Coromandel | Quelles visites et activités
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Les visites incontournables de la péninsule de Coromandel.

Guide des visites

Guillaume Le Nistour, certifié expert par l'office de tourisme
Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Ce guide vous présente les merveilles de la péninsule de Coromandel, une destination incontournable qui figure dans les circuits Kiwipal à personnaliser.

Un itinéraire d'aventures

Sans surprise, cette péninsule est l'un des terrains de jeu préféré des Aucklanders.
La péninsule de Coromandel est à deux heures de route d'Auckland.

Bien avant que la Nouvelle-Zélande n'apparaisse sur les cartes, un navigateur polynésien fendait l'océan à bord de Matahorua, une pirogue taillée dans le tronc d'un arbre gigantesque. Guidé par les étoiles, Hei aborda une terre sauvage inexplorée, qui deviendrait plus tard la péninsule de Coromandel.

Ce n'est peut-être qu'une légende, mais les ruines de camps fortifiés révèlent que la tribu Ngāti Hei occupait ces terres, vingt-six générations avant l'arrivée des premiers colons britanniques.

Aujourd'hui, la péninsule de Coromandel est devenue l'une des étapes incontournables de l'île du Nord, avec des plages de rêve, des forêts luxuriantes et de superbes cascades.

Pour de nombreux voyageurs, ce sera souvent le premier contact avec la nature en Nouvelle-Zélande, à deux heures de route à peine d'Auckland, de l'autre côté du golfe de Hauraki.
Si Cathedral Cove attire l'essentiel des visiteurs, il existe pourtant bien d'autres merveilles à découvrir dans la péninsule.
La plage de Cathedral Cove est l'attraction phare de la péninsule.

Hélas, la plupart des touristes étrangers se contentent de visiter Cathedral Cove et Hot Water Beach, deux étapes phares de la péninsule, avant de poursuivre leur route vers Tauranga, Rotorua ou Hobbiton plus au sud. Une approche superficielle pour aborder une région qui recèle pourtant bien d'autres merveilles.

Car avec ses 85 km de long et 40 km de large pour une superficie équivalente à celle de la Guadeloupe, la péninsule regorge de randonnées spectaculaires et de stations balnéaires comme Whitianga, Hahei ou Tairua.

En réalité, il faut prévoir plusieurs jours pour réaliser le tour complet de la péninsule. Une condition essentielle pour avoir le temps de savourer chaque étape en suivant un itinéraire construit sur mesure avec notre agence locale partenaire.

Ces routes côtières sont magnifiques, mais elles demandent aussi de la concentration aux conducteurs.
La péninsule est réputée pour ses routes qui serpentent.

Mais pour être en mesure de choisir les visites et activités qui correspondent à vos envies ou vos capacités physiques, encore faut-il avoir pris connaissance de ce que la péninsule propose. Et voilà pourquoi, je vais vous présenter un itinéraire complet au départ d'Auckland.

Ensemble, nous allons d'abord remonter la côte ouest de la péninsule, avec des escales dans les villes de Thames et Coromandel Town avec quelques détours pour découvrir la randonnée aux Pinnacles et le charmant petit train rouge de Driving Creek.

On peut faire le grand tour de la péninsule en montant jusqu'à Port Jackson, ou se contenter d'un circuit plus modeste en coupant par les terres.
Il existe plusieurs approches pour faire le tour de la péninsule.

Puis je vous expliquerais comme sortir des sentiers battus pour gagner la pointe nord de la péninsule à Port Jackson où se trouve la fantastique Coromandel Coastal Walkway.

Nous couperons ensuite à travers les collines pour gagner la côte et faire la tournée des plages de rêve (New Chums Beach, Cathedral Cove, Hot Water Beach) en passant des nuits dans les adorables stations balnéaires de Whitianga, Tairua et Whangamata.

Survol de la péninsule de Coromandel
Un bel aperçu des paysages de la péninsule. Une vidéo de Mike Drones On

Et pour finir, j'ai prévu une dernière escale à Karangahake Gorge pour vous emmener à la découverte des anciennes mines d'or ouvertes au public.

Alors, installez-vous confortablement, et retrouvez-moi à Thames pour attaquer notre tour de la péninsule de Coromandel, une des plus belles régions de Nouvelle-Zélande.

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Visite de la ville de Thames

Ce n'est pas l'étape la plus intéressante, mais Thames offre tout de même quelques visites attractives.
Thames est la ville la plus peuplée de la péninsule.

Notre circuit débute à Thames, à l'embouchure de la rivière Waihou, sur la côte sud-ouest de la péninsule de Coromandel. Une ville qui occupe l'ancien territoire de la tribu Ngāti Maru qui l'appelait autrefois « Pārāwai », c'est-à-dire « l'eau scintillante ».

En 1867, des milliers de prospecteurs anglais envahissent pourtant la région sans rencontrer de résistance, dynamitent les collines et fouillent les rivières jusqu'à l'épuisement des filons en quelques années à peine.

De nos jours, l'ancienne ville minière de Thames compte encore 7000 habitants, ce qui lui confère le titre de plus grande agglomération de la péninsule, même si le faste d'antan a disparu avec l'or depuis bien longtemps.

Découverte de la ville

À dire vrai, Thames se prête davantage à une escale rapide sur la route qu'à une véritable halte pour la nuit, car il faut reconnaître que la ville ne fait pas chavirer les cœurs au premier regard.

Le kiosque du Victoria Park est le principal monument de ce parc agréable.
Le Victoria Park est intéressant pour une halte pique-nique.

En réalité, la zone urbaine est pour ainsi dire divisée en deux. À l'ouest, la State Highway 25 traverse un quartier à dominante industrielle que la plupart des voyageurs franchissent sans s'arrêter, ou en faisant escale dans un centre commercial pour faire le plein.

À l'est, en revanche, apparaissent des quartiers résidentiels déjà bien plus avenants, où des maisons perchées à flanc de colline s'alignent derrière de jolies palissades blanches et des pelouses impeccablement tondues.

Cette église est la plus belle de la ville et mérite un petit détour.
La St James Church de 1897 est construite en bois de kauri.

C'est pourquoi je vous conseille de faire d'abord un crochet de ce côté-là pour visiter la St James Church, une élégante église en bois de kauri construite en 1897.

Une visite expresse qui peut ensuite se poursuivre par un arrêt au kiosque du Victoria Park, puis à Kuranui Bay où de vastes pelouses s'étendent jusqu'au bord de mer.

Ce n'est pas une visite incontournable, mais cela peut permettre de se dégourdir les jambes avant de reprendre la route.
Kuranui Bay marque pour ainsi dire la fin de la ville de Thames.

Si vous aviez plus de temps, je vous dirais bien de rejoindre les sentiers de randonnée qui offrent des points de vue sur l'estuaire depuis les collines voisines, mais il y a mieux à faire pour un visiteur de passage exigeant.

La Thames Goldmine Experience

Juste avant la sortie de la ville se trouve la Thames Goldmine Experience. Une visite payante, mais passionnante, qui vous plonge dans l'univers impitoyable des chercheurs d'or du XIXᵉ siècle.

Un site historique, animé par des guides qui dévoilent le fonctionnement des machines d'antan, comme la fameuse « Stamper Battery » qui broyait le quartz à un rythme effréné, dans un vacarme assourdissant.

Il s'agit d'une visite qui s'adresse aux voyageurs qui s'intéressent vraiment à l'Histoire de la région.
Thames Goldmine Experience vous plonge dans la ruée vers l'or.

Chaque participant reçoit ensuite une lampe torche pour explorer des galeries minières en totale autonomie. L'air est humide, le sol glissant par endroits, et l'obscurité totale !

Mieux vaut être bien équipé, avec des chaussures fermées et une veste imperméable.

Quand soudain, au détour d'un tunnel, on tombe nez à nez avec le fameux wētā, un criquet géant parfaitement inoffensif, mais très impressionnant. Son nom maori qui signifie « laid » a pourtant été repris par Peter Jackson pour baptiser sa compagnie d'effets spéciaux à Wellington, preuve s'il en est que le réalisateur kiwi ne manque pas d'un certain second-degré. 

Ces tunnels ont été creusés dans la roche par les prospecteurs.
Vous pourrez explorer de véritables tunnels de mineurs.

En tout cas, tout ceci concourt à faire de la Thames Goldmine Experience une visite remarquable pour plonger dans l'atmosphère captivante de la ruée vers l'or néo-zélandaise.

Une expérience que je recommande vivement, sauf si vous prévoyez de visiter la Karangahake Gorge qui offre une expérience assez similaire, mais plus spectaculaire.

Thames Goldmine Experience
Une présentation de la Thames Goldmine Experience. Un film de Scott Pilkington

Dans tous les cas, vous pourrez ensuite reprendre la route en direction de Coromandel Town ou faire un détour vers les célèbres Pinnacles que l'on rejoint au terme d'une randonnée sensationnelle dans le Coromandel Forest Park.

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Randonnées dans le Coromandel Forest Park

Le Coromandel Forest Park occupe une part considérable de la péninsule, et seule une petite partie est accessible via des sentiers.
L'essentiel de la péninsule est recouvert de montagnes et de forêts.

Si la plupart des sites touristiques de la péninsule se situent plutôt en bord de mer, il est parfois intéressant de s'aventurer dans l'immense Coromandel Forest Park qui se trouve en son centre.

Fondée en 1971, cette réserve naturelle de 72 000 hectares est un paradis pour les randonneurs avertis qui aiment s'aventurer dans des vallées encaissées durant plusieurs jours.

Mais plutôt que d'énumérer toutes les pistes qui s'adressent surtout à des passionnés de treks sur plusieurs jours, je vais me limiter aux deux randonnées emblématiques qui sont accessibles depuis la ville de Thames.

Ces arbres qui peuvent vivre durant des milliers d'années poussent encore dans le Coromandel Forest Park.
On trouve encore des kauris dans la péninsule.

Il y a d'abord la randonnée aux Pinnacles, souvent considérée comme la plus belle de la péninsule, mais qui demande de sérieux efforts. Dans un registre plus accessible, mais tout aussi captivant, on peut aussi explorer les anciennes mines de Collins Drive.

Avant de mettre vos chaussures de randonnée, n'oubliez pas une consigne importante : sur certains sentiers, vous devrez passer par des stations de désinfection pour éviter la propagation du kauri dieback, une maladie redoutable qui attaque les kauris, des arbres millénaires qui doivent être protégés coute que coute.

La Pinnacles Walk (Kauaeranga Kauri Trail)

Officiellement baptisée « Kauaeranga Kauri Trail » la randonnée aux Pinnacles mène à des pics rocheux spectaculaires culminant à 759 m. C'est une piste iconique de la péninsule de Coromandel, et l'une des plus populaires de toute l'île du Nord.

Il faut compter de 4 à 6 heures de marche en tout, avec une distance à parcourir de 14 kilomètres aller-retour.

C'est la randonnée la plus populaire de la péninsule, et l'une des plus célèbres de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
La Kauaeranga Kauri Trail offre un point de vue sur la péninsule.

Les voyageurs motivés bouclent le parcours à la journée, mais d'autres optent pour une nuit en refuge avant de gravir le sommet. Un choix surtout dicté par l'envie d'admirer le lever du soleil depuis les Pinnacles.

Mais, quelle que soit l'approche, la randonnée aux Pinnacles doit être prise au sérieux. Chaussures de trek, bâtons, coupe-vent, et au moins trois litres d'eau potable par personne sont le strict minimum si l'on envisage l'aller-retour à la journée.

Comment rejoindre le départ de la randonnée ?

À un quart d'heure de Thames, le Kauaeranga Valley Visitor Centre géré par le Département de la Conservation permet de vérifier l'état des pistes du Coromandel Forest Park et surtout leur accessibilité en transport ! 

Une précaution utile, car la route qui mène au point de départ de la randonnée des Pinnacles est souvent barrée à cause des intempéries.
Avant d'attaquer une randonnée comme celle des Pinnacles, il faut se renseigner sur l'état de la piste et même de la route qui mène au parking qui précède la randonnée.
Une visite au Kauaeranga Valley Visitor Centre s'impose !

Une route forestière où le bitume cède rapidement la place à une piste de gravier parfois chaotique, surtout au printemps quand certains gués peuvent devenir impraticables.

D'où l'importance de se renseigner au centre d'accueil, situé le long d'une portion de route encore goudronnée.

Mais en temps normal, il faut compter une trentaine de minutes pour parcourir les vingt kilomètres qui séparent Thames du parking final situé au bout de la Kauaeranga Valley.

La marche jusqu'à Pinnacles Hut

La première partie du parcours qui mène au refuge avant le sommet est classée en niveau intermédiaire. Ce qui en fait une randonnée relativement accessible pour ceux qui ont encore de la jeunesse dans les mollets, mais qui peut se révéler compliqué si l'on ne pratique aucun sport régulier.

C'est une marche exigeante physiquement avec des escaliers à gravir et potentiellement une nuit en refuge.
La randonnée aux Pinnacles ne s'adresse pas aux débutants.

On commence par franchir le pont au-dessus de la rivière Kauaeranga puis l'on attaque une série d'escaliers en pierre qui serpentent à travers un bush de nikaus et fougères.

Un tracé qui suit en réalité une ancienne route de muletiers où les colons faisaient glisser des troncs de kauri tirés par des bœufs ou des treuils à vapeur dans des conditions de travail redoutables.

Si les ponts ne sont pas difficiles à franchir, ils peuvent donner le vertiges à certaines personnes sensibles au vide.
Le début du parcours comprend des ponts suspendus à franchir.

Deux ponts suspendus plus loin, on atteint le site de l'Hydro Cam, un vestige du réseau de câbles qui alimentait en électricité les exploitations au 19e siècle. C'est l'occasion de s'accorder enfin une vraie pause après avoir fait le plus dur !

Depuis la clairière, un détour de cinq minutes vous mène à la Billygoat Falls, une chute vertigineuse qui dévale une falaise de 180 m ! Un détour intéressé, car les embruns soulevés par l'eau apportent une fraîcheur bienvenue après avoir transpiré à grosses gouttes durant toute la montée.

Cette approche permet d'attaquer la randonnée avant le lever du soleil pour être au sommet lorsqu'il révèle tout le panorama grandiose.
Certains randonneurs décident de passer la nuit dans le refuge.

De retour sur la piste principale, le refuge apparaît enfin au loin dans les hauteurs. Supervisée en permanence, la « Pinnacles Hut » peut accueillir 80 randonneurs en haute saison.

Considéré comme l'un des refuges les plus confortables de Nouvelle-Zélande, il dispose de panneaux solaires pour permettre un éclairage écologique en soirée, un espace cuisine, des toilettes et même une douche , froide, hélas, mais très appréciable après une telle montée.

En revanche, l'eau de pluie de la citerne n'est pas potable ! Il faut donc la faire bouillir (ce qui ne présente pas de difficulté en soi) ou consommer vos propres réserves.
Pinnacles Track
Conseils pratiques pour suivre la Pinnacles Track. Filmé par NZ Mountain Safety Council

N'oubliez pas que les nuits dans le refuge se réservent uniquement en ligne sur Internet, pour un tarif allant de 25 à 35 $ selon la saison. On y dort par ailleurs très bien avec le chant des oiseaux au réveil en prime.

L'ascension au sommet des Pinnacles

Jusqu'ici, la randonnée n'était peut-être pas une partie de plaisir, mais elle restait accessible à toute personne en bonne santé, avec juste une montée constante à affronter.

L'ascension finale change pourtant la donne ! La pente se redresse brutalement et certaines portions relèvent de l'escalade avec des échelles et des barreaux fichés dans la roche.

Une section abrupte qui demande des efforts physiques et qui peut donner le vertige.
La dernière section est de loin la plus difficile !

Rien qui ne soit insurmontable pour autant, y compris pour des enfants d'au moins sept ans bien encadrés, mais des efforts qui peuvent mettre en difficulté des randonneurs plus âgés qui manquent de souplesse.

Et, quel que soit son niveau, on évitera impérativement cette section par temps humide. La roche devient traîtresse lorsqu'elle est mouillée, et chaque pas sur le sentier réclame une vigilance extrême.

Toute cette section ne s'adresse clairement pas aux marcheurs débutants.
La fin du parcours comporte des échelles à gravir.

Et puis se pose aussi la question du vertige ! Si vous êtes déjà mal à l'aise en haut d'une échelle, cette section risque de vous pétrifier. Et comme souvent dans ces cas-là, le plus dur n'est pas tant de monter, mais de redescendre en trouvant les bonnes prises sans trembler.

Il n'y a évidemment aucune honte à rebrousser chemin, car la peur du vide n'est ni un manque de courage ni une faiblesse, mais plutôt une réaction naturelle qui tétanise et peut rendre la progression dangereuse.

Si vous frôlez vos limites en la matière, gardez votre sang-froid, et ne cédez pas à la pression de ceux qui avancent plus vite derrière vous.
La vue porte jusqu'à la mer et révèle les sommets du parc national.
Une plateforme d'observation permet de contempler la péninsule.

La récompense au sommet sera à la hauteur des efforts consentis, car le panorama embrasse la péninsule, avec ses forêts et ses vallées sauvages. À l'aube, quand la lumière naissante caresse la cime des arbres, la vue est tout simplement sublime.

Une vue qui ne correspond toutefois plus vraiment à celle qui apparaît encore dans la plupart des guides de randonnées. En réalité, le DOC a finalement sécurisé le sommet en installant une plateforme d'observation.

Le risque d'éboulement était devenu trop grand pour autoriser l'ascension à la cime des Pinnacles.
L'accès au véritable sommet est désormais interdit.

Une plateforme qui ne permet plus d'admirer le panorama à 360° comme à l'époque où les randonneurs les plus téméraires grimpaient sur les derniers rochers pour atteindre la pointe.

La roche était pourtant devenue trop friable et faisait courir le risque d'assister à une chute mortelle comme au Castle Rock dont je parlerais plus tard.

Sommet de Pinnacles Track
Le panorama au sommet des Pinnacles à l'aube. Réalisé par Tun Kanokwiroon

Mais le spectacle reste néanmoins de toute beauté et ne remet pas en cause l'intérêt de cette grande randonnée !

