Guide des visites
Ce guide complet vous explique comment explorer New Plymouth et le Taranaki, des étapes qui figurent dans nos circuits Kiwipal à personnaliser.
- Au coeur du Taranaki
- Visite de New Plymouth
- Détente au Pukekura park
- Promenade sur la Coastal Walkway
- Excursion au phare du cap Egmont
- La plage des Three sisters
- Escale au lac Mangamahoe
- Randonnées dans la forêt des Goblins
- Le trek du Pouakai Crossing
- Ascension du mont Taranaki
- Notre avis sur la région
Au coeur du Taranaki
New Plymouth (Ngāmotu en maori) est la capitale du Taranaki, une vaste région de la côte ouest de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, injustement méconnue des touristes étrangers qui se précipitent plutôt au Tongariro Crossing avant de redescendre aussitôt vers la capitale Wellington.
Et pourtant, cette petite ville côtière qui doit son nom aux premiers colons occidentaux à la particularité d'être à seulement une demi-heure de route de la montagne.
Dès lors, il devient possible (comme à Kaikoura sur l'île du Sud) de skier le matin et d'aller surfer à la plage l'après-midi !
En réalité, New Plymouth ne se trouve pas au pied d'une montagne, mais bel et bien d'un volcan et pas de n'importe lequel !
Le « Te Maunga O Taranaki » a été rebaptisé en Mt Egmont par le capitaine Cook en hommage à John Perceval, second comte d'Egmont, mais les kiwis l'appelle simplement le « Taranaki ».
Au repos depuis sa dernière éruption en 1755, le Taranaki possède une symétrie saisissante qui évoque le célèbre Mt Fuji du Japon.
Le « Dernier Samourai » avec Tom Cruise a été filmé en Nouvelle-Zélande en exploitant justement la ressemblance entre les deux sommets.
L'Egmont National Park sur les flancs du volcan propose d'innombrables randonnées que l'on peut improviser dans la forêt des Gobelins et d'autres, plus exigeantes, qui se déroulent sur plusieurs jours notamment au Pouakai Crossing.
Ce guide va naturellement vous emmener à la découverte de la ville de New Plymouth, mais sans s'y attarder, car la région regorge de merveilles bien plus attractives même si elles sont parfois excentrées comme au Phare du Cap Egmont ou à la plage des Three Sisters.
Puis nous prendrons la route en direction du Mt Egmont avec une brève escale au lac Mangamahoe avant de découvrir les forêts mystérieuses qui recouvrent les flancs du volcan.
Les plus téméraires pourront même se lancer à l'assaut du sommet en empruntant la Taranaki Summit Track pour grimper au-dessus des nuages et devenir les maîtres du monde.
Les voyageurs avisés rejoignent ou quittent New Plymouth en empruntant la Forgotten World Highway (SH 43) qui est une route panoramique rarement mentionnée dans les guides de voyages.
Visite de New Plymouth
Fortifiée durant la guerre du Taranaki des années 1860, New Plymouth est aujourd'hui une ville paisible de 60.000 habitants qui mise sur la qualité de vie. Pour les voyageurs en revanche, l'agglomération fait surtout office de camp de base.
À l'échelle de la Nouvelle-Zélande, New Plymouth a la réputation d'être une cité industrielle importante, mais qui ne saurait être comparée avec les grandes métropoles comme Auckland ou Christchurch.
Elle ne possède à première vue aucun charme particulier et l'on chercherait vainement un véritable centre-ville dans une agglomération traversée par une State Highway comme le serait une banale bourgade de province.
Cette entrée en matière vous aura sans doute laissé perplexe quant à l'intérêt de se rendre sur place, mais l'attrait de New Plymouth repose essentiellement sur ses plages, son vaste parc et ses quelques musées.
De toute manière, comme vous n'allez vraisemblablement passer qu'une seule nuit sur place, les quelques centres d'intérêts de la ville (au demeurant excellents) suffiront amplement à occuper les quelques heures dont vous disposerez en arrivant en fin de journée.
Dans ces conditions, New Plymouth est une étape tout à fait agréable, surtout si l'on profite de l'occasion pour suivre sa « Coastal Walkway » dont je parlerais plus en détail.
La Clock Tower
Mitoyenne de l'ancien bureau de poste bâtie en 1906, la Clock Tower de Robe Street Park a connu un étrange destin, car elle fut fragilisée par un séisme puis démolie en 1969 avant d'être reconstruite à l'identique en 1985 en récupérant même sa cloche d'origine.
Magnifiquement éclairée en soirée avec ses étages colorés, cette horloge que l'on peut gravir en empruntant un escalier était jadis le monument le plus célèbre de la ville.
Le Len Lye Centre construit juste en face lui a volé la vedette et il suffit désormais de traverser Devon St pour changer résolument d'époque et de style.
