section au milieu des herbes hautes. Cette fois, le dénivelé devient plus raide, pour ce qui s'apparente à un chemin de chèvre, abrupt, exposé.
Rien d'extrême pour autant, mais une fatigue qui commence à se faire sentir, surtout si l'on grimpe pas à pas en plein soleil. Le soleil cogne et le souffle devient court. Ce dernier tronçon semble n'en pas finir et l'on progresse tête baissée en serrant les dents.
Il faut simplement tenir bon, car le sommet est bientôt là et l'on ne découvrira pas le panorama dans sa totalité tant que l'on n'aura pas franchi les derniers mètres sous les bourrasques de plus en plus puissantes.
L'arrivée au sommet
Le sommet de Peak Hill culmine à 1240 m. Mais en réalité, nous avons affronté « seulement » 659 m de dénivelé, en partant des 590 m d'altitude de la vallée... mais peu importe les chiffres, et place au spectacle !
La vue panoramique est spectaculaire, presque irréelle. D'un seul regard, on embrasse le lac Coleridge qui scintille en contrebas, les méandres de la rivière Rakaia, et surtout les Alpes du Sud qui s'étendent à perte de vue avec la majestueuse chaîne des Arrowsmith Range et les monts Whitcombe ou Oakden encore enneigés.
Un petit panneau d'information vous aide à repérer les lieux et à imaginer le paysage tel qu'il était il y a deux millions d'années, lorsque quelques pics émergeaient seulement d'un gigantesque glacier.
Depuis, l'érosion et la fonte ont fait leur œuvre, sculptant ce décor sublime, presque trop parfait pour être vrai.
En tout cas, vous pouvez suivre la tradition en déposant un caillou sur le cairn du sommet. L'empilement sert aussi d'abri précaire contre le vent et fournit parfois suffisamment d'ombre pour déguster un sandwich et étudier la carte tranquillement.
Car en observant le tracé, vous découvrirez qu'il est possible de redescendre sans forcément rebrousser chemin. La Peak Hill Loop Track contourne la colline par l'arrière, ce qui rallonge le parcours d'environ trois kilomètres, mais avec un dénivelé plus progressif.
Sur cette extension, il n'y a cependant aucun nouveau panorama à espérer, mais quelques gentianes alpines à observer selon la saison.
Il faut donc choisir entre un supplément de kilomètres pour épargner ses genoux, ou une descente plus raide, mais plus rapide.
Gardez simplement à l'esprit que la descente sera plus délicate que la montée si vos articulations ne sont plus toutes jeunes. Dans ce cas, il faudra prendre son temps et s'aider au maximum de ses bâtons.
De retour au parking, votre véhicule vous attend probablement en plein le soleil. Les premiers moments au volant risquent d'être un peu pénibles, mais vous n'allez pas rouler longtemps avant d'atteindre la prochaine étape.
Visite de Lake Coleridge Intake
Après avoir admiré le lac au sommet de Peak Hill, on pourrait tout à fait prendre le large, partant du principe qu'il n'y a, de toute façon ni commerce ni glacier ambulant dans le coin. Il existe cependant un autre point de vue, facile d'accès, et que je recommande tout particulièrement.
Dix petites minutes en voiture vous séparent seulement de Lake Coleridge Intake. Depuis le parking de Peak Hill Track, il suffit de faire demi-tour sur Algidus Road, avant de bifurquer à droite sur Coleridge Intake Road.
Toute cette portion de route sur sept kilomètres s'effectue sur une piste en gravier facile à suivre, y compris en camping-car.
En chemin, vous repérerez peut-être les panneaux du « Te Araroa Trail », ce sentier mythique qui traverse toute la Nouvelle-Zélande du nord au sud.
Puis la route bordée de pâturages s'achève en cul-de-sac sur un petit parking à deux pas du lac Coleridge. La voie semble pourtant continuer en pente douce, mais prenez garde !
Les deniers mètres qui servaient jadis à mettre les bateaux de pêche à flot s'est effondrée. Avec le soleil de face, il serait facile de ne pas s'en apercevoir, et c'est pourquoi les locaux ont tracé une ligne rose fluorescente à la bombe. À pied, on s'en sort toutefois aisément et l'on rejoint les galets qui bordent le lac.
La vue est sublime, et bien différente de celle offerte tout à l'heure au sommet. Ici, l'eau change de teinte selon la lumière, oscillant entre le bleu acier et le vert émeraude.