Il ne reste ensuite qu'à redescendre prudemment jusqu'au parking, avec des images plein la tête et probablement quelques courbatures.

Collins Drive Loop et les anciennes mines

Si l'ascension des Pinnacles est hors de votre portée, sachez qu'il existe une randonnée alternative intéressante pour découvrir une autre facette du Coromandel Forest Park. La Collins Drive Loop Track qui mène à la mine de Golden Hill est bien plus facile et ne donne pas le vertige.

Le sentier en forêt révèle d'abord des vestiges abandonnés par les prospecteurs.
Des vestiges miniers parsèment la Collins Drive Loop.

Toujours depuis Thames, il faut prendre la route en direction de Broken Hills, et suivre Puketui Road. Comptez ensuite une trentaine de minutes pour parcourir les 31 km qui vous séparent du parking de départ de la randonnée.

Une randonnée sous la forme d'une boucle de niveau intermédiaire avec une marche de deux ou trois heures à peine. Le parcours en forêt grimpe par endroits, mais sans présenter de difficulté technique majeure.

La lumière d'un smartphone est un peu juste pour explorer les tunnels en toute sécurité.
il faut impérativement prévoir des lampes pour explorer les tunnels.

Le point d'orgue de la visite étant le tunnel de Collins Drive, une ancienne galerie minière de 500 m taillée à la main dans la roche pour extraire du quartz aurifère. La traversée, qui occupe une quinzaine de minutes, est une aventure à part entière.

Même si les anciens puits ont été heureusement sécurisés pour éviter tout accident, une lampe torche demeure absolument indispensable pour progresser sans danger !

Collins Drive Loop Track
Parcourez la Collins Drive Loop Track. Une vidéo de Green & Wild

Vous pourrez tout de même l'éteindre de temps à autre pour admirer les vers luisants qui forment des constellations au plafond. Un spectacle magique qui sans rivaliser avec les Waitomo Caves, n'en est pas moins fantastique.

Une fois l'excursion achevée, je vous propose de quitter Thames pour reprendre le tour de la péninsule en direction Coromandel Town.

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La route entre Thames et Coromandel

La route côtière est une pure merveille !
Après avoir quitté Thames, on entre enfin dans le coeur du sujet !

Les 55 km de la State Highway 25 qui relient Thames à la ville de Coromandel justifient le tour de la péninsule, surtout lorsque l'on arrive directement du centre-ville impersonnel d'Auckland. Nous sommes en présence de l'une des plus belles routes du pays, à l'instar de celles qui mènent à Glenorchy ou au Milford Sound.

Ici, la route bordée de pohutukawas épouse le littoral pour offrir une succession de points de vue splendides sur le golfe de Hauraki.

Une beauté qui a un prix, car si la chaussée est en bon état, elle serpente constamment avec des virages que l'on négocie parfois à 15 km/h. Avec la découverte de la conduite à gauche en prime, les conditions sont réunies pour obtenir un bel accident.

Il faut avoir conscience que la SH25 risque de donner des nausées aux plus jeunes qui n'aiment pas les transports.
La route est sublime, mais elle serpente en permanence !

Voilà pourquoi il faut savoir s'arrêter pour admirer le paysage, tout en prenant garde à ne pas surprendre d'autres conducteurs. Heureusement, la route comporte plusieurs emplacements incontournables prévus à cet effet.

Le premier de ces arrêts offre un panorama remarquable sur Kirita Bay. La lumière y caresse les collines bosselées et les pâturages d'un vert éclatant, puis glisse jusqu'aux criques sauvages où la mer scintille.

Il s'agit d'un paysage de carte postale que l'on retrouve fréquemment dans les campagnes marketing de l'office de tourisme.
Le col de Manaia avec son pohutukawa est légendaire.

Mais le plus beau point de vue est sans conteste celui de Manaia Road Saddle qui se trouve au détour d'un col. Il faut d'ailleurs absolument enregistrer les coordonnées dans votre GPS pour ne pas le manquer !

En venant de Thames, vous serez heureusement du bon côté de la route pour vous garer facilement. Avec son pohutukawa qui s'orne de fleurs rouges au début de l'été (d'où son surnom d'arbre de Noël en Nouvelle-Zélande), c'est un paysage de carte postale qui a fait le tour du monde.

Manaia Road Saddle Lookout
Le point de vue de Manaia Road Saddleen bord de route. Un film de NZ lifestyle

Jetez toutefois un oeil à la montre, car s'il faut compter environ une heure pour boucler ce tronçon sur le papier, la multiplication des arrêts pour prendre des photos change considérablement la donne.

Après cette dernière escale magique, la route devient encore plus sinueuse sur les vingt derniers kilomètres qui précèdent le village de Coromandel.

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Coromandel Town et son train rouge

Coromandel est un village de pêcheurs et d'artistes autrefois relié à Auckland par un ferry.
Coromandel est un village avant d'être une péninsule.

Coromandel Town est un village paisible avec quelques rues commerçantes et une population réduite d'environ 1 700 habitants. Et si la bourgade qui partage son nom avec toute la péninsule est loin d'être la plus animée, mais elle conserve néanmoins un charme indéniable.

Ancien centre minier reconverti en port paisible, Coromandel attire des artistes bohèmes qui partagent leur temps entre leurs ateliers et des après-midis de pêche au soleil. La vie s'écoule paisiblement ici, presque au ralenti.

Un voyageur pressé serait d'ailleurs tenté d'y voir seulement l'occasion d'une halte pour casser la croute.

Coromandel mérite pourtant que l'on s'accorde à son rythme, en allant flâner une petite heure dans ses rues avant de découvrir l'attraction majeure de la région qui se cache dans les collines voisines.

Découverte du village de pêcheurs

Autrefois connue sous le nom de Kapanga, Coromandel fait tout de suite bonne impression, car on sent que les habitants prennent grand soin de leur village.

Vous découvrirez l'église de Saint Andrews dans une rue bordée de pelouses.
L'atmosphère du village est incroyablement paisible.

On remonte Kapanga Road puis Ring Road en longeant une enfilade de jolies maisons en bois, bordées de palissades, avec des jardins soignés et de larges bandes de gazon qui séparent les trottoirs de la route.

On découvre alors l'église presbytérienne Saint Andrews et le Coromandel School of Mines and Historical Museum. Deux constructions en bois de kauri qui incarnent à merveille l'architecture néo-zélandaise du début du XXᵉ siècle.

Le musée, qui retrace l'histoire locale de la ruée vers l'or, intéressera surtout ceux qui n'ont pas déjà visité la « Thames Goldmine Experience » dont j'ai déjà parlé, ou qui n'ont pas prévu le détour à Karangahake Gorge que j'aborderais avant de conclure ce guide.
Ce concept repose sur la confiance, car le client s'engage à payer ce qu'il emporte sans personne pour le surveiller.
Les Honesty Box sont laissées sans surveillance.

En tout cas, je vous conseille de lâcher le volant pour aller explorer le quartier à pied. Vous y croiserez des « honesty boxes », ces petites installations en bord de route où l'on trouve des produits locaux laissés sans surveillance.

Le principe est bête comme chou : on se sert librement puis l'on glisse la monnaie dans une boîte en fer pour payer. Fruits, fleurs, miel, confitures, souvenirs artisanaux … tout est fait-maison !

Pour un visiteur fraîchement débarqué en Nouvelle-Zélande, ce genre d'initiative a de quoi surprendre dans un monde où la confiance se fait rare. C'est d'ailleurs l'une des dernières bonnes raisons d'avoir encore un peu de monnaie sur soi, dans un pays où tout se règle pratiquement par carte désormais.

C'est dans cette rue que vous trouverez le supermarché Foursquare.
Wharf Road est la principale rue commerçante qui mène au docks.

On gagne ensuite la rue principale du village, Wharf Road, qui mène comme son nom l'indique aux quais de Mcgregor Bay. C'est ici que l'on trouve les principaux commerces et restaurants ainsi qu'un supermarché Foursquare parfait pour un ravitaillement express.

Juste à côté, vous remarquerez un petit parc avec une sculpture baptisée « Ship in a Bottle ». Il s'agit d'une bouteille qui contient un voilier pour rendre en hommage au HMS Coromandel qui accosta ici en 1820. Un voilier qui donna son nom au village puis à toute la péninsule.

Quelques bancs et une table de pique-nique permettent de faire une pause gourmande si l'on ne souhaite pas aller au restaurant.

Ship in a Bottle fait référence au HMS Coromandel qui accosta ici en 1820.
Un monument rend hommage au voilier qui a donné son nom à la péninsule.

Néanmoins, même si Coromandel n'est pas un haut lieu de la gastronomie en Nouvelle-Zélande, je vous conseille d'aller plutôt au Weta Café.

En plus de proposer une carte simple, mais efficace, la patronne affiche le menu du jour sur une ardoise. Que ce soit pour prendre un petit wrap à emporter, un café ou le déjeuner complet, vous ne serez pas déçus.

On trouve quelques motels, hotels et lodges dans les rues du village et en périphérie.
On peut se loger pour la nuit dans le village de Coromandel.

Et si vous êtes séduit par l'endroit au point d'envisager de passer la nuit sur place, sachez que vous trouverez un choix correct de motels, lodges et beds and breakfast, généralement de très bonne qualité.

N'espérez pas pour autant réserver à la dernière minute en haute saison, et à fortiori le jour même ! La capacité d'accueil reste limitée et Coromandel attire une clientèle d'habitués qui viennent pêcher et sont prioritaires.

Les voyageurs en camping-car préfèreront aller au Long Bay Motor Camp, situé à 5 km au nord-ouest du village. En bord de mer, ce camping très simple, mais bien entretenu offre des emplacements avec ou sans branchement électrique.

Long Bay Motor Camp
Découvrez l'atmosphère du camping de Long Bay. Filmé par Nick Clasper

On y trouve en prime une aire de jeux pour les enfants et la possibilité de se baigner ou de louer des kayaks. Au crépuscule, l'ambiance dans le bush, entre le clapotis des vagues et le chant des oiseaux, est tout simplement magique.

Et après une bonne nuit de repos, vous serez fin prêt pour découvrir l'attraction phare de Driving Creek.

Driving Creek Railway

À la sortie du village de Coromandel, on quitte la route principale pour s'engager sur Driving Creek Road, une route qui mène à un parking souvent saturé en haute saison.

On poursuit à pied dans la forêt subtropicale jusqu'à l'entrée de Driving Creek Railway. On y découvre avec étonnement des bâtiments peints en couleur terra cotta qui semblent tirés d'un western.

Un petit jardin, un atelier et une boutique précèdent l'attraction principale.
L'entrée de Driving Creek Railway ressemble à un décor de western.

Inutile de s'attarder sur le minuscule jardin à sculptures attenant, car l'objet de notre visite se trouve dans un grand bâtiment principal qui abrite un atelier de poterie artisanale, une boutique, mais surtout une gare de chemin de fer intriguante.

Le génial Barry Brickell est à l'origine de cette attraction improbable. Potier de métier, il s'installe ici en 1961 avec l'idée folle de construire une voie ferrée privée pour transporter les matériaux nécessaires à son activité artistique.

Le parcours qui se déroule en forêt a été conçu par un seul homme, Barry Brickell.
Un petit train rouge serpente dans la colline.

De 1973 à 1988, à force de passion, mais surtout d'huile de coude, Barry pose 381 m de rails, creuse des tunnels, érige des viaducs. Une prouesse qui va donner naissance à une véritable attraction touristique.

Désormais, plus de 30 000 visiteurs embarquent chaque année dans un petit train rouge qui gravit une colline au cœur de la forêt.

En chemin, on croise des œuvres d'art et des points de vue spectaculaires sur la côte, le tout dans une ambiance bon enfant à la Disneyland.

Au sommet, on aperçoit même Waiheke Island au large.
L'ascension offre de superbes panoramas sur la péninsule.

Le train surnommé « Snake » est conduit par un guide qui raconte la genèse du projet et les défis techniques relevés sur le chantier.

L'expérience émerveille les enfants, amuse aussi les adultes, et force surtout le respect. Autant dire que je recommande sans réserve cette excursion qui laisse un souvenir impérissable.

Driving Creek Railway
Le parcours en train rouge de Driving Creek Railway. Réalisé par Driving Creek

Au sommet, on découvre l'Eyefull Tower, un clin d'œil à la célèbre tour parisienne. Cette plateforme d'observation en bois possède un belvédère qui offre une vue panoramique sur le golfe de Hauraki.

On aperçoit Waiheke Island et une bonne partie de la péninsule, ce qui me fait penser d'ailleurs qu'il va falloir prendre une décision cruciale pour la suite du parcours.

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Comment rejoindre l'autre versant de la péninsule ?

La route n'est plus goudronnée après Colville.
La pointe nord de la péninsule est plus difficilement accessible.

La route qui remonte vers le nord en direction de Port Jackson n'est pas une State Highway. Elle se transforme même en gravel road après le village de Colville et de nombreux loueurs de véhicules interdisent même que l'on emprunte cette voie qui s'achève au camping de Fletcher Bay sans pour autant rejoindre la côte est.

Pour y parvenir depuis Fletcher Bay, il faut poursuivre à pied ou à vélo en suivant la Coromandel Coastal Walkway, mais l'on serait de toute manière obligé de rebrousser chemin pour revenir au village de Coromandel.

Un aller-retour qui peut sembler frustrant, voir inutile sur le papier, mais qui permet en réalité d'accéder à des paysages merveilleux, hors des sentiers battus, et le plus souvent désert !
Les voyageurs en camping-car sont avantagés, car ils peuvent passer la nuit sur les terrains de camping de Port Jackson et Fletcher Bay.
On vient surtout pour camper dans le Far North de Coromandel.

Dans ce contexte, les voyageurs en camping-car tirent leur épingle du jeu, car ils peuvent passer la nuit plus facilement aux campings de Port Jackson et Fletcher Bay, tandis que ceux qui voyagent en voiture sans une tente devront se contenter d'une excursion à la journée en faisant la course.

C'est d'ailleurs la raison qui pousse la plupart des visiteurs à faire ce que l'on appelle « le petit tour de la péninsule ». Un circuit qui consiste à rester sur la SH25 pour aller jusqu'à Whangapoua et sa New Chums Beach avant de redescendre tranquillement vers Whitianga.

C'est ce que l'on appelle le petit tour de la péninsule de Coromandel.
La plupart des voyageurs renoncent et coupent par les terres.

Mais une alternative méconnue consiste à emprunter la route 309 depuis Coromandel Town pour filer directement à Whitianga. Ce trajet d'environ 45 minutes sur une trentaine de kilomètres offre des arrêts sympathiques aux Waiau Falls et à la Kauri Grove Lookout Walk.

Hélas, cette « Road 309 » a perdu l'essentiel de son intérêt depuis la fermeture définitive de la randonnée au Castle Rock (Motutere). Il s'agit d'un sommet de 535 m que l'on pouvait jadis gravir en moins d'une heure pour profiter d'un panorama saisissant sur la péninsule. 

Après deux accidents mortels en 2018, l'ascension a été jugée trop dangereuse, et la Castle Rock Track est désormais fermée au public.
Cette randonnée offrait un incroyable point de vue sur la péninsule, mais elle est désormais fermée au public après une succession d'accidents graves ou mortels.
L'ascension du Castle Rock est désormais interdite.

Reste le parc de « Waiau Waterworks », une halte ludique et écologique avec des installations conçues à partir de matériaux recyclés.

Avec ses horloges à eau et canons aquatiques, c'est une expérience amusante, surtout avec des enfants, mais qui ne justifie pas le détour pour autant. Cela reste mon point de vue !

Cette jolie petite chute ne suffit pas à justifier le passage par la Road 309.
La Waiau Falls demeure la principale attraction de la route 309.

Je vais vous laisser choisir entre la State Highway et la Road 309 et nous nous retrouverons de toute manière à Whangapoua pour parler de New Chums Beach.

Mais en attendant, je vais d'abord vous présenter les trésors méconnus de la pointe nord de la péninsule, en admettant que vous ayez le temps et les moyens de vous y rendre.

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Explorer la pointe nord de la péninsule

Le magasin général fait aussi office de station essence.
Colville est le dernier point de ravitaillement si l'on monte dans le nord.

Le périple vers le Northern Coromandel que les locaux appellent non sans humour le « Far North » commence invariablement par une halte à Colville. À proximité de la baie éponyme baptisée par le capitaine Cook en hommage à Lord Colville, ce hameau de 175 habitants s'est construit autour d'un magasin général toujours en activité.

Impossible de rater le Colville General Store, avec sa modeste pompe à essence qui sonne presque comme un avertissement. Ce sera en effet votre dernière chance de faire le plein, en carburant comme en provisions, avant de s'aventurer plus au nord.

Le bâtiment a un certain charme et se prête volontiers à une photo souvenir, mais je recommande de pousser à cent mètres plus loin pour rejoindre le « Hereford and Pickle » bien plus accueillant.

C'est l'occasion de prendre des forces avec de bons cookies faits maison.
Accordez-vous une pause au Hereford and Pickle avant d'attaquer la route.

On y sert des burgers et des omelettes à la carte, mais l'on peut aussi se contenter de quelques snack, d'une glace maison, ou tout simplement un bon café accompagné d'un cookie généreux que l'on ira savourer sur un banc en extérieur.

Profitez-bien de cette pause, prenez des forces, car nous allons passer maintenant aux choses sérieuses !

La route entre Colville et Port Jackson

La Colville Road bifurque pour devenir la Port Jackson Road, une route non goudronnée qui n'a pas été épargnée par le cyclone Gabrielle en 2023.

Il est donc impératif de vérifier son contrat de location avant de s'y engager, car sans la couverture adéquate, le moindre souci avec le véhicule pourrait coûter très cher.

Cela dit, la route reste accessible à la plupart des véhicules, y compris aux camping-cars, pour peu que l'on soit très prudent, et à la condition expresse qu'il n'ait pas plu depuis plusieurs jours... et si l'on annonce évidemment du beau temps jusqu'au trajet retour pour ne pas se retrouver bloqué !