Monument | Clock Tower |
Adresse | 2 Robe Street, New Plymouth |
Tarif | Gratuit |
Le Len Lye Centre
Ouvert en 2015 dans le prolongement de la Govett-Brewster Art Gallery, le Len Lye Centre possède une façade en acier inoxydable ondulé de quatorze mètres de haut qui reflète le paysage et la Clock Tower comme dans un miroir !
Dédiée exclusivement aux oeuvres de l'artiste contemporain néo-zélandais, sculpteur et réalisateur de films d'animation avant-gardistes expérimentaux, la galerie intérieure se révèle on ne peut plus dépouillée et ne trouvera sans doute grâce qu'auprès d'une clientèle de visiteurs avertis.
Les autres voyageurs en quête d'oeuvres d'art plus traditionnelles et en rapport avec la culture maorie se contenteront d'admirer la façade du Len Lye Centre, stupéfiante au demeurant, puis mettront le cap sur le musée Puke Ariki voisin qui retrace l'histoire de la région tant sur le plan culturel que volcanique.
Intéressant, le Puke Ariki ne saurait toutefois rivaliser avec le Te Papa de Wellington ou le musée de Rotorua.
Musée | Len Lye Centre |
Adresse | 42 Queen Street , New Plymouth |
Site officiel | Site officiel |
Horaires | 7j/7 de 10:00 à 17:00 |
Tarif adulte | 15 $ |
Tarif 65 ans | 10 $ |
Tarif -16 ans | Gratuit |
Détente au Pukekura park
Plus intéressant, le Pukekura park est un vaste domaine de 52 hectares en plein centre-ville où les arbres poussent en profitant du riche sol volcanique de la région.
Sans égaler la magnificence des jardins botaniques de Christchurch, Wellington ou Dunedin, le Pukekura park se révèle néanmoins somptueux et sa collection de plantes et d'arbres exotiques en fait l'attraction principale de New Plymouth.
Plusieurs chemins permettent d'arpenter le parc et les visiteurs peuvent franchir le pont des poètes demeuré inchangé depuis 1884 pour rejoindre un petit lac ornementé d'une fontaine.
À deux pas, la maison de thé accueille les visiteurs depuis 1930 et permet d'admirer les couples qui louent des barques pour rejoindre une jolie cascade.
En décembre de chaque année depuis 1993, le Pukekura park accueille plus de 100.000 spectateurs pour son festival des lumières.
Dès la tombée de la nuit, un spectacle de sons et lumières gratuit émerveille petits et grands avec des teintes colorées et des sculptures audacieuses qui engendrent une atmosphère féerique.
Et si le festival des lumières coïncide avec le début de l'été, le « World of Music Arts and Dance » qui se tient à la mi-mars annonce quant à lui le début de l'automne.
Initié en 1982, le WOMAD a été associé a plus de 160 festivals dans le monde entier et son édition néo-zélandaise a lieu systématiquement dans le Pukekura park où il attire plus de 80.000 spectateurs chaque année.
Jardin | Pukekura park |
Adresse | 10 Fillis Street, New Plymouth |
Site officiel | Site officiel |
Horaires | 7j/7 et 24h/24 |
Tarif | Gratuit |
Promenade sur la Coastal Walkway
New Plymouth est au bord de la mer de Tasman. Avec une promenade dans le centre rapidement bouclé, il devrait vous rester suffisamment de temps libre pour découvrir la grande promenade qui longe la côte et la ville dans toute sa longueur.
Cette « Coastal Walkway » qui s'étire sur 13 km permet de relier les quartiers de Bell Mouth et le port de Taranaki. Idéale pour les cyclistes du dimanche, vous n'aurez néanmoins probablement pas le temps de la parcourir à pied en entier...
Mais peu importe ! Les deux principaux centres d'intérêt de la Coastal Walkway sont accessibles en transport et vous pourrez aisément enchaîner ces deux visites en profitant du panorama splendide sur la mer.
Promenade | Coastal Walkway |
Adresse | 1 Hakirau Street, New Plymouth |
Site officiel | Site officiel |
Horaires | 7j/7 et 24h/24 |
Tarif | Gratuit |
Traversée du Te Rewa Rewa Bridge
Le Te Rewa Rewa qui constitue la première étape de la Coastal Walkway est sans aucun doute le monument de New Plymouth le plus photographié.
Finalement assez récent (il date de 2010) ce pont de 83 m dédié aux cyclistes et aux piétons enjambe la Waiwhakaiho River qui se jette plus loin dans la mer.
Construit sur un site sacré qui vit les Maoris et les pahekas (les colons anglais) s'affronter durant la guerre des mousquets, le pont rend hommage aux morts qui prirent part au conflit.
L'architecture qui forme une arche est dotée de 19 branches en acier qui évoquent à la fois un squelette de baleine et le mouvement d'une vague.