Face à nous, Peak Hill ressemble plus à une montagne qu'à une colline, et l'on s'étonne d'en être venu à bout.
À ce stade, libre à vous de reprendre la route ou de prolonger un peu la visite en longeant la berge. Après avoir transpiré sur les pistes comme en voiture, vous ne seriez pas le premier à envisager la baignade.
Cependant, vous remarquerez vite la présence d'une digue et d'un panneau dissuasif interdisant la nage et même la navigation. Lake Coleridge Intake étant l'emplacement où l'on aspire l'eau qui alimente la centrale hydroélectrique !
Comme lac se trouve à 170 mètres au-dessus de la rivière Rakaia, les ingénieurs ont eu l'idée de profiter de ce dénivelé naturel pour acheminer l'eau jusqu'à la centrale. Cet exploit technique au début du XXe siècle permit l'arrivée de l'électricité dans toute la région.
À l'époque, on visitait une maison témoin pour s'émerveiller devant le progrès : lumière à la demande, bouilloire électrique... De la magie en somme, mais aussi un désastre écologique, car les variations du niveau du lac éradiquèrent les forêts de kānukas et rātās qui poussaient alentour.
De nos jours, seules les plantes les plus résistantes comme le taramea ou le matagouri que vous avez découverts sur le sentier de Peak Hill ont survécu.
Point de baignade donc, mais rien ne vous interdit de longer les falaises dans la direction opposée (nord-ouest), en marchant tranquillement sur les galets.
L'eau est fraiche, même en été, mais y tremper simplement les pieds après une randonnée en plein soleil ne présente pas de risque.
Pensez seulement à remettre un peu de crème solaire si vous vous attardez, et restez à bonne distance des falaises, car les chutes de pierre sont fréquentes.
Notre avis sur Lake Coleridge
Quand on découvre Lake Coleridge pour la première fois, on se demande pourquoi un tel endroit ne figure pas en couverture des guides de voyages. On parle tout de même d'un site spectaculaire, à une heure de route à peine de Christchurch, la plus grande ville de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande.
La raison tient en un mot : infrastructure. Aucun commerce, pas de station-service, et quelques locations saisonnières qui se battent en duel, fermées en basse saison qui plus est. Autrement dit, Lake Coleridge est un casse-tête pour de nombreux tour-opérateurs qui n'ont pas envie de se compliquer la vie.
Une fois n'est pas coutume, les voyageurs en camping-car sont un peu mieux lotis pour affronter les coins perdus. Le Harper Campsite permet de passer la nuit gratuitement dans un cadre exceptionnel à l'extrémité du lac.
Il faut cependant accepter des conditions rustiques : toilettes sèches, eau à faire bouillir, pas de réseau, pas de lumière... bref, le genre d'endroit où l'on entend les moutons mâcher la nuit et où l'on écrase des moustiques si l'on allume un écran de smartphone.
Lake Coleridge semble donc condamné à rester dans l'angle mort du tourisme organisé. Pas de services ? Pas de clients. Pas de clients ? Pas de services. Mais est-ce vraiment un problème ? Au contraire !
Oublié les instagrameurs, les autocars qui déversent des flots de touristes bruyants comme à Tekapo ou au Mont Aoraki/Cook. Ce genre d'endroit rayé de la carte est une bénédiction pour qui aspire à sortir des sentiers battus !
Et puis, intégrer Lake Coleridge à un itinéraire n'a rien d'une sinécure pour peu que l'on soit motivé.
En venant (ou en repartant) d'Arthur's Pass, on peut emprunter une route de gravier qui passe par Lake Lyndon. Une voie plus directe que la SH73, sublime, mais praticable seulement en haute saison. Il est aussi possible de faire escale à Rakaia Gorge en dormant à Methven.
Une autre option à considérer consiste à garder cette étape comme un baroud d'honneur, juste avant de rendre le véhicule à Christchurch pour le vol du retour.
Une dernière bouffée d'évasion en somme, pour finir le voyage sur une note sauvage et grandiose, quitte à zapper Akaroa ou carrément Mount Sunday.
En tout cas, maintenant que vous êtes dans la confidence, vous avez une longueur d'avance. À vous de voir si vous avez les jambes pour gravir Peak Hill, et le courage d'aller là où nul ne va.
Et si le cœur vous en dit, mentionnez Lake Coleridge dans votre demande de devis sur Kiwipal. L'agence locale, quant à elle, ne fera pas les gros yeux : elle connaît parfaitement l'endroit, et saura l'intégrer dans un circuit sur mesure !