Vous allez profiter de superbes points de vue sur la mer, mais au prix d'innombrables dos d'âne et autres nids de poule.
La route qui remonte dans le nord est magnifique mais difficile.

Souvent réduite à une voie unique, la piste serpente à flanc de collines et comporte son lit de nids de poule à négocier à faible allure pour ne pas endommager le bas de caisse.

Le décor est néanmoins sublime et la distance à franchir, que l'on estime à une trentaine de kilomètres, n'est pas si conséquente.

En réalité, si votre GPS annonce une heure de trajet, vous pouvez prévoir le double en comptant les pauses pour souffler un peu et prendre des photos.
Prenez le temps de faire des pauses et ce trajet vous laissera des souvenirs impérissables.
Prenez votre temps, car malgré sa difficulté, cette route est incroyable !

À chaque virage, le paysage se réinvente, avec un littoral bordé de pohutukawas et de palmiers, avec ses criques désertes où l'on n'entend que le sifflement du vent près de falaises sculptées par le temps.

En roulant, les vitres se couvrent peu à peu de poussière, et l'on est secoué comme dans un panier à salade.

Route vers Port Jackson
La route de gravier pour se rendre au camping de Port Jackson. Une vidéo de Nomad Life Kiwi

En prime, il faut parfois couper le moteur pour laisser passer un troupeau de moutons qui n'a pas d'horaires à respecter. C'est un trajet inconfortable, chaotique … et forcément inoubliable !

La délivrance s'annonce lorsque la route commence à grimper dans les collines. On découvre alors Port Jackson au pied des collines.

Le camping de Port Jackson

Le voyageur qui atteint Port Jackson s'attend à trouver un port ou du moins un petit village à l'extrémité nord de la péninsule. Et contre toute attente, il n'y a ni maison, ni boutique, ni jetée. Le petit hameau occupé par une dizaine d'habitants il y a plus d'un siècle a disparu sans laisser de traces.

Contre toute attente, il n'y a pas de port à Port Jackson, mais un simple camping.
L'arrivée à Port Jackson est un moment inoubliable !

Mais c'est précisément ce qui fait tout le charme de Port Jackson ! Si vous êtes venu jusque-là, ce n'est certainement pas pour trouver des marchands de glaces sur une plage bondée de vacanciers. À la place, la péninsule de Coromandel vous offre un paysage naturel spectaculaire.

La baie de Port Jackson dessine un croissant parfait, bordé par une large plage de sable doré où des dotterels (des oiseaux marins) fouillent le sable.

Il s'agit d'un camping payant malgré ses installations spartiates.
Le camping de Port Jackson est géré par le Département de la Conservation.

Des collines en pente douce, d'un vert éclatant, entourent la baie pour former un amphithéâtre naturel. Des fougères arborescentes, des pohutukawas aux fleurs rouges, et des moutons en liberté ajoutent une touche bucolique qui fait le bonheur des photographes.

Par temps clair, on distingue Great Barrier Island à l'horizon. Et avec un peu de chance, vous verrez peut-être des dauphins au large et parfois même des orques qui rôdent dans la baie pour chasser les raies.

L'heure dorée, et plus encore le coucher du soleil, confère à ce panorama un charme irrésistible. Pour en profiter pleinement, rien ne vaut une nuit sur place en harmonie totale avec la nature, mais n'oubliez pas que le réseau mobile est inexistant !
Port jackson
Le camping de Port Jackson à la pointe nord de la pénisnule. Un film de TheCoromandel goodforyoursoul

Bien qu'il soit rarement plein et compte 75 emplacements, le camping du Département de la Conservation doit être impérativement réservé en ligne sous peine de devoir régler un supplément au Ranger qui passe en haute saison.

Le confort est pourtant sommaire, avec juste des toilettes sèches, mais l'ambiance est conviviale.

On trempe les pieds dans l'eau sans se baigner vraiment, car le courant est fort. Puis à la tombée du jour, les rares campeurs se retrouvent autour de barbecues pour refaire le monde et improvisent des parties de frisbee ou de rugby avant de contempler les étoiles, une bière à la main.

La route entre Port Jackson et Fletcher Bay

Si le farniente du camping peut se suffire à lui-même, la plupart des visiteurs qui s'aventurent dans le Far North de Coromandel viennent surtout avec l'espoir de suivre la Coromandel Coastal Walkway.

C'est un univers de collines vertes recouvertes de forêts en bord de mer.
La pointe nord de la péninsule offre des paysages paradisiaques.

Longue d'une vingtaine de kilomètres (aller-retour) à parcourir en six à sept heures de marche, la Coromandel Coastal Walkway ne débute pas directement à Port Jackson. Il faut pour cela rejoindre la Fletcher Bay située à 7 km plus à l'est en reprenant la route de gravier jusqu'à son terme.

Ce tronçon final demande une vigilance accrue, car un gué doit être traversé en chemin. Selon la météo, le passage en question peut devenir infranchissable si l'on ne dispose pas d'un véhicule 4x4. Il faut absolument étudier la météo avant de venir !

Fletcher Bay marque le début de la randonnée de Coromandel Coastal Walkway.
Le camping de Fletcher Bay est plus petit mais tout aussi charmant.

À l'arrivée, le camping de Fletcher Bay apparaît plus modeste et intimiste que celui de Port Jackson, ce qui ne l'empêche pas d'être payant. Peu importe, car on ne vient généralement pas pour y passer la nuit, mais pour attaquer la randonnée.

La Coromandel Coastal Walkway

La Coromandel Coastal Walkway qui part du camping de Fletcher Bay a pour seul défaut de ne pas constituer une boucle.

Elle s'achève donc au Stony Bay Campsite, un superbe camping du nord-est de la péninsule que l'on aurait pu d'ailleurs rejoindre en 3 h de route depuis Coromandel Town.

La route ne permet pas de faire le tour complet de la péninsule de Coromandel, et seule cette piste permet d'y parvenir, à pied ou à vélo.
La Coromandel Coastal Walkway permet de boucler le tour de la péninsule.

De nombreux guides recommandent de ne pas parcourir l'intégralité du sentier. Un avis que je partage, car en faisant demi-tour à Shag Bay, on réduit l'itinéraire d'un bon quart, pour arriver à 4 h de marche en ayant vu le meilleur.

Le sentier de toute beauté traverse le bush et des prairies verdoyantes avant de longer les falaises qui surplombent le Pacifique. Une excursion qui demande toute de même une certaine endurance, mais qui justifie amplement le détour jusqu'à cette région isolée.

C'est une piste de niveau intermédiaire qui relie Fletcher Bay à Stony Bay où se trouve un autre camping..
La Coastal Walkway offre une succession de beaux panoramas sur l'océan.

Certes, il faudra bien ensuite rebrousser chemin en empruntant la même route agitée qu'à l'aller. Une route que l'on évitera d'ailleurs absolument de suivre de nuit ! 

On repassera ainsi par Colville puis Coromandel Town avant de bifurquer cette fois en direction de Whangapoua pour découvrir une autre merveille cachée à une vingtaine de kilomètres à peine, la New Chums Beach !

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Whangapoua et New Chums Beach

Whangapoua ne présente pas un grand intérêt en soi, mais c'est surtout le point de départ de la randonnée qui mène à New Chums Beach.
Whangapoua est une petite bourgade de la côte est de la péninsule.

Avec à peine une centaine de résidents permanents, mais un bon millier de vacanciers en haute saison, Whangapoua est un village côtier typique de la péninsule de Coromandel. La vie s'y organise autour des baches, ces maisons de vacances où l'on vient en famille ou entre amis pour faire la fête sur la plage.

Car hormis quelques balades à cheval dans les environs, Whangapoua est avant tout une destination farniente qui vit dans l'ombre de Whitianga que nous allons explorer plus tard.

De ce point de vue, Whangapoua représente un détour qui peut sembler injustifié, car il n'y a ni restaurants ni commerces sur place. Mais en réalité, on ne vient pas ici pour le village, mais pour « Wainuiototo », plus connue sous le nom de New Chums Beach.

Une plage secrète ?

Souvent comptée parmi les plus belles plages du monde, New Chums Beach mérite certainement une place sur le podium en Nouvelle-Zélande, pour peu que l'on accorde du crédit à ce genre de palmarès.

Il serait un peu ridicule de considérer comme secrète une plage qui figure dans tous les guides de voyages.
New Chums Beach est une plage merveilleuse mais n'est pas secrète !

Quoi qu'il en soit, les promesses sont tenues : une plage de sable blanc fin, des eaux turquoise limpides, le tout dans un écrin de végétation luxuriante avec des palmiers.

Son statut revendiqué de « plage secrète » peut prêter à sourire, car New Chums Beach est mentionnée dans TOUS les guides touristiques depuis des lustres. Ce n'est un secret que pour les instagrameurs qui aiment enjoliver leurs récits « d'aventures » à l'autre bout du monde.

Néanmoins, même si vous ne serez certainement pas tout seul lors de la visite, il faut reconnaître que New Chums Beach échappe encore et toujours au tourisme de masse.
Contrairement à Cathedral Cove, la plage de New Chums Beach n'est pas submergée par les touristes.
New Chums Beach est une plage préservée du tourisme de masse.

Sa position excentrée joue, mais l'explication principale vient du fait que la plupart des touristes sont obnubilés par Cathedral Cove et ne disposent pas du temps requis pour intégrer une autre plage dans leur itinéraire.

Par ailleurs, les locaux tiennent à ce petit coin de paradis où ils viennent surfer et se détendre le week-end. Leur mobilisation a fait échouer un projet de complexe hôtelier et même l'installation d'un simple ponton pour amarrer !

Si l'accès à New Chums Beach n'est pas secret, il n'est pas non plus mis en avant.
Whangapoua tient à préserver la tranquillité de son village.

Non seulement l'accès à la plage n'a jamais été facilité, mais quelques astuces assez simples ont également permis d'éviter la surfréquentation qu'un tel lieu aurait dû subir.

Une première astuce consiste à faire croire que la plage n'est accessible qu'au terme d'une longue marche de 5 km, alors qu'en réalité le trajet ne compte que 1,5 km aller-retour !

Le panneau indicateur annonce même une marche de trente à quarante minutes alors qu'une vingtaine de minutes suffit amplement.
Il faudra longer cette plage à pied pour rejoindre le point de départ de la randonnée.
La plage de Whangapoua est déjà très belle.

Et puis, on parle officiellement d'un parcours de niveau « intermédiaire », alors qu'il s'agit d'une promenade de santé que les locaux réalisent pieds nus en portant des planches de surf !

Enfin, et surtout, il y a un véritable obstacle qui n'est pratiquement jamais mentionné et qui concerne pourtant le fait que la marée haute bloque carrément l'accès au sentier qui mène à la plage.

La randonnée à New Chums Beach

En effet, pour accéder à New Chums Beach, il faut attendre au moins une heure après le début de la marée descendante. Le passage sera ainsi dégagé et vous aurez le temps de profiter de la plage une fois arrivé sur place.

De plus, l'estimation de temps de trajet est quelque peu surestimée.
Le panneau indicateur comporte une belle liste d'interdictions.

Il faut d'abord rejoindre le parking situé à l'extrémité de Whangapoua Beach, la plage principale du village qui s'étend sur un kilomètre et demi et fait face à Pungapunga, un îlot dont le nom maori signifie « jaune ».

Le parking gratuit qui possède des toilettes se remplit vite en haute saison, alors planifiez votre venue, ou garez-vous plus en amont dans le village.
La première partie du parcours sur les rochers est un peu délicate, mais sans réelle difficulté.
Tenez compte de la marée avant d'attaquer la marche sur les rochers.

On traverse d'abord une étendue de galets et rochers de tailles diverses et variées qui bordent le littoral. Un passage sans difficulté si l'on ne cherche pas à faire la course.

Certains visiteurs préfèrent d'ailleurs marcher pieds nus, mais d'autres conservent leurs chaussures de randonnée pour une meilleure stabilité. Chacun sa méthode !

On gagne ensuite un sentier forestier qui grimpe légèrement, avec des racines apparentes qui font trébucher si l'on presse trop le pas.

Le sentier qui rejoint ce point de vue est difficile, raide et souvent glissant, alors prudence !
Un détour mène au point de vue iconique sur New Chums Beach.

Juste avant d'atteindre l'objectif, on découvre un embranchement qui permet d'atteindre Motuto Point, le site d'un ancien pā (village fortifié) perché à 85 m d'altitude.

C'est d'ici que sont prises toutes les photos iconiques de New Chums Beach que l'on retrouve sur Internet.

Par temps clair on distingue parfois des dauphins, et même des baleines si l'on a de la chance. Mais prenez garde, car le sentier qui mène à Motuto Point est très raide, voir glissant s'il a plu. De ce fait, il n'est pas adapté aux jeunes enfants ni aux marcheurs peu expérimentés.

Découverte de la plage

La découverte de New Chums Beach est un moment privilégié, à condition toutefois que le soleil illumine ses eaux turquoise. Car comme souvent avec les paysages de carte postale, le charme s’estompe dès que les nuages assombrissent l'horizon.

S'étirant sur un kilomètre, la plage forme un arc harmonieux de sable doré, bordé de pōhutukawa et de palmiers qui procurent une ombre bienvenue en été.

Ses fleurs rouges apparaissent autour des fêtes de fin d'année, ce qui vaut à cet arbre son surnom.
Le pōhutukawa est l'arbre de Noël en Nouvelle-Zélande.

À l'arrière-plan, des collines couvertes d'une forêt épaisse soulignent le caractère sauvage du lieu, tandis que des formations rocheuses spectaculaires marquent l'extrémité sud-est.

Aucune trace de modernité ne vient troubler le paysage : il n'y a ni routes, ni bâtiments, ni camping ou commerce à l'horizon.

New Chums Beach est un lieu resté à l'état sauvage, sans toilettes ni poubelles. Il faut donc apporter de l'eau, un encas ou un pique-nique, avant de repartir avec tous ses déchets pour préserver ce cadre naturel intact.
Les locaux pratiquent le surf, car ils sont équipés, mais les touristes sont surtout là pour la baignade ou le farniente au soleil.
On vient à New Chums Beach pour se baigner ou faire du surf.

Surf et baignade sont envisageables, mais avec prudence, surtout avec des enfants, car aucune surveillance n'est assurée.

Si la houle se lève, il vaut mieux rester sur le rivage et préférer le farniente et les châteaux de sable à grand renfort de crème solaire.

En réalité, New Chums Beach mérite amplement sa réputation, mais elle peut surprendre ceux qui en attendent trop. Cela reste une plage sauvage, sans terrasses couvertes ni commodités.

En basse saison, les visiteurs matinaux sont souvent tous seuls sur la plage.
Malgré sa célébrité, New Chums Beach est le plus souvent déserte.

Ici, il n'y a pas de distractions, juste le sable, l'océan et le calme. Le vacancier habitué aux plages de station balnéaire, avec ses cocktails et ses glaces, découvre un lieu où il n'y a rien d'autre à faire que se baigner, se détendre ou jouer avec les enfants.

L'isolement de New Chums Beach explique son charme, mais c'est aussi son point faible si l'on n'est pas vraiment en harmonie avec l'esprit du lieu. Pour une véritable station balnéaire, il faut aller plutôt à Whitianga qui est justement notre prochaine étape au programme.

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Whitianga et la Mercury Bay

Il est conseillé de passer au moins une nuit à Whitianga.
Whitianga est une étape majeure de la péninsule.

La SH25 menant de Whangapoua à Whitianga a beau être somptueuse, elle n'en est pas moins exigeante, avec une succession ininterrompue de virages sur 35 km. C'est dire le soulagement que ressent le conducteur épuisé lorsqu'il arrive enfin dans la station balnéaire de Mercury Bay.

Whitianga séduit aussitôt avec son atmosphère décontractée, ses cafés en terrasses et les petites galeries d'art et boutiques disséminées le long de Buffalo Beach Road.

Cette avenue bordée de pōhutukawas longe une plage de 2 km, baptisée en mémoire du HMS Buffalo, un navire qui fit naufrage au 19ᵉ siècle.

Son ancre récupérée sur l'épave est aujourd'hui exposée face à la mer, rappelant l'époque où le port vivait au rythme de la construction navale, de l'exploitation du kauri et de la ruée vers l'or.
Whitianga attire les Aucklanders fortunés qui y bâtissent des superbes villas.
Au fil du temps, Whitianga est devenu un lieu très prisé des vacanciers.

Au fil du temps, ces activités ont décliné et la ville s'est métamorphosée en station balnéaire très prisée des Aucklanders.

Avec 6 000 habitants, c'est désormais la seconde cité de la péninsule (après Thames), mais elle se distingue surtout par ses innombrables résidences secondaires et ses hébergements pour vacanciers.

En été, la population quadruple, avec plus de 20  000 visiteurs attirés par un cadre décontracté où les festivals musicaux et gastronomiques se succèdent dans une atmosphère familiale typiquement néo-zélandaise. 

Les principales activités de Whitianga

Si le cadre est accueillant, vous ne serez pas le seul à être quelque peu désorienté en arrivant. Il suffit pourtant de jeter un œil sur une carte pour comprendre d'où vient cette sensation !

Cette configuration originale explique pourquoi les visiteurs sont un peu déroutés par la géographie de Whitianga en arrivant.
Whitianga s'étend tout autour d'un estuaire.

En réalité, la marina et les quartiers résidentiels s'étendent autour de l'estuaire de la rivière Whitianga et de la Mercury Bay. Une configuration qui brouille les repères, car il est facile de prendre l'un pour l'autre.

Une géographie curieuse qui justifie d'ailleurs le recours au Whitianga Ferry pour traverser l'estuaire en deux minutes au lieu de faire un détour de trois quarts d'heure par les terres.

On se demande néanmoins ce que l'on va pouvoir faire à Whitianga en arrivant, car la ville qui fait le bonheur des pêcheurs ne semble pas déborder d'activités pour le visiteur de passage.