Avec un mont Taranaki parfaitement aligné à l'horizon dans l'axe du pont, l'oeuvre de Peter Mulqueen surprend les visiteurs par son audace.
Ascension du Paritutu Rock
Il suffit de reprendre la route quelques minutes pour rejoindre le Paritutu Rock qui sépare la plage de surfeur de Back Beach et celle plus familiale de Ngamotu Beach.
Découvert par le capitaine Cook en 1770, cet imposant rocher de 156 mètres de haut est en réalité un ancien cratère de volcan rongé par l'érosion depuis 1,75 million d'années.
L'ascension qui est gratuite se réalise en un petit quart d'heure à peine, mais au prix d'un effort certain : la pente raide étant exposée aux rayons du soleil continuellement.
La couche d'ozone est plus mince au-dessus de la Nouvelle-Zélande, facilitant les coups de soleil si l'on néglige de s'enduire d'une protection UV à l'indice maximal.
Les chaussures de randonnées sont recommandées et la fin du parcours implique une petite phase d'escalade à l'aide d'une chaîne accrochée dans la roche.
Les visiteurs qui connaissent la peur du vide devront renoncer, mais les autres seront récompensés en rejoignant un sommet jadis applani par les Maoris qui disposaient d'un camp retranché.
Par beau temps, la vue dégagée à 360° permet d'admirer aussi bien New Plymouth que le Taranaki et même les lointains sommets du Tongariro qui se trouvent pourtant à 130 kilomètres !
Du côté de la mer, on aperçoit au large les sept « Sugar Loaf Islands » qui s'avère être des vestiges du même volcan éteint.
Sortez vos jumelles pour repérer les dauphins et parfois même les baleines qui remontent à la surface.
Cette visite que l'on prolonge souvent par un pique-nique sur le sable marque la fin des principales activités recommandées à New Plymouth.
Je vais à présent vous emmener à la découverte de la région avec trois escales qui ont toutes en commun d'offrir des points de vue magnifiques sur le Mt Egmont.
Excursion | Paritutu Rock |
Adresse | Centennial Drive, Spotswood, New Plymouth |
Horaires | 7j/7 et 24h/24 |
Tarif | Gratuit |
Excursion au phare du cap Egmont
En 1642, après des mois d'une navigation périlleuse, le célèbre navigateur Abel Tasman aperçoit enfin une terre paradisiaque qu'il baptise « Nieuw Zeeland » tandis que son voilier longe le rivage où sera érigée New Plymouth deux siècles plus tard.
En suivant cette même côte en direction du sud sur 45 kilomètres (cette fois par la route), le voyageur peut rejoindre le cap que le capitaine avait tracé sur sa carte, découvrant sans le savoir la dernière terre encore inconnue des Occidentaux.
Le parking (gratuit) le plus proche du cap est perdu au milieu de nulle part et le GPS ne sera pas de trop pour arriver à bon port.
Un sentier qui part sur la droite mène rapidement au meilleur point de vue sur le Cap Egmont et son phare emblématique.
Si vous aimez ce paysage, nous vous recommandons le phare du cap Palliser.
En réalité, ce n'est pas tant le phare qui impressionne, mais surtout la silhouette imposante du volcan Taranaki en arrière-plan.
Le phare en lui-même peut-être rejoint en traversant une ferme privée dont l'entrée se situe à une courte distance du parking.
Préfabriqué à Londres puis acheminé par navire, le phare en fonte de 20 m de haut est d'abord érigé en 1864 à proximité de Wellington.
Souvent confondu avec un phare voisin, il engendre plus de naufrages qu'il n'est censé en éviter et sera déplacé à son emplacement actuel en 1877 pour trouver enfin son utilité en étant visible à 40 km au large !
Hélas! Le phare ne se visite pas et les rafales qui balayent la côte lorsque la tempête menace vous arracheraient pratiquement l'appareil photo des mains : le prix à payer sans doute pour contempler l'un des plus beaux paysages de toute l'île du Nord.
Les locaux craignent le camping sauvage dans cette région, alors n'oubliez pas de demander la permission pour rejoindre le phare.
Visite | Phare du Cap Egmont |
Adresse | 377-379 Cape Road, Pungarehu, Taranaki |
Horaires | De 09:00 à 17:00 |
Tarif | Gratuit |
La plage des Three sisters
Au nord de New Plymouth, à une heure de route en direction de Tongaporutu se trouve une plage de sable noir volcanique où s'élèvent d'étranges rochers.
Le cadre, peut-être encore plus beau qu'au cap Egmont, mérite bien de parcourir 70 km sur une State Highway 3 sinueuse qui franchit le Mount Messenger en empruntant des tunnels.
Une route de gravier (Pilot Road) longue d'un kilomètre rejoint un petit parking gratuit d'où l'on peut gagner la plage en quelques minutes.
Encore faut-il ne pas manquer le panneau indicateur sur Clifton Road qui mentionne les "Three Sisters".
La surprise est de taille, avec des falaises orangées d'où émergent des coquillages, des fossiles et même quelques boulders comme ceux de Moeraki sur l'île du Sud.
À peine plus loin se trouve une arche creusée dans la roche que l'on franchit pour découvrir les « trois soeurs » et l'immanquable Mt Taranaki dont le sommet lointain accroche les nuages.
Le nom du lieu mériterait d'être révisé ! Bizarrement, les « Three sisters » étaient jadis incarnées par quatre rochers de 25 mètres de haut à l'écart des falaises sur la plage.
L'une de ces merveilles a été emportée en 2003 lors d'une violente tempête et une seconde fragilisée par l'érosion s'est effondrée suite à un séisme.
Plus loin, un autre rocher fascinant qui ressemblait autrefois à un éléphant a perdu sa trompe en 2016, mais demeure très photogénique.
Malgré ses transformations récentes, le paysage reste exceptionnel et comporte même quelques grottes marines que l'on peut explorer à marée basse !
Gardez vos distances avec les falaises fragilisées par l'érosion.
Il faut souligner l'importance de la marée pour visiter la plage, car la mer remonte très vite et ne laisse guère qu'un créneau de 2 h pour explorer les rochers sans danger, notamment l'Elephant Rock qui est plus avancé au large.
Planifier sa visite est donc rigoureusement indispensable et tout le monde n'aura pas le luxe d'admirer les « Three sisters » (du moins ce qu'il en reste) au crépuscule quand le soleil couchant fait rougeoyer les falaises.
Si vous jouez de malchance, sachez qu'il est possible de contempler ces formations rocheuses à partir d'un point de vue indiqué sur Pilot Road.
Visite | Three Sisters |
Adresse | Clifton Road, Tongaporutu |
Horaires | Selon les marées |
Tarif | Gratuit |
Escale au lac Mangamahoe
Il est temps de mettre le cap sur le Mt Egmont et son parc National d'exception, mais une dernière escale incontournable au lac Mangamahoe s'impose pour admirer le volcan de plus près.
Le lac Mangamahoe se trouve à dix petites minutes en voiture de New Plymouth, mais demeurait étonnamment interdit au public jusqu'en 1990.
Un circuit de randonnée que l'on peut suivre aussi bien à pied qu'à vélo (ou même à cheval) réalise le tour du lac sur six kilomètres en deux heures avec quelques parties difficiles.
Le lac Mangamahoe est l'un des plus beaux du pays avec le Lake Matheson.
Plusieurs points d'entrées dans le parc existent, mais celle de l'Upper ridge est à privilégier, car elle permet de rejoindre aisément une section en hauteur qui offre la plus belle vue que l'on puisse imaginer sur le Mt Taranaki et le lac Mangamahoe.
Les parkings sont gratuits et possèdent des toilettes publiques et des tables de pique-nique.
Un paysage sublime qui semblera quelque peu étrange aux visiteurs qui connaissent bien la flore du pays ! Et ils auront raison, car seul le volcan possède une origine naturelle !
Le lac de 31 hectares alimenté par les rivières Waiwhakaiho et Mangamahoe (d'où le nom du lac) a été conçu par l'homme pour les besoins d'un barrage en 1931.
Qui plus est, la forêt de 100 hectares qui entoure le lac n'est pas composée d'arbres endémiques, mais de variétés de Pin de Monterey et de Californian Redwoods, des arbres américains qui avaient déjà démontré leur parfaite accoutumance au climat néo-zélandais dans les environs de Rotorua.
Autrement dit, c'est un paysage incroyable qui évoque à la fois les USA et la Nouvelle-Zélande, d'où son caractère singulier, inclassable et néanmoins sublime !
Prenez garde toutefois, car l'accès au lac est fermé en fin de journée !
Visite | Lake Mangamahoe |
Adresse | Lake Mangamahoe Road |
Tarif | Gratuit |
Horaires avr-sept | 07:00 à 18:00 |
Horaires oct-mar | 07:00 à 20:30 |
Randonnées dans la forêt des Goblins
Nous entrons cette fois dans le vif du sujet avec le parc national du Mt Egmont et sa forêt des Goblins dont les arbres poussent sur les flancs du volcan à 45 min, soit seulement 50 km de New Plymouth.
Parmi les innombrables randonnées à 1000 mètres d'altitude, il en existe trois qui sont suffisamment brèves pour convenir aux voyageurs qui ont un emploi du temps chargé, mais souhaitent malgré tout en prendre plein les yeux.
Les pistes de Kamahi Loop Track, Wilkies Pools Track ou Dawsons Falls Track sont aisément accessible et sans faire la course si l'on dispose de deux ou trois heures à leur consacrer.
Ces trois visites sont reliées entre elles par des sentiers de randonnées aménagés et parfaitement balisés avec des ponts de bois.