Présentation de Whitianga
Une présentation de la ville de Whitianga. Filmé par OziTraveler

Il y a pourtant de quoi faire ! Au niveau détente, on peut par exemple profiter de la longue plage principale ou s'offrir un moment de relaxation au complexe thermal « The Lost Spring ».

Pour des activités un peu plus animées, il y a la randonnée de Shakespeare Cliff, accessible en quelques minutes grâce au petit ferry. Mais l'on peut aussi prévoir une sortie en mer  avec le Banana Boat ou à bord d'un bateau à fond de verre qui rejoint Cathedral Cove.

Je vais vous présenter tout cela en détail, mais je vous recommande de faire d'abord un saut au Mercury Bay Museum.

Visite du Mercury Bay Museum

À peine arrivé dans une station balnéaire, on n'a généralement pas envie de commencer par la visite d'un musée.

Pourtant, le Mercury Bay Museum mérite que vous lui accordiez une petite demi-heure et quelques dollars pour payer l'entrée.

Ce musée vous permet de comprendre l'Histoire de la région en un temps record, et il est très bien présenté.
Le Mercury Bay Museum est plus intéressant qu'il n'en a l'air !

Installé dans un bâtiment historique de 1937, juste à côté de la marina où accostent les ferries, ce musée offre un éclairage précieux sur l'histoire de Whitianga et de sa région.

Vous découvrirez notamment que le nom originel de la ville, Te Whitianga o Kupe, fait référence au grand navigateur polynésien Kupe, qui aurait accosté ici aux alentours de l'an 950. Bien avant que le capitaine Cook n'y fasse escale en 1769 pour observer le transit de Mercure, un phénomène astronomique rare qui donne son nom à la baie.

En une visite éclair, les collections du musée apportent une profondeur inattendue aux plages et aux criques qui ne se résument plus à de simples décors de carte postale, mais se transforment en lieux chargés d'histoires.
Emplacement11A Esplanade, Whitianga
Horaires (décembre à mars)10:00 à 16:00, tous les jours
Horaires (avril à novembre)10:00 à 15:00, fermé le dimanche
Tarif adulte12,50 $
Tarif enfant (12 ans et moins)2,00 $
Tarif famille15,00 $
Enfants de moins de 14 ansGratuit

Votre curiosité sera amplement récompensée, et le séjour n'en sera que plus enrichissant. Et pour vous récompenser de cette belle démarche culturelle, place maintenant à la détente avec la visite du spa le plus populaire de la péninsule.

The Lost Spring , le spa de Whitianga

Pensée comme une véritable évasion sensorielle, « The Lost Spring » est une station thermale installée dans un jardin tropical au cœur même de Whitianga.

En maillot de bain, serviette sur l'épaule, vous traversez un pont suspendu avant de découvrir une grotte marine. Puis vous rejoignez des bassins géothermiques sous les palmiers, près d'une petite cascade artificielle.

On y profite d'une eau de source vieille de 16 000 ans dont la température varie de 32°C  à 41 °C.
On vient se détendre dans des bains de 32°C  à 41 °C.
The Lost Spring est une station thermale au coeur de Whitianga.

Côté détente, il n'y a rien à redire, mais les décors sculptés pour imiter la roche et les néons colorés évoquent davantage une attraction Disneyland qu'une retraite dans la nature.

Il y a un petit côté artificiel d'autant plus surprenant dans une péninsule qui regorge de paysages sauvages à l'état naturel ! Un détail qui ne suffit heureusement pas à gâcher l'expérience qui est quant à elle fantastique.

Car sans rivaliser avec Hanmer Springs, et dans un style différent du Polynesian Spa de Rotorua, The Lost Spring propose aussi des soins, un restaurant sur place, et même des chambres haut de gamme pour la nuit.
Ce n'est pas un inconvénient en soi, mais il y a un léger aspect artificiel.
La station thermale a un petit côté Disneyland au niveau de la décoration.

Dans ces conditions, après avoir affronté les virages en épingle des routes de la péninsule, The Lost Spring peut être perçu comme une opportunité de recharger ses batteries à mi-parcours.

Le concept vise clairement les couples en lune de miel, qui apprécient la tranquillité, les massages aux pierres chaudes et les cocktails servis au bord de l'eau. C'est d'ailleurs pour cette raison que les mineurs de moins de 14 ans ne sont pas admis, et qu'il n'y a aucun toboggan aquatique !

Sans forcément y passer toute la journée, une courte visite est déjà suffisante pour profiter de l'expérience.
The Lost Spring permet de se ressourcer après un long voyage.

Pour autant, je n'irais tout de même pas jusqu'à vous recommander de réserver la formule complète (Romantic Journey) qui s'élève à 1 250  $ par personne !

En réalité, une simple entrée à 70  $ donne déjà accès aux bassins pendant deux heures, ce qui est amplement suffisant pour se détendre à moindres frais, même si ce n'est clairement pas donné !

Serviette et casier sont proposés en option (6  $ chacun) et les soins à la carte varient de 95 $ à 215 $.
Visite de The Lost Spring
La relaxation dans les bains de The Lost Spring. Réalisé par Mc AZ

Pensez tout de même à réserver , car l'attraction la plus connue de Whitianga affiche souvent complet et limite volontairement le nombre d'entrées pour préserver son atmosphère intimiste. Puis, après cette parenthèse relaxante, nous mettrons le cap sur l'océan !

Excursions en mer

Au départ de Whitianga, la plage la plus célèbre de Nouvelle-Zélande se trouve à seulement 8 km par la mer, et voilà pourquoi plusieurs opérateurs proposent des excursions pour rejoindre Cathedral Cove et son arche de calcaire.

On recommande plutôt Hahei comme camp de base pour visiter la plage la plus célèbre de l'île du Nord, mais Whitianga est envisageable.
Des excursions à Cathedral Cove partent aussi de Whitianga.

Sans dénigrer ces sorties très bien organisées, je tiens toutefois à souligner qu'il est plus pertinent de rejoindre Cathedral Cove depuis Hahei, une autre station balnéaire dont je parlerais un peu plus tard dans ce guide.

Mais en admettant que vous n'ayez pas le choix, que ce soit en raison de la météo ou d'un horaire particulier à respecter, je vais vous présenter succinctement les deux sorties les plus intéressantes depuis Whitianga.

Banana Boat Whitianga

Basé à Buffalo Beach, on trouve une activité nautique complètement folle. Comme son nom l'indique, le « Banana Boat » est une bouée gonflable en forme de banane qui accueille plusieurs passagers assis à califourchon, chacun étant équipé d'un gilet de sauvetage.

Cette excursion se déroule sur la plage de Whitianga, mais il existe une version plus longue pour rejoindre Cathedral Cove.
Accrochez-vous à califourchon sur la banane gonflable tractée par un zodiac.

La bouée est ensuite tractée à vive allure par un hors-bord qui multiplie les virages pour provoquer des rebonds et des éclaboussures qui finissent par éjecter les participants d'une manière ou d'une autre.

C'est en tout cas la formule de base à 20 $, qui rencontre un grand succès dans la Mercury Bay depuis plus de trente ans.

Mais il existe une autre sortie d'une heure et demie, moins agitée, qui dessert Cathedral Cove en faisant escale aux grottes marines, avec une session de baignade incluse, le tout pour 75 $.
Excursion avec Banana Boat Whitianga
La sortie en mer avec Banana Boat Whitianga. Un film de Shane Temara

Si une formule ou l'autre vous tente, il faut simplement se présenter en maillot de bain avec une serviette, et vous passerez un moment de pure folie qui pourrait bien être le meilleur de tout votre séjour en Nouvelle-Zélande.

En revanche, si vous avez passé l'âge de ce type d'attraction de fête foraine (ou n'aimez pas être secoué), il existe une sortie plus paisible qui permet de découvrir les fonds marins sans se mouiller.

Glass Bottom Boat Whitianga

L'attraction « Glass Bottom Boat Whitianga » vous fait embarquer à bord d'un bateau doté d'un fond en verre sécurisé entièrement transparent.

Une originalité qui permet d'observer la faune marine, et parfois des otaries ou des dauphins, et tout cela sans porter un maillot de bain, même si certaines options incluent de la plongée avec masque et tuba.

Il arrive que des dauphins accompagnent les bateaux qui mettent le cap vers Cathedral Cove.
Participez à une excursion à bord d'un bateau à fond transparent.

Le circuit de 2h part du quai de Whitianga et longe Mercury Bay jusqu'à Cathedral Cove dans la réserve marine de Te Whanganui-A-Hei. En chemin, un guide vous présente la faune marine et l'histoire de la région en partageant des légendes māorie.

À 140 $ par personne, ce n'est pas donné, même si l'expérience apportée par le fond en verre aide à faire passer l'addition. Toutefois, si une telle sortie n'est clairement pas dans votre budget, sachez que vous pouvez aussi rejoindre Cathedral Cove gratuitement depuis Hahei.

Présentation de Glass Bottom Boat Whitianga
L'excursion à Cathedral Cove à bord d'un bateau à fond transparent. Filmé par Glass Bottom Boat Whitianga

J'y reviendrais plus tard, mais en attendant, il me reste à aborder le sujet de Shakespeare Cliff, une impressionnante falaise qu’on longe lors des sorties en mer, mais que l'on peut aussi rejoindre en suivant une belle randonnée par les terres.

La randonnée à Shakespeare Cliff

Un petit ferry jaune réservé aux piétons et aux cyclistes assure la traversée de l'estuaire de Mercury Bay toutes les dix minutes.

Une traversée qui ne couvre qu'une centaine de mètres, mais évite le détour conséquent de 45 min en voiture autour de la baie. Un service tout à fait abordable, comme vous pouvez le constater en étudiant les tarifs :

Tarif adulte8 $ aller-retour
Tarif enfant6 $ aller-retour
Haute saison7h30 à 22h25
Basse saison7h30 à 21h25
Pause en basse saison17h30 à 20h30

Depuis le plus ancien quai en pierre d'Australasie (érigé en 1837), le, traversier mène aux plages de Maramaratotara et Cook, ainsi qu'à la célèbre Shakespeare Cliff qui nous intéresse.

Les départs ont lieu toutes les dix minutes en haute saison, et jusque tard en soirée.
Un traversier permet de franchir l'estuaire de Mercury Bay.

Ce promontoire offre l'un des plus beaux panoramas de la région au terme d'une promenade aisée d'environ une heure aller‑retour en pressant le pas, ou le double si l'on prend le temps de flâner pour admirer le paysage, ce qui est évidemment l'approche recommandée.

Le parcours se déroule ainsi : au débarcadère du ferry, suivez le trottoir jusqu'à la plage de Maramaratotara Bay puis prenez le chemin qui se transforme en sentier lorsque le trottoir s'arrête.

On y trouve aussi un mémorial en l'honneur du capitaine Cook.
Le Shakespeare Lookout offre une vue dégagée sur la région côtière.

Vous atteindrez la Shakespeare Reserve, avec ses aires de pique‑nique, ses panneaux historiques et une flore typique composée de pōhutukawa et de karaka où nichent des tūīs et kererūs (un pigeon géant).

Le sentier devient ensuite de plus en plus raide jusqu'au Shakespeare Cliff Lookout où se trouve le Cook Memorial. C'est l'un des treize monuments du pays consacré au célèbre capitaine, avec une plaque commémorative de l'observation du transit de Mercure qui a donné son nom à la baie.

Randonnée à Shakespeare Cliff
La découverte de la Shakespeare Cliff. Réalisé par IMPURE PLANET

Outre la Mercury Bay, le belvédère dévoile un panorama saisissant sur Whitianga, Cooks Beach, Lonely Bay et les îles alentour. En revanche, Cathedral Cove reste dissimulée derrière les falaises qui bouchent la vue vers l'est.

Devant une étendue aussi vaste, on réalise aussi à quel point on ne fait qu'effleurer la beauté d'une région qui justifierait un séjour de plusieurs semaines, comme le font les Aucklanders durant les vacances d'été. Et c'est justement ce qui m'amène à évoquer la question de l'hébergement.

Hébergements et campings

Whitianga est le camp de base privilégié par les tour-opérateurs. De ce fait, malgré les 700 hébergements disponibles sur place, il faut s'organiser bien en amont si l'on envisage un séjour en haute saison, sachant que les vacances d'été des Néo-Zélandais tombent entre décembre et janvier chaque année !

Faites un saut à l'office de tourisme (i-Site) de Whitianga pour découvrir les activités proposées.
Whitianga offre bien plus d'attractions que l'on pourrait le croire.

Whitianga possède heureusement des hébergements de toute sorte, allant de l'auberge de jeunesse à l'hôtel de luxe en passant par le motel, le lodge ou le bed and breakfast.

Se loger en bord de plage n'a cependant rien d'obligatoire, du moment que l'on ne s'éloigne pas trop pour conserver le plaisir d'aller diner en ville et se promener sur la plage en soirée, sans devoir reprendre le volant.

Dans cet esprit, le Mercury Bay Holiday Park est une excellente option, que l'on voyage en camping-car ou même en voiture, car il propose des cabines et des studios à louer, ainsi que de vastes emplacements avec ou sans prises électriques.
Ce camping vous permet de vous garer en centre-ville à deux pas de la plage.
Le Mercury Bay Holiday Park est remarquablement situé.

Niché au cœur de Whitianga, ce camping haut de gamme offre aussi une ambiance conviviale, rythmée par les barbecues improvisés. On y trouve le wifi gratuit et une piscine pour se détendre, même si la plage n'est qu'à un petit quart d'heure de marche.

Très demandé, ce Mercury Bay Holiday Park est pourtant souvent complet, mais vous pourrez alors vous rabattre sur l'Harbourside Holiday Park voisin qui se trouve à juste une centaine de mètres dans la même rue !

Dans les deux cas, nous sommes sur du camping payant un peu plus cher que la moyenne, mais c'est le juste prix à payer pour profiter du centre-ville et des bonnes tables de la marina.

Suggestion de restaurants

Whitianga compte d'ailleurs une trentaine de restaurants, ce qui en fait sans conteste le meilleur spot gastronomique de toute la péninsule de Coromandel. On y trouve un éventail de cuisines variées, notamment Méditerranéenne, Néo-Zélandaise, Indienne, Japonaise, fusion, et bien d'autres encore.

Il faut faire un long détour par la route pour aller diner au Kaizen at Go Vino.
Le Kaizen at Go Vino est un excellent restaurant, mais situé à Cook's Beach.

Mon coup de cœur se trouve à Cook's Beach, de l'autre côté de Mercury Bay, chez « Kaizen at Go Vino ». Ce restaurant sert un pastrami de thon exceptionnel, mais il se trouve de l'autre côté de la baie, ce qui le rend envisageable seulement si vous louez des vélos ou êtes prêt à rajouter une heure de marche (aller-retour) après avoir découvert Shakespeare Cliff.

Infiniment plus accessible, je recommande aussi vivement le « Blue Ginger » de Whitianga. Un restaurant qui propose une cuisine savoureuse qui fusionne les saveurs de l'Asie et du Pacifique depuis plus de vingt ans.

La cuisine du Blue Ginger est non seulement délicieuse, elle est aussi healthy.
Kiwipal vous recommande d'aller diner au Blue Ginger.

Alors, je sais pertinemment que la façade discrète avec une enseigne de bouddha et une décoration décalée n'incite pas vraiment à passer la porte de l'établissement. C'est pourtant l'adresse préférée des locaux, ce qui est souvent le meilleur gage de qualité.

On commence par partager des « dumplings » au porc ou à la crevette, avant de passer aux plats principaux. Parmi les incontournables, le bœuf mijoté au lait de coco, parfumé au gingembre et au tamarin, ou encore le Buddha Bowl, un curry de courge et de pois chiches qui séduira les végétariens, surtout accompagné d'une ginger beer maison.

L'atmosphère est très agréable en soirée, avec les pêcheurs à la ligne et les enfants qui jouent dans le sable.
Une belle promenade sur la plage s'impose en soirée.

En dessert, le chendol, une gelée rafraîchissante, ou le sago gula melaka, un tapioca délicatement parfumé, apportent une touche légère pour conclure un repas dont on ressort agréablement surpris.

Et surtout, on échappe à la culpabilité d'une énième portion de burgers-frites qui pèserait sur l'estomac alors qu'il reste tant à voir et à faire !

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Hahei, le village côtier authentique

Elle n'a rien à envier aux autres plages plus célèbres et mérite franchement le détour.
La plage de Hahei est l'une des plus belles de la péninsule.

Si des excursions maritimes vers Cathedral Cove partent de Whitianga, elles restent bien moins prisées que celles depuis Hahei. Le village offre en effet un accès direct à la célèbre plage, que l'on rejoint à pied ou en kayak, sans être obligé d'embarquer sur un bateau, un atout qui séduit la plupart des voyageurs.

Réduire pourtant Hahei à un simple rôle de camp de base serait injuste. Le lieu séduit aussi par sa tranquillité, sa plage d'une beauté saisissante et son hospitalité. 

On y trouve des hébergements de qualité qui permettent au village de 300 habitants d'accueillir dix fois plus de monde en haute saison touristique sans perdre son authenticité. C'est également un site historique, dont l'histoire mérite d'être racontée pour donner encore plus de sens à la visite.

De la légende à la modernité

Hahei tiendrait son nom de Hei, un explorateur maori légendaire arrivé vers 1350 à bord de la grande pirogue Te Arawa. Séduit par la beauté et la richesse de ces terres inviolées, il les aurait baptisées « Te O A Hei », ce qui signifie « le domaine de Hei ».

Selon la légende, Hei serait arrivé en 1350 sur ce rivage paradisiaque.
Hahei porte le nom du navigateur maori qui a découvert la péninsule.

Selon les archéologues, cette arrivée supposée coïncide effectivement avec l'installation des Ngāti Hei, une tribu dont la domination s'étendait sur toute la Mercury Bay, jusqu'à ce qu'elle soit massacrée en 1818 par les Ngā Puhi, laissant la région quasiment inoccupée durant plusieurs décennies.

De ces affrontements sanglants subsistent encore quelques rares vestiges avec des pās, ces villages fortifiés maoris, stratégiquement placés à l'extrémité sud de la plage de Hahei.