L'ensemble du parcours couvre toutefois plus de 12 km A/R, mais vous pourrez économiser du temps en rejoignant les différents points de départ en transport. De la sorte, chaque visite occupera 15 à 30 minutes en moyenne et vous pourrez aller directement à l'essentiel.
Néanmoins, si vous préférez éviter de reprendre la route, il est possible de combiner la Kamahi Loop Track et la Wilkies Pools Track ou bien la Wilkies Pools Track et la Dawsons Falls Track.
Vous pouvez tout aussi bien vous contenter d'une simple visite à Kamahi Loop Track pour vous imprégner de l'atmosphère de la forêt des Goblins.
Avec tout ce choix, vous êtes peut-être un peu perdu et c'est normal ... Alors pour vous aider, je vais vous présenter chaque randonnée plus en détail.
Kamahi Loop Track
Kamahi Loop Track est souvent présentée comme la forêt des Goblins à part entière dans les guides de voyage alors qu'il ne s'agit que de l'une de ses nombreuses pistes de randonnée.
C'est avant tout la randonnée la plus facile à suivre du parc avec une boucle d'à peine 600 m qui se parcoure en moins d'une demi-heure (et même un quart d'heure en pressant le pas).
Le sentier débute juste après la « Stratford Mountain House » après avoir parcouru une quinzaine de kilomètres sur Pembroke Road (il suffit de guetter le panneau qui indique le point de départ).
Si courte soit-elle, la Kamahi Loop Track n'en est pas moins extraordinaire et constitue une surprise de taille pour le voyageur qui n'imagine pas découvrir une végétation aussi dense en altitude.
Le Mt Taranaki a connu une dernière éruption il y 400 ans dont l’intensité fut telle que toute la forêt de l'époque fut littéralement balayée par la lave.
La végétation qui a repoussé de manière chaotique sur un sol irrégulier forme désormais un véritable labyrinthe qui voit la mousse recouvrir le moindre centimètre carré.
L'atmosphère féérique avec ses jeux de lumière explique le surnom de cette forêt où l'on pourrait s'attendre à voir surgir des créatures féériques à la tombée de la nuit.
Les connaisseurs du pays seront d'ailleurs saisis d'étonnement en constatant la forte ressemblance avec les forêts impénétrables du Fiordland sur l'île du Sud.
Randonnée | Kamahi Loop Track |
Départ | Parking, Pembroke Road |
Tarif | Gratuit |
Wilkies Pools Track
De l'avis général (que je partage), la randonnée qui mène aux Wilkies Pools est encore plus belle que la Kamahi Loop Track avec cette fois de petites cascades qui remplissent des bassins.
Ces bassins des Wilkies Pools ont été formés par une coulée de lave il y a plus de 20.000 ans.
Une sorte de toboggan naturel permet même de s'y laisser glisser, mais seuls les plus téméraires oseront se baigner dans une eau si fraîche (glaciale) même au coeur de l'été (nous sommes tout de même à près de 1000 m d'altitude).
Le sommet enneigé du Taranaki ajoute encore à la beauté du lieu, mais prenez garde à ne pas chuter en marchant sur les rochers couverts de mousse humide lorsque vous prenez vos photos.
Le sentier débute à 100 m du « Dawson Falls Visitor Centre », une sorte d'office du tourisme où l'on peut demander conseil sur les randonnées de la région.
Toutefois, si la piste parfaitement aménagée s'avère facile à suivre jusqu'aux bassins, le reste du parcours est autrement plus délicat avec une rivière Kapuni à traverser en sautant de rocher en rocher.
Si l'exercice est aisé par beau temps, de mauvaises conditions météo (fortes pluies la veille) peuvent rendre la traversée périlleuse ou impossible. C'est pourquoi je recommande de ne pas achever la boucle et rebrousser chemin.
Randonnée | Wilkies Pools Track |
Départ | Parking, Dawsons Falls |
Tarif | Gratuit |
Dawsons Falls Track
Les chutes de Dawsons sont la récompense d'une belle randonnée de presque une heure de marche (1.8 km A/R soit 50 min) en bifurquant depuis la Kapuni Track.
Mais le sentier présente l'inconvénient majeur d'être particulièrement boueux par mauvais temps, rendant indispensable le port de chaussures de randonnées étanches (de type Gore-Tex) qu'il ne faudra pas craindre de salir pour autant.
Prévoyez toujours un sac plastique pour ne pas salir le coffre de votre véhicule au retour.
Un long escalier en bois permet de rejoindre la base de la chute qui tombe de 18 m de haut. Ce panorama est le plus intéressant désormais, car si les guides mentionnent un second observatoire plus loin après l'escalier, la végétation qui s'est développé ces dernières années bouche désormais pratiquement la vue.
Sur Kiwipal, nous n'avons pas pour habitude de suggérer des raccourcis, mais compte tenu de l'état du sentier, il est recommandé de guetter le panneau du Département de la Conservation lorsque l'on emprunte la Manai Road en direction du « Dawson Falls Visitor Centre ».
La place est suffisante pour stationner sur le bord de la route d'où part une courte promenade d'une dizaine de minutes qui mène directement aux chutes sans devoir patauger dans la boue. Vous profiterez moins de la forêt des Goblins, certes, mais vous gagnerez un temps précieux !
Randonnée | Dawsons Falls Track |
Départ | Parking, Dawsons Falls |
Tarif | Gratuit |
Le trek du Pouakai Crossing
L'une des plus belles randonnées de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande était jadis méconnue, mais la beauté du Pouakai Crossing est devenue virale depuis quelques années sur la toile.
Et pourtant, il ne s'agit pas d'une promenade de santé, mais d'un véritable trek alpin sur deux à trois jours de marche avec une difficulté intermédiaire.
Le point de départ de cette randonnée de 25 km qui implique des nuits en refuge se trouve au niveau de l'Egmont National Park Visitor Centre.
Compte tenu de l'altitude, il fera toujours froid en soirée, même en été, et il faudra bien se couvrir.
Le Pouakai Crossing forme une boucle. En revanche, s'il est tout à possible de partir dans la direction de son choix, il est recommandé de suivre le sens indiqué ci-dessous, pour des raisons de dénivelés plus homogènes.
Toutefois, si le panorama sur les Pouakai Tarns constitue le seul objectif et si l'on est pressé par le temps, il est possible de s'y rendre directement en 4 à 5 h de marche aller-retour via la Mangorei Track.
Gardez à l'esprit que les refuges appliquent une politique stricte du « premier arrivé, premier servi » et si vous trouvez l'établissement complet, vous n'aurez plus qu'à camper en extérieur, si tant est que vous disposiez du matériel de camping approprié ... ce qui ne laisse aucune place à l'improvisation !
Le tarif des nuits en refuge qui est fixé à 15 $ par adulte se règle sur place auprès du ranger à demeure.
Jour 1 : Centre d'accueil ▸ Holly Hut
Cette première étape ne compte que 7,5 kilomètres à parcourir en 3 à 4 h pour se mettre en jambe si j'ose dire.
Inutile d'attaquer la randonnée à 8 h du matin sauf si vous souhaitez prolonger la marche du jour pour rejoindre directement l'étape suivante et réaliser le Pouakai Crossing en deux journées au lieu de trois.
Le sentier grimpe progressivement sur le Taranaki et la forêt s'estompe peu à peu avec l'altitude. Le reste du parcours longe les pans du volcan avec quelques ruisseaux à franchir avant d'atteindre le refuge d'Holly Hut à 975 m d'altitude.
Facultative, une randonnée secondaire d'une heure A/R permet de rejoindre les Bells Falls.
Si le refuge offre les commodités de base, de l'eau potable et 16 matelas dans un dortoir, son coin cuisine est en revanche dénué d'ustensile et de feux pour la cuisson. Il vous appartient de prévoir les provisions et le nécessaire pour préparer vos repas.
Jour 2 : Holly Hut ▸ Pouakai Hut
La seconde étape est presque une formalité avec un trajet simple de 4,5 km à boucler en deux ou trois heures, mais qui offre d'innombrables points de vue sur le Taranaki.
Le moment fort de cette partie concerne la traversée des marais d'Ahukawakawa dont la formation remonte à 3500 ans.
Profitant d'un microclimat, des plantes uniques au monde et que l'on n'imaginerait pas rencontrer à une altitude aussi importante prolifèrent.
Dans cette vallée marécageuse où pousse du tussack (une herbe haute de Nouvelle-Zélande), le randonneur progresse le plus souvent sur des planches en bois installées pour ne pas altérer le fragile écosystème.
Selon la météo, il ne sera guère possible d'éviter l'eau et la boue par endroit, mais l'aspect sauvage du trek en sortira renforcé.
En chemin, on observe continuellement les flancs du Taranaki qui semblent marqués par des sortes de veines et des crevasses là ou les coulées de lave se sont solidifiées après la dernière éruption.
Le sentier se poursuit ensuite en direction d'une colline face au volcan et où se trouve perché le refuge de Pouakai.
L'accueil sera similaire à celui du refuge précédent, mais les capacités de couchage sont doublées avec 32 lits.
Les plus motivés ressortiront en début de soirée pour se rendre aux Pouakai Refelective Tarns afin de profiter du coucher du soleil, mais l'étape sera au programme dès le lendemain matin de toute manière.
La Pouakai Hut se trouve à cinq minutes de la Mangorei Track qui permet de rejoindre la route et donc la civilisation en deux heures de marche, ce qui constitue une sortie de secours si la dernière étape du lendemain semble inenvisageable à cause de la fatigue.