Cette promenade longe les falaises pour rejoindre d'anciens emplacements de camps fortifiés maories.
La Hereheretaura Pā Short Walk se trouve à l'extrémité de la plage.

On peut d'ailleurs se rendre sur place en suivant la « Hereheretaura Pā Short Walk », une balade d'environ un kilomètre aller-retour qui prend une quarantaine de minutes si l'on part de la plage à marée basse.

Il faut donc impérativement consulter les horaires des marées, ou emprunter une voie alternative au bout de la Pa Road.

Une option un peu moins pratique, car l'on ne peut pas se garer directement près du panneau du DOC et le parking le plus proche est à une dizaine de minutes à pied.
Hereheretaura Pā Short Walk
Le panorama depuis la Hereheretaura Pā Short Walk. Un film de Green & Wild

Dans tous les cas, cette petite randonnée méconnue offre de superbes vues sur Mahurangi Island et d'autres petites îles au large. En contrepartie, elle exige une vigilance accrue avec les enfants, car le sentier longe des falaises abruptes bordées de pōhutukawas.

Pour revenir à l'Histoire, la nature ayant horreur du vide, les colons occidentaux prennent le relais des Maoris et construisent des maisons en bois de kauri près de la plage.

Ils pratiquent l'élevage et de la pêche à la langouste jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, quand le tourisme prend son essor avec l'ouverture de l'un des premiers campings du pays.

Visite de la station balnéaire

De nos jours, avec ses clôtures immaculées, ses pelouses parfaitement taillées et ses maisons coquettes, Hahei est devenu un charmant village que je vous invite à explorer en arrivant, plutôt que de foncer directement à la plage !

Vous pouvez acheter des sandwichs à emporter ou déjeuner sur place à l'intérieur ou en terasse.
Le Hahei Beach Café est incontournable pour manger sur le pouce.

Sans surprise, les quelques commerces sur place vivent essentiellement du tourisme. Vous n'avez sans doute pas besoin de moi pour choisir un café ou un glacier, mais je vais quand même vous livrer mes adresses préférées.

Il y a d'abord le « Hahei Beach Café » qui se cache derrière le centre d'accueil de la compagnie Hahei Explorer qui organise les sorties à Cathedral Cove en bateau ou en kayak (et qui fait cela très bien d'ailleurs).

Hahei Explorer organiser des sorties en kayak et en bateau jusqu'à la célèbre plage.
Hahei est le principal camp de base des excursions à Cathedral Cove.

Il s'agit d'une petite eatery sans prétention qui fonctionne à la commande au bar (comme souvent en Nouvelle-Zélande).

On s'installe à l'intérieur ou en terrasse, juste à côté d'un espace de jeu pour enfants et d'un glacier qui permettent de grappiller quelques minutes de répit parental.

Si vous préférez une cuisine un peu plus raffinée, le Church Bistro sert une cuisine brésilienne qui ne colle pas vraiment avec l'atmosphère du village, contrairement aux burgers copieux de l'Hahei Eatery qui imposent une promenade digestive sur la plage.

La plage de Hahei

Omnubilés par Cathedral Cove, la plupart des voyageurs sont surpris de constater que la plage d'Hahei n'a pas grand-chose à lui envier.

Il s'agit tout simplement de l'une des plus belles plages de sable blanc de la péninsule, et même de l'île du Nord.

Si vous cherchez un camp de base pour explorer la région, Hahei est fortement recommandé.
L'atmosphère de la plage en soirée est merveilleuse.

Ses eaux turquoise immaculées (où l'on aperçoit parfois des raies mantas) sont d'ailleurs parfaites pour la baignade.

Les îles au large atténuent les courants et les maîtres-nageurs patrouillent durant la haute saison au milieu de l'agitation qui précède les départs. 

Et quand les touristes s'en vont, ceux qui ont eu la bonne idée de passer la nuit sur place profitent du coucher de soleil en improvisant des parties de foot ou de beach-volley.
Passer le nuit dans le village permet d'attaquer la visite de Cathedral Cove en dehors des horaires touristiques.
Hahei propose un camping et des lodges pour passer la nuit.

Pour les imiter, il y a bien sûr le « Hahei Holiday Resort ». Quel que soit votre budget, ce complexe balnéaire emblématique de la péninsule propose une large gamme d'hébergements, allant du simple emplacement pour tente ou camping-car, aux cabines et villas élégantes face à l'océan.

Tout ceci nous ferait presque oublier que nous avons un tour de la péninsule à boucler ! Le moment est venu de rejoindre la plage la plus célèbre du pays !

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Cathedral Cove et son arche

Sa réputation vient en grande partie de son arche de calcaire.
Cathedral Cove est l'une des plus belles plages du pays.

Découverte par les premiers Maoris au XIIIe siècle, mentionnée dans le journal de bord du capitaine Cook, et désormais protégée au sein de la réserve marine de Te Whanganui-A-Hei, Cathedral Cove est sans conteste l'une des plages emblématiques de Nouvelle-Zélande.

Elle doit sa célébrité à une arche naturelle qui relie deux plages et s'ouvre sur le rocher « Te Hoho », surnommé «  le puissant  », dont la silhouette évoque la proue d'un navire. Un site spectaculaire, immortalisé dans le second volet du Monde de Narnia au cinéma.

L'arche en elle-même est très photogénique, surtout à l'aube, lorsque la roche rougeoie sous les premiers rayons du soleil. Et puis, les pohutukawas en fleur ajoutent une touche de charme.

Cette arche est souvent fermée lorsque le Département de la Conservation craint un risque de chutes de pierres.
L'arche peut être franchie à marée basse.

Sachez que vous pouvez passer sous la voute de calcaire à marée basse ou alors en maillot de bain, car l'eau peut atteindre jusqu'à 24 °C de décembre à février. Et c'est pourquoi l'on s'amuse aussi beaucoup à plonger dans l'océan depuis une plateforme rocheuse que l'on rejoint à la nage.

Une plage victime de son succès ?

Cathedral Cove friserait la perfection si elle n'était si fréquentée. Malgré l'absence de commerces ou de marchands de glace, la plage à deux heures trente d'Auckland accueille tout de même 500 000 visiteurs par an !

Même sa longue fermeture après le passage du cyclone Gabrielle n'a pas entamé sa popularité.
En journée, la plage est victime de son succès et bien trop fréquentée.
Pour éviter la foule, il faut visiter Cathedral Cove à l'aube ou au crépuscule.

C'est pourquoi je conseille de planifier votre visite le plus tôt ou le plus tard possible en journée. Venir en basse saison est une autre possibilité intéressante, et vous augmenterez ainsi vos chances d'apercevoir un « blue penguin » qui se fait rare dans la région.

Malgré son côté touristique indéniable, Cathedral Cove reste une visite incontournable de la péninsule, à condition que le temps soit au beau fixe.

Un ciel couvert ternit un peu l'expérience, en faisant perdre à l'eau sa teinte turquoise caractéristique même si l'arche de calcaire reste impressionnante.

Une plage souvent fermée pour travaux

Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une visite que l'on ne devrait manquer sous aucun prétexte, car même si l'érosion ne devrait pas provoquer l'effondrement de l'arche avant quelques siècles, il faut savoir que la plage a été interdite à de multiples reprises par le passé.

Après le passage du cyclone Gabriel, il aura fallu patienter deux ans pour accéder à nouveau à Cathedral Cove par les terres.
Le sentier qui mène à la plage est de nouveau accessible.

La dernière fermeture en date s'est prolongée plus de deux ans entre février 2023 et avril 2025, après le passage du cyclone Gabrielle qui avait occasionné un glissement de terrain sur le sentier qui rejoint la plage.

Un sentier rétabli après de lourds travaux, mais dont la fiabilité reste incertaine. Une situation préoccupante qui a d'ailleurs poussé le Département de la Conservation à créer une seconde piste, afin de ne pas pénaliser une économie locale largement dépendante du tourisme.

Comment rejoindre Cathedral Cove désormais ?

Si la plupart des vacanciers continuent de privilégier la marche pour rejoindre Cathedral Cove, ils sont de plus en plus nombreux à lui préférer le zodiac, le bateau et surtout le kayak.

Non seulement le kayak permet d'admirer l'arche depuis l'océan, mais on visite des grottes marines en chemin.
Le kayak reste la meilleure approche pour rejoindre Cathedral Cove.

Cette dernière approche étant fortement recommandée, car elle permet d'explorer les grottes marines lors d'un circuit accompagné de 3 h aller-retour.

Tous les détails logistiques figurent dans notre guide complet consacré à Cathedral Coven, mais pour résumer, sachez que vous pouvez aussi venir à pied gratuitement depuis Hahei en longeant Grange Road, ou vous garer au nouveau parking de Cathedral Cove Gateway.

Découverte de Cathedral Cove
Une présentation de la légendaire plage de Cathedral Cove. Filmé par 81 Productions

Peu importe, car l'essentiel étant de ne pas oublier d'emporter de la crème solaire, ses affaires de plage, et quelques provisions, car si la plage est surveillée en été, elle ne dispose d'aucun commerce ni installation sur place, hormis des toilettes sèche.

Pour profiter d'une plage plus accessible, mais avec sa propre originalité, je vous recommande la plage d'Hot Water Beach où je vais vous conduire dès à présent.

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Hot Water Beach, la plage fumante

La popularité de la plage s'explique par la possibilité de creuser dans le sable pour faire jaillir une eau thermale chaude.
Hot Water Beach est une plage qui possède une source thermale chaude.

À dix minutes au sud d'Hahei par la route, Hot Water Beach est une plage très populaire qui abrite une source d'eau thermale bouillante à une quinzaine de mètres de profondeur sous le sable. Un trou creusé avec une pelle permet de faire jaillir l'eau brûlante à 66 °C que quelques seaux d'eau de mer permettent ensuite d'adoucir pour obtenir un jacuzzi naturel très relaxant !

Un concept original et surtout très amusant en famille, mais à l'instar de Cathedral Cove, Hot Water Beach souffre d'une surfréquentation touristique en haute saison, surtout durant les vacances scolaires d'été, de décembre et fin janvier.

La source thermale étant localisée à un emplacement précis sur la plage, tous les visiteurs se concentrent sur une portion réduite, ce qui accentue encore plus l'impression de se trouver sur la Côte d'Azur.

Prenez garde à la température de l'eau et ajoutez de l'eau de mer si elle est trop chaude.
L'eau qui remonte à la surface permet de creuser des spas dans le sable.

Si vous ajoutez la contrainte de devoir venir deux heures avant ou après la marée basse, et la nécessité de louer une pelle à 10 $ pour creuser son bassin, cette étape risque de vous décevoir.

Hot Water Beach est pourtant une très jolie plage, avec des zones dédiées à la baignade et au surf clairement délimités pour protéger les nageurs des courants puissants.

il faut débourser environ 5 à 10 dollars pour louer une pelle, mais en laissant une caution de 20 dollars.
Vous pouvez louer des pelles près de la plage en laissant une caution.

L'idéal consiste donc à venir en marge de la haute saison, que ce soit en novembre ou en mars.

Mais en soi, l'activité est praticable toute l'année, y compris au coeur de l'hiver, car la péninsule de Coromandel bénéficie d'un climat doux toute l'année. Ce n'est pas le Northland et la Baie des îles, mais cela reste très appréciable. 

Ceci dit, même en dehors des périodes de forte affluence, il faut tenir compte des marées pour creuser un spa naturel dans le sable, ce qui n'est pas toujours facile quand on est en road trip, sauf si l'on se loge sur place.
Présentation de Hot Water Beach
Les spas naturels creusés dans le sable d'Hot Water Beach. Réalisé par TheCoromandel goodforyoursoul

Pour les voyageurs en camping-car, le « Top 10 Hot Water Beach » est idéalement situé pour profiter pleinement des lieux. En voiture, on préfèrera pourtant se loger à Hahei où il y a plus de choix, malgré l’existence de quelques beds and breakfast à Hot Water Beach.

Ceci dit, la plupart des visiteurs se contentent d'une visite rapide et mettent le cap ensuite vers Tairua et son volcan pour finir la journée.

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Tairua entre plage et volcan

Tairua est en général une agréable surprise pour les visiteurs, car c'est un peu Tauranga en miniature.
Tairua est surtout connue pour son volcan et son estuaire magnifique.

Tairua, littéralement « les deux marées », fut l'un des tout premiers lieux en Nouvelle-Zélande à être colonisés au XIVe siècle par les Polynésiens, c'est à dire par les ancêtres de ceux qui allaient devenir les Māoris.

Après le passage de James Cook en 1769 et une colonisation motivée par l'exploitation du bois de kauri, le tourisme est devenu l'activité principale de ce cadre paradisiaque dans les années soixante.

Aujourd'hui, cette petite cité balnéaire d'environ 1 600 habitants s'étend à l'embouchure de la rivière du même nom, à la pointe sud-est de la péninsule de Coromandel.
C'est une étape qui mérite plus qu'un simple arrêt sur la route de Cathedral Cove.
Tairua est souvent présentée comme la porte d'entrée de la péninsule.

Au pied du mont Paku (un ancien volcan désormais éteint),on découvre une longue plage de sable blanc formant la Tairua Ocean Beach Reserve.

C'est une plage qui borde l'estuaire qui sépare Tairua du paisible village de Pauanui situé de l'autre côté de la baie, et accessible en une vingtaine de minutes par la route.

Même si le cadre impressionne les nouveaux arrivants, Tairua n'est pas un camp de base à proprement parler, mais plutôt une escale dans le cadre d'un tour complet de la péninsule de Coromandel.
Une route bordée de belles villas fait le tour du volcan presque jusqu'au sommet.
Les flancs du volcan sont désormais occupés par de belles demeures.

Si les locaux pratiquent la voile, la pêche au gros, ou la plongée aux îles Slipper, Shoe et Alderman, le visiteur de passage se contente d'explorer le mont Paku et reprend la route après avoir cassé la croute ou passé la nuit sur place.

Une escale rapide qui n'est pas vraiment dans mes habitudes, mais Tairua est à mes yeux une sorte d'étape « bonus », facile à intégrer dans un circuit qui trouvera sa conclusion à Whangamata ou Karangahake Gorge.

Et s'il ne fallait retenir qu'une seule raison de s'y arrêter, ce serait sans hésiter la randonnée au sommet du volcan.

L'ascension du mont Paku

À l'entrée du port de Tairua, le mont Paku possède un sommet volcanique qui culmine à 178 m. Engendré par deux éruptions sous-marines consécutives il y a 7 à 8 millions d'années, il s'est transformé en presqu'île il y a seulement 6 500 ans.

Ce volcan est né à la suite de plusieurs éruptions il y a 7 millions d'années.
Rassurez-vous, car le Mt Paku est un volcan éteint depuis longtemps.

Désormais éteint, le volcan est aujourd'hui entièrement recouvert d'une végétation dense où se mêlent fougères et arbres tropicaux. Entre les clairières et les pans rocheux, quelques villas élégantes ont trouvé leur place, offrant des vues imprenables sur l'estuaire et l'océan Pacifique.

Une courte randonnée, la « Mount Paku Summit Walk » permet de rejoindre le sommet de ce lieu qui servait de poste d'observation stratégique pour les maoris d'antan.

Il faut se garer au parking en haut du volcan près d'une vaste pelouse.
Le sentier est balisé depuis le parking dans les hauteurs.

Car s'il est possible d'attaquer l'ascension à la base du volcan depuis le « Freedom Camping Parking Lot », je recommande plutôt d'initier le parcours depuis le « Mt Paku Hill Walk Parking Lot » dans les hauteurs.

Cette approche réduit considérablement la distance à parcourir et transforme la randonnée en simple promenade. Depuis le parking, il faudra néanmoins compter environ trois quarts d'heure pour boucler le trajet aller-retour.

Il faut escalader quelques rochers pour achever le parcours et rejoindre le point de vue au sommet.
La phase finale de l'ascension est la seule à être ardue.

On débute sur une vaste pelouse inclinée qui traverse brièvement un quartier résidentiel. Le sentier est parfaitement balisé avec des piquets fléchés, et des panneaux explicatifs sur la géologie et l'histoire de la région.

Le sentier assez raide grimpe ensuite dans une forêt d'arbres endémiques où résonnent les chants des tuis, bellbirds et autres fantails. En chemin, des escaliers facilitent l'ascension, même s'il faudra tout de même grimper sur quelques rochers en fin de parcours.

On découvre la plage mais aussi le village de Pauanui sur l'autre rive.
Le panorama au somme du mont Paku est spectaculaire.

Cette dernière partie malgré la présence de rampes installée par précaution sera sans doute trop difficile pour les plus jeunes, mais elle reste faisable à partir de sept ans environ.

Les parents devront cependant surveiller leurs enfants de près, car le sommet n'est pas une aire de jeu, et comporte des falaises abruptes.

Un sommet qui dévoile un large panorama sur le village de Pauanui, sa plage de sable doré et le mont éponyme qui fait face à Tairua. Au loin, on distingue les îles Alderman très appréciées des amateurs de plongée.

L'ascension du mont Pauanui

Un mot tout de même sur le mont Pauanui qui offre également une belle randonnée de 2h30. La « Pauanui Summit Loop » grimpe à 387 m d'altitude, mais son accès est conditionné par la marée.

Ascension du mont Pauanui
La randonnée du mont Pauanui en face de Tairua. Un film de EverFIT

Vient ensuite un sentier très raide en zigzag qui se révèle bien plus exigeant que celui du mont Paku. Il est d'ailleurs impraticable en hiver et particulièrement boueux toute l'année dès qu'il pleut.

La récompense au sommet est heureusement à la hauteur, avec un point de vue superbe sur le volcan et l'estuaire dans son ensemble.

Ce n'est clairement pas une randonnée pour tout le monde, mais si vous souhaitez fuir la foule, c'est une solution à considérer.

La Tairua Waterfront Walk

Que vous réalisiez ou non l'ascension des monts Paku et Pauanui, vous pouvez profiter aussi d'une belle vue sur le volcan depuis la Tairua Waterfront Walk.