Jour 3 : Pouakai Hut ▸ Centre d'accueil
La dernière journée du Pouakai Crossing est sans doute la plus belle, mais aussi la plus fatigante avec pas moins de 13 km à parcourir en 5 à 7 h de marche selon le niveau d'endurance de chacun.
Un petit kilomètre sépare le refuge du Pouakai Circuit Refelective Tarn, un lac alpin bien plus modeste que les photos ne laissent croire.
C'est ici que les photos du Taranaki présentées sur tous les réseaux sociaux sont prises, idéalement par temps clair et calme lorsque le volcan se reflète sur l'eau tranquille.
Plus loin, l'étape au sommet du Henry Peak à 1220 mètres vous offre un dernier grand panorama spectaculaire à 360° sur la région avant de redescendre en direction de la forêt des Goblins.
Au milieu des arbres recouverts de mousse, le taux d'humidité explose et l'expérience ne sera pas une partie de plaisir s'il faut progresser sous la pluie et dans la boue.
Après une succession de ruisseaux où l'on se mouille parfois les pieds et des ponts suspendus au-dessus des rivières Kai Auahi et Waiwhakaiho, vous retrouvez le point de départ et votre véhicule qui vous attend pour la suite du séjour.
Des félicitations s'imposent, mais le Pouakai Crossing n'est pas la randonnée ultime dans le parc national, il en existe une autre, plus belle, mais autrement plus difficile à accomplir.
Randonnée | Pouakai Crossing |
Départ | Egmont National Park Visitor Centre |
Tarif | Gratuit |
Ascension du mont Taranaki
L'ascension du Mt Egmont/Taranaki compte parmi les plus remarquables de Nouvelle-Zélande, mais n'est pas sans danger et s'adresse qu'à une minorité de voyageurs. C'est en quelque sorte la randonnée dont tout le monde parle, mais que presque personne n'ose aborder !
Avant toute chose, il convient de rappeler que le Taranaki est un volcan au repos, candidat au réveil et culminant à 2518 mètres d'altitude.
Sa forme conique singulière, l'une des plus symétrique au monde, est d'autant plus frappante que le volcan se trouve au centre d'une vaste plaine dénuée de relief et qui s'étend jusqu'à la mer de Tasman.
À l'échelle géologique, il s'agit d'un jeune volcan de « seulement » 120 000 ans dont la dernière éruption s'est produite en 1755.
Surveillé constamment par de nombreux sismographes censés alerter la ville de New Plymouth en cas de réveil, le Taranaki s'est vu ne reconnaître un statut de personne légal eu égard à son caractère sacré dans la tradition maorie.
La récente éruption de White Island en 2019 a montré combien il est difficile de prévoir l'activité volcanique.
La légende maorie
Si vous avez parcouru le guide de Kiwipal sur le Tongariro Crossing, vous connaissez déjà la légende du Taranaki, qui mérite d'être conté à nouveau.
La tradition maorie rapporte en effet que le dieu Te Maunga o Taranaki vivait jadis au centre de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande en compagnie des dieux Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe. Toutes ces divinités se disputaient les faveurs de la déesse Pihanga.
Taranaki fit des avances à Pihanga qui mirent Tongariro en fureur ! Au lendemain de l'affrontement, Tongariro l'avait emporté et Taranaki était parti s'exiler non loin de la mer à son emplacement actuel.
On raconte que la pluie qui tombe et les nuages qui accrochent le sommet du volcan symbolisent les larmes du dieu qui prépare sa revanche.
Préparatifs pour la Summit Track
Le cadre étant posé et la légende racontée, venons-en aux choses sérieuses avec les préparatifs indispensables pour envisager l'ascension du volcan.
Mais compte tenu de la difficulté qui attend le randonneur téméraire, il faut d'abord mettre les choses au clair !
Cette aventure s'adresse aux marcheurs dont l'âge n'a pas fragilisé les genoux et qui ne souffrent ni du vertige ni de la peur du vide (qui sont deux pathologies bien distinctes).
Si vous n'avez pas une bonne condition physique, il vaut mieux faire une croix sur le projet et considérer plutôt le Tongariro Crossing qui reste difficile, mais abordable.
Grimper au sommet du Mt Taranaki comporte des risques sérieux même en prenant toutes les précautions d'usage. Durant le siècle passé, on a dénombré près d'une centaine de décès sans parler des entorses et autres blessures plus ou moins graves.
Le but n'est évidemment pas de décourager (des centaines de personnes réussissent l'ascension chaque année), mais de donner la mesure de l'épreuve.
Et avant toute chose, il faut planifier un départ très matinal pour être certain d'être de retour avant la tombée de la nuit. Il n'est évidemment pas question de partir les mains dans les poches et les chaussures de randonnées sont tout aussi indispensables que les vêtements techniques et les imperméables.
Lisez notre guide complet de la randonnée en Nouvelle-Zélande pour découvrir comment vous habiller efficacement pour la marche.