Il s'agit d'un chemin de 4 km qui part du parking de la Pepe Reserve pour rejoindre la base du volcan en trois quarts d'heure.

Le parcours débute près du cadre qui permet de faire des selfies face à Mt Paku.
Vous pouvez longer la promenade en direction du volcan.

Cela dit, il faut admettre que peu de visiteurs suivent l'intégralité de ce parcours. La plupart des gens ne dépassent d'ailleurs pas le cadre qui a été installé pour permettre de prendre des photos amusantes (un concept assez répandu en Nouvelle-Zélande) avant d'aller déjeuner.

Les meilleurs restaurants de Tairua

Malgré sa dimension modeste, Tairua possède une dizaine de restaurants. Le Tairua Beach Club, avec sa cuisine fusion méditerranéenne, ses excellents plateaux de fruits de mer et son carré d'agneau façon Madras, fut longtemps mon adresse préférée pour ses concerts et ses « Oyster Happy Days » tenus les vendredis et samedis de 16h à 18h.

Ce restaurant est aisément reconnaissable à ses drapeaux néo-zélandais qui flottent en bord de route.
Venez goûter les green mussels du Tairua Beach Club.

Une bonne adresse qui reste une valeur sûre, mais je lui préfère désormais le Manaia Kitchen and Bar, situé juste avant la Pepe Reserve dont je parlais précédemment. L'établissement qui se trouve le long de la SH25 est d'ailleurs aisément reconnaissable à ses drapeaux néo-zélandais qui claquent au vent.

On y sert des moules de Coromandel nappées d'une sauce crémeuse au vin blanc, des pizzas au feu de bois à pâte fine et croustillante, ainsi que des jarrets de porc croustillants et des filets de bœuf !

Quitte à aller les déguster au camping ou sur les pelouses de la promenade voisine.
Vous pouvez prendre des pizzas à emporter chez Manaia Kitchen and Bar.

La cuisine est un peu plus raffinée que celle du Tairua Beach Club, et la crème brûlée citron vanille, bien caramélisée, vaut à elle seule le détour.

Et surtout, vous pouvez emporter une pizza et la savourer sur l'herbe face au mont Paku, ou la rapporter au camping situé à cent mètres de là si vous passez la nuit en camping-car.

RestaurantManaia Kitchen and Bar
Adresse228 Main Road, Tairua
RéservationSite officiel
OuvertureTous les jours sauf mercredi
Horaires10:00 à 20:30

Hébergements et campings

Idéal en famille, le Tairua Campground propose des emplacements avec ou sans électricité, des douches chaudes et tout le confort souhaitable, ainsi que des cabines si vous voyagez en voiture ou souhaitez un peu plus de confort pour changer.

CampingTairua Campground
Adresse228 Main Road, Tairua
RéservationSite officiel
Toutefois, si l'on trouve quelques lodges sur le volcan, il faut réserver bien en amont pour en profiter.
Il est possible de se loger sur les flancs du mont Paku.

Mais les clients de notre agence locale partenaire pourront séjourner dans l'un des rares lodges du mont Paku. Ce qui leur permettra non seulement de faire l'ascension du volcan au soleil couchant, mais aussi de se réveiller devant un paysage de rêve, avant de poursuivre leur route vers Whangamata.

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Whangamatā et sa plage secrète

Whangamatā possède une jolie plage et accueille chaque année un grand festival.
Whangamatā est un village paisible au bord de l'océan Pacifique.

À 35 minutes et autant de kilomètres au sud de Tairua, la ville de Whangamatā marque la limite de la péninsule de Coromandel. Son nom māori qui signifie « la baie de l'obsidienne » fait référence à la roche volcanique qui servait autrefois à créer des outils et des armes.

Avec un peu plus de 4 000 habitants, Whangamatā est une ville moyenne, mais elle conserve l'allure d'un simple village, avec quelques boutiques et des galeries d'artistes qui ne justifient guère le détour. Même la nouvelle marina, au demeurant très réussie, se révèle être un no man's land.

Si vous avez de la chance, votre passage coïncidera avec le « Repco Beach Hop », un festival annuel qui se tient sur un week-end à la fin mars et qui attire jusqu'à 100 000 participants depuis l'an 2000.
Une plage superbe qui vient s'ajouter à la longue liste des belles plages de la péninsule.
Whangamatā possède une plage populaire auprès des surfeurs.

Avec les défilés de voitures rétro (une spécialité Kiwi évoquée dans le guide de Nelson), et des concerts de rock gratuits en plein air, c'est l'un des festivals majeurs de Nouvelle-Zélande. Encore faut-il être sur place au bon moment !

Dès lors, pourquoi inclure cette étape au programme ? Peut-être pour sa plage magnifique, ouverte sur l'océan avec quelques îles au large. Une Whangamata Beach qui séduit les baigneurs, mais surtout les surfeurs qui débarquent en grand nombre en été.

Mais après avoir découvert des plages paradisiaques tout au long de notre périple, celle-ci ne devrait guère vous surprendre. Il vous faut sans doute quelque chose de radicalement différent, et j'ai justement cela en réserve !

Découverte de Donut Island

Plusieurs îles sont accessibles au large de Whangamatā. C'est le cas notamment de Clark Island (Hauturu) que l'on peut même rejoindre à pied durant les grandes marées, mais c'est plutôt Whenuakura, située à 860 m du rivage qui va nous intéresser aujourd'hui.

Ces deux îles peuvent être rejointes en kayak ou en paddle.
Whenuakura et Hauturu sont visibles depuis la plage.

Donut Island, l'île a hérité son surnom de sa forme particulière, car elle est creuse en son centre, comme le beignet cher à notre ami Homer Simpsons.

Donut Island possédait jadis une cavité volcanique où l'eau s'engouffrait pour ressortir en jets spectaculaires, à l'image des Pancake Rocks de Punakaiki.

Avec le temps, le toit de cette cavité s'est effondré, laissant un cratère ouvert au ciel, qui abrite aujourd'hui un lagon turquoise et une petite plage de sable blanc entourée de pōhutukawas.

Excursion à Donut Island
La sortie en kayak à Donut Island au large de Whangamata. Filmé par FlyWaterFilms

Ce lieu d'une beauté rare est accessible uniquement grâce à une étroite ouverture marine de douze mètres de haut qui forme une sorte de tunnel pour rejoindre l'océan Pacifique.

Comment rejoindre Donut Island ?

Reconvertie en sanctuaire, l'île appartient désormais aux iwis Ngā Marama, Uru-Nga-Wera et Ngāti Pu, qui assurent sa protection.

S'il est désormais interdit d'accoster, on peut toutefois rejoindre Donut Island en kayak, même s'il est fortement recommandé de se faire accompagner.

Cette petite île cache un petit lagon accessible grâce à une ouverture dans la roche.
Whenuakura porte le surnom de Donut Island.

Une mesure qui vise surtout à limiter les accidents, car l'environnement marin au large de Whangamatā est imprévisible. Les courants, la houle et les vents d'ouest mettent les sauveteurs à rude épreuve chaque année, lorsqu'il faut porter secours à des vacanciers trop téméraires.

La compagnie SurfSup propose des visites guidées avec une formation au kayak de mer, et tout l'équipement fourni. Les accompagnateurs présentent aussi l'histoire locale et transforment l'excursion de deux heures en une expérience authentique et enrichissante.

Il est préférable de se faire encadrer par un moniteur expérimenté pour réaliser cette excursion.
On peut rejoindre Donut Island en kayak ou en paddle.

Pour les kayakistes plus expérimentés, il est également possible de louer simplement des kayaks sans accompagnateur pour 35 $, mais à ses risques et périls.

Quoi qu'il en soit, la découverte de Donut Island est un pur enchantement. Ce serait d'ailleurs une bonne manière de clore le tour de la péninsule, mais j'ai souhaité vous proposer deux dernières étapes pour refermer vraiment la boucle.

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Karangahake Gorge et la ruée vers l'or

D'un point de vue strictement géologique, Karangahake Gorge appartient bien à la péninsule de Coromandel, mais les cartographes en ont pourtant décidé autrement.
La Karangahake Gorge se trouve en bordure de la péninsule.

Administrativement parlant, la Karangahake Gorge appartient à la région du Waikato, mais il s'agit pourtant d'une visite systématiquement associée à la péninsule de Coromandel, à juste titre d'ailleurs, si l'on étudie le relief sur la carte.

Karangahake partage la même origine volcanique et géologique que la chaîne montagneuse centrale de Coromandel, et même le Département de la Conservation et les offices de tourisme partagent cet avis.

Il était donc impensable de ne pas la mentionner cette étape. Toutefois, comme elle bénéficie déjà d'un guide complet sur Kiwipal, vous me pardonnerez de la présenter simplement dans les grandes lignes.

Cette région a connu une ruée vers l'or éphémère mais intense au 19e siècle.
Tunnels et sentiers ont été creusés dans la roche par les mineurs.

Il faut donc savoir que Karangahake Gorge est un canyon étroit accessible en suivant la State Highway 2, juste avant le village de Paeroa.

Issu de la grande époque de la ruée vers l'or de Nouvelle-Zélande, on y découvre des tunnels miniers creusés à la main, reliés par des ponts suspendus qui semblent sortis du Temple maudit d'Indiana Jones.

De nombreuses pistes s'entremêlent et peuvent dérouter les touristes, y compris ceux qui viennent à vélo, car la Karangahake Gorge se trouve sur l'Hauraki Rail Trail, une piste cyclable de 200 km traversant toute la région.
Pour exploiter les filons, les prospecteurs ont utilisé du matériel qui achève d'être dévoré par la végétation.
Des vestiges de la ruée vers l'or agrémentent le parcours.

Pour tirer le meilleur parti d'une visite expresse, je vous recommande de combiner des sections des pistes baptisées Karangahake Gorge Historic Walkway, Window Walk et Karangahake Old Railway Tunnel Loop.

On obtient ainsi un parcours raisonnable de 3h sur 5,5 km au départ du Karangahake Gorge Car Park, le vaste parking principal.

L'itinéraire retenu suit les méandres de la rivière Ohinemuri que l'on franchit à l'aide de deux ponts suspendus pour atteindre la Woodstock Battery qui est une ancienne installation minière de 1890.

Ce long tunnel était autrefois emprunté par une ligne de chemin de fer.
Une des randonnées traverse un tunnel sur plus d'un kilomètre.

Le sentier grimpe ensuite dans une forêt où l'on découvre des vestiges miniers et un vieux wagonnet sur les rails d'époque qui mènent aux tunnels de la Window Walk.

Une section impressionnante qui permet d'explorer des galeries creusées dans la falaise surplombant la gorge. On progresse dans l'obscurité en s'éclairant à la torche, et en apercevant parfois le paysage à travers des ouvertures, les fameuses « windows ».

Owharoa Falls est aisément accessible en bord de route.
La cascade d'Owharoa Falls se trouve à quelques minute en voiture.

Il faut ensuite rebrousser chemin pour attaquer la Karangahake Old Railway Tunnel Loop, qui rejoint un tunnel ferroviaire désaffecté, mais éclairé sur plus d'un kilomètre pour une expérience unique en son genre.

En définitive, la Karangahake Gorge est une excellente surprise que l'on peut compléter par la découverte d'Owharoa Falls, une cascade en éventail de six mètres, très photogénique, à cinq minutes à peine en voiture.

Visite de Karangahake Gorge
L'exploration des pistes de la Karangahake Gorge. Réalisé par Department of Conservation

Sans être aussi populaire que Cathedral Cove, l'ancien domaine des prospecteurs reste assez fréquenté en haute saison, mais se visite toute l'année et laisse un excellent souvenir avant d'achever le tour complet de la péninsule en passant par la capitale de la limonade !

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Paeroa et sa bouteille géante

La Lemon and Paeroa est une limonade gazeuse connue seulement chez les kiwis.
La limonade la plus célèbre de Nouvelle-Zélande est née à Paeroa.

Sept petits kilomètres vous séparent de Paeroa, une charmante localité traversée par la rivière Ohinemuri qui s'écoule vers Karangahake Gorge. Mais Paeroa est surtout célèbre pour avoir inventé la limonade la plus populaire de Nouvelle-Zélande.

La Lemon and Paeroa, que l’on abrège LP, est un soda au citron qui fait partie de la Kiwiana, cette collection d'objets, de symboles et de traditions qui incarnent l'identité néo-zélandaise.

la LP fait partie de la kiwiana !
Vous devez absolument goûter cette limonade durant votre séjour.

Je vous invite à goûter cette boisson rafraîchissante et légèrement acidulée, vendue dans tout le pays, mais totalement inconnue hors de Nouvelle-Zélande.

Une bouteille géante de 6,8 m de haut, construite en 1969, accueille d'ailleurs les voyageurs qui traversent le village avec le slogan « World Famous in New Zealand ».

Paeroa LP lemonade
Une vieille publicité amusante pour la limonade. Un film de kaynecomms

La LP est évidemment en vente dans tous les commerces sur place, mais je vous suggère de faire un saut au Paeroa Cafe, Bar and Brasserie, qui sert même des glaces parfumées à la célèbre boisson pétillante.

Je vous l'accorde volontiers, l'expérience ne rivalise pas avec la richesse culturelle du Te Papa de Wellington, mais la LP reste un symbole à part entière en Nouvelle-Zélande.

Tranquillement installés autour d'une bouteille, je vous propose de faire le point sur notre tour de la péninsule de Coromandel qui vient de s'achever.

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Notre avis sur la péninsule de Coromandel

La péninsule offre une multitude de paysages de rêves pour le plus grand bonheur des vacanciers.
La péninsule de Coromandel dépasse largement les attentes.

Voilà, j'espère vous avoir aidé à comprendre pourquoi vous devriez intégrer la péninsule dans votre prochain séjour en Nouvelle-Zélande. Il s'agit sans conteste de l'une des plus belles régions de l'île du Nord et même de tout le pays !

S'il est possible de relier Auckland à Cathedral Cove en une journée, vous l'aurez compris, le tour complet de la péninsule de Coromandel nécessite au minimum deux nuits sinon trois ou quatre pour profiter pleinement de chaque étape sans faire la course.

L'itinéraire que j'ai présenté peut bien sûr être emprunté en sens inverse, y compris au départ d'Auckland. Mon but était surtout de vous montrer que la péninsule ne se résume pas aux étapes classiques que l'on retrouve dans tous les guides touristiques.

Mais dans la pratique, il faudrait des semaines pour profiter vraiment de toutes les étapes majeures.
Il faut prévoir deux ou trois jours pour faire le tour de la péninsule.

Ce succès s'explique aisément par la proximité de la Cité des Voiles. La péninsule est particulièrement fréquentée, parfois même à l'excès au niveau des sites emblématiques que sont Cathedral Cove et Hot Water Beach.

Sans aller jusqu'à dire qu'il faudrait exclure la péninsule de votre séjour entre décembre et février (ce qui serait ridicule), il faut toute de même ajuster habilement les horaires des visites pour éviter la foule, quitte à arriver parfois en fin de journée ou à l'aube.

Encore faut-il placer les réservations d'hôtels ou de camping au bon endroit, ce qui est souvent plus facile à dire qu'à faire.

Que ce soit à Port Jackson ou New Chums Beach, vous serez récompensés de vos efforts si vous prenez la peine de sortir des sentiers battus.
Sortez des sentiers battus pour découvrir des merveilles insoupçonnées !

L'agence locale peut évidemment s'occuper de tout cela, et vous proposer un séjour clé en main.

Il suffit d'en parler avec votre conseiller qui saura vous conseiller selon la saison en proposant parfois des spots de substitution méconnus que j'ai volontairement passés sous silence comme Pokohino Beach, Waihi Beach et Opoutere Beach.

Et si vous aimez la solitude, sachez qu'il est possible de visiter la péninsule en toute saison, y compris en hiver quand elle est désertée par les kiwis et les touristes.

La plupart des arbres ne perdent pas leurs feuilles dans la péninsule.
La peninsule ne perd pas son charme même au coeur de l'hiver.

Et puis, la majorité des arbres sont à feuilles persistantes et les températures restent douces toute l'année. Certes, il faudra faire une croix sur la baignade en dehors de beaux jours, mais les randonnées restent accessibles à quelques exceptions près.

Il me reste à conclure en vous remerciant de m'avoir accompagné jusqu'au bout de ce guide complet ! Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me contacter sur Kiwipal, ce sera toujours un plaisir de vous aider !

Infos pratiques

Guillaume Le Nistour, certifié expert par l'office de tourisme
Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Voici les conseils et les astuces pour organiser votre visite de la péninsule de Coromandel en toute saison.

À qui s'adresse la visite ?

Le tour de la péninsule de Coromandel est un grand classique pour les voyageurs qui débutent leur séjour en Nouvelle-Zélande et souhaitent combattre le jetlag avec des découvertes originales et des plages de rêve.

Physique requis Niveau Aucune limite d'âge

NORMAL
Tout public

Centre d'intérêts

  • Plages
  • Villes
  • Randonnées

Comment s'organiser avec des enfants ?

Tous les parents qui sont passés par la péninsule savent que la route en lacets est sublime, mais difficile à supporter par les plus jeunes qui ont le mal des transports. Il n'existe pas de solution miracle à ce problème, si ce n'est de motiver les enfants avec des promesses de plages et d'activités passionnantes.

Heureusement, les points forts de la péninsule contrebalancent les inconvénients qu'il faut toutefois connaître pour les anticiper.

  • Des plages de sable fin blanc pour s'amuser
  • La baignade très agréable en haute saison
  • La plage de Hot Water Beach et sa géothermie
  • De belles sorties en kayak pour les plus grands
  • Le petit train rouge de Driving Creek Railway
  • Des aires de jeux dans les villes et villages
  • Des routes très sinueuses (mal des transports)
  • La plupart des plages qui ne sont pas surveillées
  • Une absence d'activités pour enfants par mauvais temps

Prévoir le nécessaire pour prévenir ou gérer les petits accidents à bord afin de ne pas perdre une partie de la caution lorsqu'il faudra restituer le véhicule en fin de séjour.

Quelle météo prévoir dans la péninsule ?

Avec un climat doux toute l’année et des étés chauds, mais sans excès, la péninsule de Coromandel est un des lieux de villégiature préférée des Néo-Zélandais qui viennent s'y baigner et pratiquer la randonnée en forêt.

Temp. Journée °C (min/max) Temp. °C (min/max) Aube au crépuscule (moy. sur 10 ans)

Les minimales sont de 13°C et les maximales de 16°C au mois de Septembre.
Les minimales sont de 14°C et les maximales de 18°C au mois de Octobre.
Les minimales sont de 17°C et les maximales de 20°C au mois de Novembre.
Les minimales sont de 19°C et les maximales de 22°C au mois de Décembre.
Les minimales sont de 20°C et les maximales de 23°C au mois de Janvier.
Les minimales sont de 20°C et les maximales de 23°C au mois de Février.
Les minimales sont de 19°C et les maximales de 22°C au mois de Mars.
Les minimales sont de 17°C et les maximales de 20°C au mois de Avril.
Les minimales sont de 15°C et les maximales de 18°C au mois de Mai.
Les minimales sont de 14°C et les maximales de 16°C au mois de Juin.
Les minimales sont de 12°C et les maximales de 15°C au mois de Juillet.
Les minimales sont de 12°C et les maximales de 15°C au mois de Août.
  • PRINTEMPS
  • ÉTÉ
  • AUTOMNE
  • HIVER

Quelle est la meilleure saison ?

Malgré ce qu’on lit souvent, l’affluence estivale ne pose problème que sur quelques plages. Cathedral Cove comme Hot Water Beach sont alors trop peuplées en haute saison et quelques spots perdent de leur charme quand ils ne sont pas déserts (New Chums Beach).

Mais il ne faut pas exagérer, car l'essentiel des lieux n'est pas noir de monde et l’été demeure parfait, surtout pour se baigner.

Voyager en marge de la haute saison (novembre ou mars) est un bon compromis, mais la péninsule se visite toute l'année et laisse d'excellents souvenirs si l'on a la chance d'avoir du soleil.

SAISONPLUIEAFFLUENCEAVIS
PrintempsPrint.
Moyenne
Été
Forte
AutomneAut.
Moyenne
Hiver
Faible

Comme souvent avec les destination balnéaires, le mauvais temps offre peu d'alternatives et gâche l'essentiel des visites.

Comment s'habiller ?

Au risque de lasser, on souligne l'importance de prévoir un imperméable même si les averses sont souvent très passagères dans une péninsule où l'on randonne parfois en t-shirt en hiver !

Risque d'intempéries (%) Risque de pluie (%) En journée (moy. sur 10 ans)

25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Septembre.
25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Octobre.
25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Novembre.
20 Il y a 20% de risque d'intempérie par jour au mois de Décembre.
15 Il y a 15% de risque d'intempérie par jour au mois de Janvier.
20 Il y a 20% de risque d'intempérie par jour au mois de Février.
20 Il y a 20% de risque d'intempérie par jour au mois de Mars.
25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Avril.
20 Il y a 20% de risque d'intempérie par jour au mois de Mai.
25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Juin.
25 Il y a 25% de risque d'intempérie par jour au mois de Juillet.
30 Il y a 30% de risque d'intempérie par jour au mois de Août.
  • PRINTEMPS
  • ÉTÉ
  • AUTOMNE
  • HIVER

Quels conseils selon la météo ?

On porte des vêtements respirants et légers durant l'été, que ce soit à la plage où lors des randonnées en forêt. Un pull léger sera parfait pour les soirées en terrasse ou en bord de mer. Le maillot de bain est indispensable en été !

En basse saison, la tenue ne change guère, si ce n'est que l'on troque le short pour un pantalon de randonnée léger et que l'on ajoute une épaisseur pour le confort, quitte à la ranger dans un sac à dos si la marche fait transpirer.

Négliger la crème solaire se paie par de terribles coups de soleil dans la péninsule de Coromandel. On vous aura prévenu...

Peut-on se baigner ?

Seules les plages du Northland peuvent rivaliser avec la péninsule de Coromandel au niveau de la température de l'eau ! Le vacancier sans maillot de bain, serviette, tongs, crème solaire et lunettes n'aura que ses yeux pour pleurer en voyant les autres s'amuser.

Température de l'eau (°C) Temp. de l'eau (°C) Temp. max en journée

17 La température maximale de l'eau est de 17°C au mois de Septembre.
19 La température maximale de l'eau est de 19°C au mois de Octobre.
21 La température maximale de l'eau est de 21°C au mois de Novembre.
23 La température maximale de l'eau est de 23°C au mois de Décembre.
24 La température maximale de l'eau est de 24°C au mois de Janvier.
23 La température maximale de l'eau est de 23°C au mois de Février.
22 La température maximale de l'eau est de 22°C au mois de Mars.
20 La température maximale de l'eau est de 20°C au mois de Avril.
18 La température maximale de l'eau est de 18°C au mois de Mai.
16 La température maximale de l'eau est de 16°C au mois de Juin.
15 La température maximale de l'eau est de 15°C au mois de Juillet.
15 La température maximale de l'eau est de 15°C au mois de Août.
  • PRINTEMPS
  • ÉTÉ
  • AUTOMNE
  • HIVER

Quelle saison pour la baignade ?

La baignade est possible agréable de novembre à avril, et idéale en été jusqu'au début de l'automne. Hot Water Beach a la particularité de permettre la baignade dans un spa naturel creusé dans le sable : une activité possible même au coeur de l'hiver !

Consulter les horaires de marée avant de se rendre à Hot Water Beach, car on ne profite pas des spas dans le sable à marée haute.

Les plages de Whangamata ou Whitianga comme de nombreuses criques, bord de mer et cours d'eau sont connues pour abriter des sanfdlies ou des moustiques. Le répulsif s'impose dès que l'on repère le moindre moucheron !

Quelles randonnées choisir ?

Le Coromandel Forest Park regorge de sentiers en forêt dont l'exploration est compliquée, car tout le monde n'est pas équipé pour camper. C'est pourquoi nous avons retenu seulement les meilleures pistes accessibles par la route et compatibles avec un tour de la péninsule.

Carte des randonnées

Pour envisager les longues randonnées comme la Coromandel Walkway ou l'ascension des Pinnacles, il faut prévoir au moins deux jours dans la péninsule.

Consultez cette page en mode paysage pour voir la carte.

Quels sont les meilleurs treks ?

La randonnée aux Pinnacles offre le plus beau point de vue sur la péninsule de Coromandel, mais la fin du parcours est délicate et donne le vertige malgré l'installation d'échelles !

New Chums Beach est une plage paradisiaque qui n'est hélas plus un secret pour personne. Elle est toutefois moins fréquentée que celle de Cathedral Cove !

Waiau Falls and Kauri Grove risque de décevoir les voyageurs qui en attendent trop, mais reste néanmoins une belle promenade.

Coromandel Walkway et Muriwai Walk sont des merveilles réservées aux voyageurs capables de rejoindre Port Jackson et Fletcher Bay à la pointe nord de la péninsule, sachant que de nombreux loueurs interdisent d'emprunter la gravel road qui y mène.

PISTENIVEAUDURÉEDIST. A/RAVIS
Mautohe Cathedral Cove Track
Randonnée facile
1 h 303,5 km
Cathedral Cove Gateway Trail
Randonnée facile
1 h 152,5 km
The Pinnacles Walk
Randonnée difficile
6 h12 km
New Chums Beach
Randonnée facile
30 min1 km
Coromandel Walkway
Randonnée facile
7 h20 km
Waiau Falls and Kauri Grove
Randonnée facile
30 min500 m
Shakespeare Cliff Lookout
Randonnée facile
1h3 km
Muriwai Walk
Randonnée facile
1h304 km
Kaipawa Trig Track
Randonnée difficile
1 h 304 km

L'ascension du Castle Rock est interdite depuis la multiplication d'accidents graves et le décès de randonneurs en 2018.

Comment s'organiser ?

La péninsule est à 1h30 d'Auckland, mais il faut prévoir 3h de route en plus pour en faire le tour. Deux jours pleins représentent un minimum pour en profiter et l'aide de l'agence locale ne sera pas superflue pour organiser un itinéraire adapté, tant il y a d'activités et de lieux à visiter.

Alerte sandflies Sandflies Moucheron qui pique

MOYENNE
Répulsif requis

Durée du jour / mois Temps dispo. pour les activités

05:45
15h
21:10

Quelles consignes de sécurité ?

Si la chaussée est en excellent état (du moment que l'on ne dépasse pas Waiaro pour monter vers Port Jackson), elle est particulièrement sinueuse, mais aussi très belle. Le conducteur qui se déconcentre pour regarder le paysage se met en danger.

Seules quelques plages sont surveillées et en l'absence de panneaux d'informations, il vaut mieux éviter d'aller dans l'eau en raison de courants puissants. D'innombrables plages permettent la baignade en sécurité sans que l'on ait besoin de prendre des risques.

Voici les principales consignes de sécurité à retenir pour profiter de la péninsule :

  • Éviter la conduite de nuit dans la péninsule
  • Se garer uniquement sur les zones prévues et pas en bord de route
  • Mettre du répulsif à sandflies au moindre moucheron volant
  • Prévoir lunettes de soleil et crème solaire par beau temps
  • Respecter les interdictions (renoncer si une randonnée est fermée)
  • Toujours se renseigner sur les zones de baignades
  • Se renseigner sur la présence de méduses
  • Ne pas se baigner si l'on est seul dans un lieu isolé
  • Vérifier la météo avant toute excursion (elle évolue vite).
  • Ne pas s’approcher près des falaises de calcaire (chute de pierre).

Moustiques et sandflies sortent surtout en soirée et il vaut mieux acheter du répulsif dès le début du séjour pour l'avoir à portée de main dans la péninsule.

Questions fréquentes

Guillaume Le Nistour, certifié expert par l'office de tourisme
Par Guillaume Poser une question Contact Expert Nouvelle-Zélande

Nous avons regroupé sur cette page les questions qui sont souvent posées sur Coromandel, mais si vous ne trouvez pas une réponse, contactez-nous !

Accès et transport

Comment rejoindre la péninsule de Coromandel depuis Auckland ?

La route reste la meilleure option pour rejoindre la péninsule. Il faut compter environ 2h30 de trajet depuis Auckland, en passant par la SH2 puis la SH25 via Thames.

Existe-t-il un ferry entre Auckland et Coromandel ?

Oui, un ferry saisonnier relie Auckland à Coromandel Town. C'est une traversée d'environ deux heures plaisante en soi, mais qui n'est pas compatible avec la location de véhicule et qui ne permet pas ensuite de visiter la péninsule !

Faut-il un véhicule pour visiter la péninsule ?

Oui, car les centres d'intérêt sont souvent éloignés les uns des autres. Avoir une voiture (ou un campervan) permet de bouger sans contrainte, qu'il s'agisse d'aller explorer une crique isolée ou de rejoindre le départ d'un sentier de randonnée. Dans le cas contraire, la visite de la péninsule devient un casse-tête insoluble.

Les routes sont-elles bien entretenues ?

Les routes principales qui relient les villes sont en très bon état. Mais dès qu'on s'aventure dans les coins reculés du nord ou sur la côte est, cela se corse avec des routes étroites, des virages serrés, puis du gravier à la place de l'asphalte. Certains loueurs de voitures interdisent carrément que l'on dépasse Waiaro, car la route de gravier en direction de Port Jackson est en trop mauvais état.

Y a-t-il des routes non goudronnées à éviter ?

Pas forcément à éviter, mais à aborder avec prudence. Certaines routes qui mènent à des coins plus sauvages comme Port Jackson ou Fletcher Bay sont en gravier. Si le ciel est dégagé et que l'on roule lentement, on peut s'en sortir avec une voiture classique (si le loueur l'autorise). En revanche, après la pluie, il vaut mieux se renseigner avant de s'y engager.

Peut-on faire le tour complet de la péninsule en voiture ?

Non, car il n'y a pas de route entre Fletcher Bay et Stony Bay. Quand on parle de faire le tour de la péninsule, cela implique plutôt de rester sur la SH25 sans monter jusqu'à port Jackson.

Les routes sont-elles sinueuses ou dangereuses ?

Certaines portions sont connues pour être très sinueuses, surtout sur la côte ouest entre Thames et Coromandel Town. Ce n'est pas dangereux si l'on respecte les limitations de vitesse et que l'on reste vigilant. Le trajet est magnifique, mais fatigant et il faut s'autoriser des pauses plus régulières ou se relayer entre conducteurs.

Climat, météo, saisons

Quelle est la meilleure saison pour la péninsule ?

L'été néo-zélandais, de décembre à février, est la période idéale. Plages, randonnées, kayak... toutes les activités s'y prêtent, d'autant plus que les journées sont longues et ensoleillées. Mais c'est aussi la haute saison, avec une forte affluence.

Quelles périodes permettent d'éviter la foule ?

Mars-avril ou octobre-novembre sont les deux fenêtres idéales en marge de la haute saison touristique. Le temps est encore très agréable, les plages sont plus tranquilles, et les prix un peu moins élevés.

Peut-on visiter la péninsule en hiver ?

Oui, et c'est d’ailleurs une autre facette de la région qui se dévoile. La péninsule est désertée, mais les paysages restent magnifiques. Il faut juste renoncer aux baignades et se couvrir un peu plus pour randonner.

Peut-on randonner toute l'année sur la péninsule ?

Oui, sauf si la météo est vraiment mauvaise. En fait, il suffit d'adapter son équipement à la saison, car les sentiers sont praticables toute l'année, même si la pluie peut les rendre boueux ou glissants.

Peut-on se baigner en toute saison ?

Entre novembre et avril, mais la meilleure période reste celle entre décembre et mars. À défaut de se baigner à Hot Water Beach en hiver, on peut en revanche y creuser un spa naturel dans le sable !

Est-ce que le climat est humide ?

Le climat de la péninsule est subtropical, mais il est surtout humide sur la côte est et en été.

Hébergements

Quels types d'hébergements trouve-t-on ?

On trouve de tout sur la péninsule : motels classiques, hôtels confortables, campings, auberges de jeunesse, beds and breakfasts.

Faut-il réserver bien à l'avance ?

Oui, surtout si l'on prévoit un séjour entre décembre et mars. La péninsule attire du monde (y compris les locaux), surtout autour de Cathedral Cove, Hahei et Hot Water Beach. Même les campings affichent complet en haute saison !

Où loger pour rayonner facilement sur la péninsule ?

Whitianga, Coromandel Town, Hahei, Whangapoua ou Tairua sont autant de points de chute parfaits pour passer la nuit. Mais ne les considère pas comme des camps de base au sens strict : la géographie même de la péninsule ne s’y prête pas. Mieux vaut prévoir plusieurs étapes successives plutôt que de rayonner depuis un seul endroit. L’intérieur des terres étant montagneux et couvert de forêts, les lieux à visiter se trouvent principalement en bord de mer, le long de la route côtière qui fait le tour complet de la péninsule.

Où dormir à proximité de Cathedral Cove ?

Hahei, sans hésiter ! C'est le village le plus proche du sentier, parfait pour un départ matinal ou un retour au coucher du soleil. Le village est charmant et la plage superbe... on ne sera pas surpris d'apprendre que c'est très recherché et vite complet pour la haute saison.

Est-ce que les hôtels et motels sont ouverts toute l'année ?

Oui, dans l'ensemble. Certains petits hébergements ferment en hiver ou réduisent leurs services, mais on trouve toujours une solution pour se loger, même en dernière minute.

Quelles sont les meilleures villes pour passer la nuit ?

Il existe de nombreuses combinaisons d'étapes possibles selon la durée du séjour dans la péninsule et la composition des voyageurs ! Par exemple, Whitianga est intéressant pour les familles, les plages et les activités. Coromandel Town pour l'ambiance détendue et un peu bohème. Tairua pour le paysage atypique (si l'on se loge sur le Mt Paku). Etc.

Sécurité

Les routes sont-elles dangereuses ?

Non, pas vraiment, mais certaines portions demandent plus de concentration que d'habitude. Le fait d'enchainer les virages à des vitesses très variables est fatigant, même si les boîtes automatiques facilitent considérablement la conduite.

Les plages sont-elles sûres pour la baignade ?

Certaines plages ont de forts courants, notamment sur la côte est. La règle est simple : si la plage est surveillée, on se baigne, sinon on ne se baigne pas. Il y a naturellement quelques exceptions possibles, lorsqu'il est de notoriété publique qu'une plage est sans réel danger.

Y a-t-il des plages surveillées ?

Oui, mais quelques-unes seulement. Whangamata, Whitianga, Hahei ou Hot Water Beach ont des postes de surveillance, mais pendant la haute saison touristique seulement.

Existe-t-il des courants dangereux ?

Oui, notamment les fameux « rip currents » (courants de retour). On ne les voit pas forcément, surtout après une tempête, et ils entraînent les nageurs au large. Pour s'en sortir, il faut nager parallèlement à la plage pour sortir du courant, mais dans la panique, et sans connaître l'astuce, on risque de se noyer en affrontant le courant de face.

Y a-t-il des méduses ?

Certaines plages peuvent être temporairement interdites à la baignade à cause des méduses, mais c'est occasionnel et cela dépend des années. Quand cela se produit, cela ne concernera pas toute la péninsule de Coromandel, qui est bien trop vaste pour subir le phénomène sur toutes ses plages.

Les sentiers de randonnée sont-ils bien entretenus ?

Dans l'ensemble oui, et les classiques comme The Pinnacles ou Karangahake Gorge sont très bien balisés. Mais après de grosses pluies, certaines portions peuvent être fermées ou glissantes. Un petit passage par un i-SITE (office de tourisme) s'impose !

Est-il dangereux de randonner seul ?

Pas forcément, mais c'est toujours mieux d'être à deux quand on se lance sur une randonnée difficile. Si l'on randonne en solitaire, il est préférable de prévenir quelqu'un de son itinéraire et de son heure de retour estimée. La plupart des sentiers sont hors réseau mobile, donc une appli de cartes hors-ligne ou un GPS n'est pas un luxe.

Peut-on boire l'eau des rivières ?

C'est fortement déconseillé, car même limpide, l'eau peut contenir des bactéries comme la giardia. Il faut d'abord la filtrer et de préférence la faire bouillir.

Cathedral Cove

Comment accéder à Cathedral Cove ?

Il existe plusieurs approches pour rejoindre la plage la plus célèbre de Nouvelle-Zélande. Deux sentiers de randonnées existent, et l'on peut aussi venir en bateau ou en kayak ! Le sujet est abordé en détail dans notre guide de Cathedral Cove.

La visite est-elle gratuite ?

L'accès à la plage est libre et seuls les parkings, les navettes et les excursions sont payants.

Les randonnées à la plage sont-elles adaptées aux enfants ?

Oui, s'ils ont l'habitude de marcher. Il n'y a rien de sorcier, mais des escaliers qui rendent l'accès impossible en poussette. En prenant ton temps, avec des pauses, ça se fait très bien en famille.

Peut-on s'y rendre à vélo ou en voiture ?

Non, car les vélos sont interdits sur les sentiers de randonnée.

Peut-on venir en bateau ?

Oui, des excursions partent de Whitianga ou de Hahei. On profite d'une vue spectaculaire sur la côte avec ses falaises de calcaire, sans effort physique. Certains tours incluent même du snorkeling ou d'autres arrêts dans les criques voisines.

Peut-on s'y rendre en kayak ?

Oui, des excursions encadrées partent de Hahei, et c'est une excellente manière (sinon la meilleure) de découvrir la baie.

Y a-t-il des visites guidées disponibles ?

Oui, mais seulement en kayak ou en bateau. Les guides donnent des explications sur la géologie, la faune marine et l'histoire du lieu. Il n'y a pas de visite pédestre encadrée officielle sur le sentier, mais des panneaux apportent quelques infos en chemin.

Quels sont les horaires idéaux pour visiter la plage ?

Tôt le matin ou en fin de journée pour esquiver la foule et la chaleur en été. En basse saison, on peut même se retrouver seul sur la plage si l'on évite le créneau 11h-15h.

Peut-on s'y baigner en sécurité ?

Oui, l'eau est claire, et les vagues souvent douces en été... mais la plage n'est pas surveillée, et la baignade, quel que soit le lieu, comportera toujours une part de risque, à fortiori pour les plus jeunes.

Quelle est la meilleure période pour éviter la foule ?

En dehors de la haute saison (décembre à février inclus), la plage est désertée par les touristes. Un bon compromis consiste à venir en novembre ou en mars.

Y a-t-il des toilettes sur place ?

Oui, près des escaliers qui mènent à la plage, mais ce sont des toilettes sèches et il n'y a d'ailleurs pas d'eau potable sur place !

Peut-on pique-niquer sur la plage ?

Oui, mais à condition de ne laisser aucun déchet derrière soi. Comme il n'y a pas de poubelles, il faut venir avec son propre sac.

Où se loger à proximité ?

Hahei est idéal : tu es à deux pas du sentier, avec des campings, des B|B, et des maisons à louer. Pour plus d'options et de services, Whitianga est à une trentaine de minutes en voiture, mais le charme d'Hahei, c'est d'être juste à côté.

Hot Water Beach

Quelle est l'origine géologique des sources ?

L'eau de pluie s'infiltre dans le sol et se réchauffe au contact du magma, puis remonte à travers des fissures. Le résultat est une eau qui dépasse les 60°C.

Où se trouve la source d'eau chaude sur la plage ?

Au sud de la plage, sur une toute petite zone que l'on repère à ses rochers. Comme l'emplacement n'est accessible qu'à marée basse, Il faut viser le bon créneau (2h avant ou après la marée haute)

Peut-on louer ou acheter une pelle sur place ?

On peut louer des pelles dans les magasins près de la plage, mais certains hébergements en prêtent gratuitement à la clientèle. Faute de pelle, il faut creuser à main nue, et l'on n'arrive pas à grand-chose.

L'eau est-elle vraiment très chaude ?

Oui, elle est parfois même trop chaude (plus de 60° C) et on ajoute de l'eau de mer (à condition d'avoir un sceau) jusqu'à pouvoir enfin profiter d'un spa naturel.

Y a-t-il un risque de brûlure ?

Oui, si l'on ne teste pas l'eau avant de s'y plonger.

Peut-on y aller en hiver ?

Oui, et c'est même une excellente idée, car l'eau chaude est encore plus agréable quand l'air est frais. Il faut juste emporter à une bonne serviette et des vêtements chauds pour l'après-bain.

Est-ce un site gratuit ?

Oui, l'accès à la plage est libre, mais le parking est payant, tout comme la location de pelles pour creuser des spas dans le sable.

Faut-il venir à marée basse ?

Oui, c'est la condition sine qua non, car la source d'eau chaude est enfouie sous le sable.

Où se garer à Hot Water Beach ?

Le parking principal est payant, mais il y a aussi un parking gratuit un peu plus loin, près du camping. En été, et même en basse saison par beau temps, les parkings se remplissent vite.

Peut-on y aller avec des enfants ?

Oui, c’est une activité qui plaît beaucoup aux enfants : creuser dans le sable, jouer dans l’eau chaude.... Il suffit de bien surveiller la température, car certaines zones peuvent être trop chaudes pour eux.

Peut-on se baigner ?

Oui, mais il existe des courants dangereux sur une partie de la plage et il faut se baigner uniquement dans une zone surveillée par des maîtres nageurs.

Y a-t-il des restaurants ou cafés sur place ?

Oui, il y a le Hot Waves Café à proximité du parking principal, et une petite boutique (Hotties Beachfront Eatery and Beachstore) pour acheter snacks, boissons ou pelles.

Y a-t-il des toilettes ?

Oui, des toilettes publiques près du parking principal.

Quelle est la meilleure saison pour venir ?

L'été est festif, avec beaucoup d'ambiance... et beaucoup trop de monde au point de rendre l'expérience désagréable pour certaines personnes. Venir en marge de la haute saison est conseillé, mais l'on peut même en profiter en hiver.

Peut-on camper à proximité ?

Oui, un TOP 10 Holiday Park est installé à deux pas de la plage. Emplacements pour tentes et vans, cabines fixes, douches chaudes… très pratiques pour être sur place dès l'aube à marée basse, ou pour enchaîner avec la visite de Cathedral Cove.

La plage est-elle surveillée ?

En été, la surveillance est assurée par des maîtres-nageurs professionnels présents tous les jours. Le reste de l'année, ce sont des bénévoles qui sont présents le weekend seulement.

Peut-on combiner cette visite avec Cathedral Cove ?

Oui, et c'est même l'un des meilleurs combos de la péninsule. Les deux sites sont à seulement un quart d'heure de route l'un de l'autre. La marée décidera s'il faut passer à Hot Water Beach en matinée ou dans l'après-midi.

New Chums Beach

Comment se rendre à New Chums Beach ?

Depuis le petit parking au nord de Whangapoua, on longe la plage puis l'on progresse sur des rochers avant de rejoindre un sentier en forêt. Au total, comptez une petite demi-heure pour atteindre New Chums Beach.

La plage est-elle facile à trouver ?

Non, et c’est volontaire. Aucun panneau ne signale l’accès, car les habitants tiennent à préserver ce petit coin de paradis épargné par le tourisme de masse.

Le chemin est-il accessible à tous ?

Le sentier n'est pas difficile, mais l'on progresse au début sur des rochers glissants, du sable, des racines… Il faut de bonnes chaussures et un peu d'équilibre.

Y a-t-il un parking proche ?

Oui, un petit parking gratuit au bout du village de Whangapoua précède la plage de Whangapoua Beach où commence l'itinéraire pour rejoindre New Chums Beach. En été, il est souvent plein dès le matin.

Quelle est la meilleure période pour y aller ?

En été, la plage est sublime, mais plus fréquentée que le reste de l'année où elle est souvent déserte.

La plage est-elle surveillée ?

Non, et c'est aussi ce qui fait son charme sauvage. Aucun maître-nageur, aucun commerce, pas de vendeurs de glaces, aucune installation d'aucune sorte. Juste l'océan et quelques surfeurs de la région.

Peut-on y pique-niquer ?

Oui, à condition d'apporter son pique-nique, car il n'y a aucun commerce sur place.

Y a-t-il des toilettes à New Chums Beach ?

Non, les toilettes les plus proches sont au niveau du parking de Whangapoua Beach.

The Pinnacles

Peut-on faire la randonnée en une journée ?

Oui, mais à condition d'être en bonne condition physique, car il faut compter de 4 à 6 heures de marche aller-retour sur 14 km. Ce n'est pas une promenade, surtout durant la phase d'ascension finale et certains randonneurs préfèrent passer une nuit au refuge pour profiter du lever du soleil au sommet.

Faut-il réserver pour dormir au refuge ?

Oui, impérativement si l'on veut passer la nuit sur place. Le refuge est géré par le DOC (Department of Conservation) et les places partent vite, surtout les week-ends et pendant les vacances.

Le refuge est-il ouvert toute l'année ?

Oui, il est accessible toute l'année, mais la réservation reste obligatoire toute l'année. Il y a 80 places avec des matelas, une cuisine au gaz, des toilettes… mais il faut apporter ses provisions (y compris l'eau) et son sac de couchage.

Quelles sont les conditions météo à surveiller ?

La pluie et le brouillard sont les ennemis numéro un de cette randonnée en montagne. Le sentier devient glissant et l'on ne profite d'aucun panorama. Si la météo est mauvaise, il est préférable de renoncer.

Est-ce une randonnée difficile ?

Physiquement, oui. Techniquement, c'est une piste de niveau intermédiaire, sauf à la toute fin qui comporte des échelles et un peu d'escalade, ce qui suffira à terroriser les personnes qui ont le vertige. Il vaut mieux le savoir avant de venir !

Peut-on y aller avec des enfants ?

Des enfants habitués à marcher et motivés peuvent monter jusqu'au refuge, avec des pauses et un bon rythme. La montée finale au sommet est en revanche trop raide et dangereuse pour les plus jeunes.

Y a-t-il de l'eau potable au refuge ?

Non, il faut venir avec ses propres réserves.

La vue vaut-elle l'effort ?

Oui, car c'est la plus belle vue de la péninsule. Depuis les Pinnacles, on surplombe toute la vallée de Kauaeranga, les montagnes environnantes, et l'on aperçoit même la côte. Au lever du soleil, le cadre est magique !

Y a-t-il des toilettes le long du sentier ?

On trouve des toilettes au point de départ (Kauaeranga Valley Road End), puis au refuge.

Est-ce que le sentier est bien balisé ?

Le chemin suit une ancienne route de bûcherons, avec des panneaux et aucune intersection piège. Une lampe frontale peut être utile si l'on envisage l'ascension à l'aube pour assister au lever du soleil au sommet des Pinnacles.

Karangahake Gorge

Peut-on visiter les anciennes mines d'or ?

Oui, et c’est d’ailleurs tout l'intérêt du site : galeries abandonnées, vieux rails rouillés, ponts suspendus... accessibles gratuitement !

Y a-t-il des tunnels à explorer ?

Oui, et les tunnels sont impressionnants. Certains traversent littéralement les falaises de la gorge avec des ouvertures qui donnent sur la rivière.

Faut-il une lampe pour certains passages ?

La lampe d'un smartphone (ou une torche idéalement) est indispensable dans certains tunnels plongés dans l'obscurité. Ce n'est pas de la spéléologie, mais il vaut mieux voir où l'on met les pieds, ne serait que pour ne pas ruiner ses chaussures dans de la boue.

Est-ce adapté aux enfants ?

Oui, tout à fait. Les sentiers sont bien tracés, mais il faut quand même garder un œil sur eux dans les tunnels ou sur les passerelles suspendues.

Y a-t-il des panneaux explicatifs ?

Oui, à des emplacements clés le long du sentier. Ils racontent l'histoire de la ruée vers l'or, des installations minières, et présentent la géologie de Karangahake Gorge.

Le site est-il accessible toute l'année ?

Oui, et il vaut le détour en toute saison. En cas de fortes pluies, certaines parties du parcours peuvent devenir glissantes, voire temporairement fermées. Mais le site reste largement praticable, même en hiver.

Peut-on faire du vélo ?

Oui, grâce à la Hauraki Rail Trail qui traverse la gorge. On pédale au cœur de la nature, avec des tunnels et des ponts suspendus à franchir.

Où se garer pour commencer la visite ?

Un grand parking gratuit se trouve l'entrée principale de la gorge, sur la SH2 entre Paeroa et Waihi. C'est le point de départ des différents sentiers.

Y a-t-il des toilettes sur place ?

Oui, juste à côté du parking (il n'y en a pas ailleurs sur le parcours).

Driving Creek Railway

Quelle est la durée du trajet en train ?

Compter environ une heure aller-retour. Ce n'est pas une attraction à sensation de fête foraine, mais plutôt une promenade tranquille à travers la forêt, ponctuée de viaducs, de tunnels et d'œuvres d'art. On grimpe en douceur jusqu'à un belvédère panoramique d'où l'on peut admirer la péninsule.

Le train fonctionne-t-il toute l'année ?

En été, plusieurs départs sont proposés chaque jour. En hiver, les horaires sont réduits. Mieux vaut réserver, surtout en haute saison, car le nombre de places est limité.

Est-ce adapté aux enfants ?

Absolument, et les enfants adorent l'expérience ! Le décor est original, avec plein de petites surprises visuelles comme des sculptures en céramique, des mosaïques farfelues, et un environnement de forêt magique. C'est une activité amusante à faire en famille.

Quelle est la vue depuis le sommet du circuit ?

Depuis l'« Eyefull Tower », on domine la canopée avec une vue à couper le souffle sur la côte ouest et les collines alentour. Par temps clair, on peut même apercevoir le golfe de Hauraki au loin avec Waiheke Island.

Le trajet est-il commenté ?

Oui, le conducteur raconte l'histoire de Barry Brickell, le fondateur du site et la construction à la main du chemin de fer par ce passionné durant des décennies.

Peut-on visiter librement sans prendre le train ?

Non, les voies ne sont pas accessibles à pied. Pour découvrir la forêt et les œuvres disséminées tout au long du parcours, il faut rejoindre la visite guidée payante. En revanche, la boutique de poterie et une petite exposition sont ouvertes au public, mais l'intérêt est naturellement moindre.

Whitianga

Quels sont les principaux attraits de la ville ?

Whitianga est une petite station balnéaire qui coche toutes les cases : une marina animée, des croisières vers Cathedral Cove, des sources thermales naturelles à proximité, de bons cafés, des marchés locaux et des activités nautiques pour tous les goûts.

Quelles plages sont accessibles depuis Whitianga ?

Buffalo Beach, est la grande plage familiale en centre-ville. Parfaite pour la baignade, les balades, ou pour simplement poser sa serviette. On peut aussi emprunter le ferry pour traverser l'estuaire et profiter de Cooks Beach, Lonely Bay ou Flaxmill Bay, des petites merveilles plus discrètes.

Peut-on rejoindre Cathedral Cove depuis Whitianga ?

La route via Hahei prend environ 35 minutes, mais l'on peut aussi s'inscrire à des excursions en bateau ou en kayak qui partent directement de la marina. À vol d'oiseau, Cathedral Cove à 7 km.

La ville est-elle animée en soirée ?

C'est tranquille, mais vivant en haute saison. Quelques bars, des restos sympas, des concerts en été. Ce n'est pas Ibiza, mais on y passe une soirée agréable autour d'un bon repas ou en sirotant un verre face à la marina.

Y a-t-il des activités pour les enfants ?

Baignade, jeux sur la plage, mini-golf, sorties en bateau, The Lost Spring... et en été, des animations familiales sont parfois organisées. Il y a aussi des parcs de jeux et le Harbourside Holiday Park (un camping bien équipé avec piscine).

Peut-on camper près de la ville ?

Oui, plusieurs campings et parcs de vacances sont installés à proximité immédiats. On peut planter sa tente ou venir avec un van, ou même louer une petite cabine. On reste ainsi proche des commerces et des activités tout en dormant près de la mer.

Où faire les courses ?

Whitianga est bien pourvue avec des supermarchés (New World, Woolworths), boulangeries, boucheries, marchés locaux… C'est l'un des meilleurs endroits de la péninsule pour faire le plein avant de filer vers des coins plus isolés.

Tairua

Quelles activités peut-on faire à Tairua ?

Tairua, c'est la ville détente par excellence. Tu peux y faire du kayak dans l'estuaire, du paddle, de la pêche, ou des balades en bateau. Les randonneurs ne manqueront pas le mont Paku et les plages alentour sont parfaites pour la baignade ou le surf. C'est aussi un camp de base intéressant pour rayonner vers Hot Water Beach ou Cathedral Cove.

Peut-on monter au mont Paku facilement ?

Oui, la montée est courte (15 à 20 minutes), mais raide. Rien de technique en soi,avec un parcours accessible à toute personne en forme, même les enfants (à surveiller, les risques de chutes existent). La vue au sommet vaut largement l'effort consenti !

Quelle vue offre le mont Paku ?

Un panorama à 360° qui révèle l'estuaire de Tairua, la longue plage de Pauanui, l'île Slipper et l'océan qui s'étend jusqu'à l'horizon. C'est l'un des plus beaux points de vue de la région, surtout au lever ou au coucher du soleil.

Y a-t-il des plages à Tairua ?

Côté océan, la plage principale est idéale pour le surf et les longues marches. Côté estuaire, c'est plus calme, parfait pour la baignade tranquille en famille. Pauanui est juste en face, accessible en bateau-taxi ou par la route.

Est-ce une destination calme ou touristique ?

Tairua est paisible la majeure partie de l'année. En été, l'ambiance devient un peu plus animée, mais nous sommes loin de la fréquentation de Hahei ou Whitianga.

Peut-on camper dans les environs ?

Oui, il y a un camping bien situé près du centre, le Tairua Campground qui offre une vue sur l'estuaire.