Il s'agit surtout de ne pas être pris au dépourvu si la météo venait à changer brutalement en se préparant à affronter des conditions difficiles en atteignant un sommet qui sera probablement enneigé.
Des provisions en quantité sont à prévoir, mais aussi un couvre-chef qui ne sera pas arraché par le vent, de la crème solaire et des lunettes de soleil, car l'on sera constamment exposé lorsque les derniers arbres laisseront place à l'environnement alpin.
Le début de l'ascension
Si le Taranaki s'élève à 2518 m, vous n'aurez heureusement pas à gravir une telle distance, car le début de la randonnée débute au centre d'accueil des visiteurs à 946 m d'altitude.
La piste ne sera pas en ligne droite et vous devrez parcourir 12,6 km aller-retour (soit environ 5 à 6 h de marche) pour atteindre le sommet. Comptez ensuite 3 à 4 heures pour redescendre, sinon plus selon votre forme physique et votre degré de maîtrise de la peur du vide.
En soi, le début de la randonnée est relativement aisé, mais sans grand intérêt jusqu'au chalet de Tahurangi lodge à 1492 m d'altitude. À peine le temps d'admirer le point de vue que vous voilà déjà de retour sur le sentier de marche après ce qui constitue simplement une forme d'échauffement.
Si cette première étape est parvenue à vous épuiser, il faut sérieusement envisager de renoncer.
La partie la plus délicate
Le dénivelé s'accentue brutalement et le sentier s’efface pour céder la place à une pente dont l'ascension se déroule sur des rochers ou des plots orangés sont plantés de part et d'autre.
Les rochers deviennent peu à peu des éboulis et l'on progresse enfin dans un mélange de sable et de cailloux volcaniques.
Ceux qui ont déjà tenté de gravir une dune (notamment à Te Paki près du Cap Reinga) peuvent se faire une idée du défi qui les attend...
La réalité est encore pire, car le terrain facilite les glissades. En d'autres termes : on avance fréquemment de trois pas puis l'on recule de deux et il faut se ménager pour ne pas s'épuiser.
Prévoyez des bâtons de randonnée, car les risques d'entorses sont réels.
La dernière partie avant le sommet est constituée de gros rochers qu'il faut escalader en essayant de deviner l'itinéraire le plus approprié sans s'écarter des plots qui se font étonnament discrets. À ce stade, il faut maîtriser sa peur du vide qui n'est jamais loin et regarder devant soi.
L'ascension du Mt Taranaki est fortement déconseillée en hiver sans la présence d'un guide de montagne expérimenté.
Découverte du cratère et du sommet
Voilà enfin le cratère, enneigé selon la saison, qu'il faut longer par précaution pour ne pas courir le risque de s'enfoncer profondément dans la neige.
Une dernière ascension vous attend, facile cette fois, avant d'atteindre le point culminant et le spectacle d'une vie.
Le sommet du Taranaki offre une vue dégagée à 360° sur la région si les nuages qui flottent un peu plus bas en altitude ne s'interposent pas. Même dans le cas contraire, la mer de cumulus n'en est pas moins spectaculaire et procure une sensation indescriptible.
Par temps clair, on aperçoit distinctement les monts Ruapehu, Ngauruhoe et Tongariro du plateau central qui dépassent à l'horizon et bien entendu New Plymouth et la mer de Tasman.
Une fois passée l’euphorie et après avoir récupéré des forces et pris une collation, il faut déjà envisager le trajet du retour !
Une descente presque plus ardue que la montée, car au bord du vide et face à la pente, avec le risque permanent de déloger des pierres qui pourraient blesser d'autres randonneurs en contrebas !
De retour sur terre (si j'ose dire), on éprouve la sensation d'avoir été sur la Lune et l'on se remémore des souvenirs d'une rare intensité.
En définitive, l'ascension du Taranaki justifie les efforts consentis, mais ne s'adresse clairement pas au randonneur du dimanche. Il faut connaître ses limites et s'équiper sérieusement pour ajouter un tel sommet à son palmarès.
Randonnée | Taranaki Summit Track |
Départ | Egmont National Park Visitor Centre |
Tarif | Gratuit |
Notre avis sur la région
Oublié des visiteurs qui se pressent vers Wellington après avoir traversé le plateau central de l'île du Nord, la région du Taranaki est pourtant l'une des plus belles de Nouvelle-Zélande.
Une région dont l'attrait ne se limite ni à la ville de New Plymouth ni au Mt Taranaki, car on y trouve de nombreuses activités et des merveilles disséminées aux alentours qui comprennent aussi bien des plages que des lacs ou des forêts magiques.
Certes, vous pourriez faire l'impasse sur New Plymouth en vous logeant dans un Bed and breakfast comme le célèbre Dawsons Fall Lodge situé en plein coeur du parc National de Mt Egmont, à deux pas des Wilkies Pools.
Ce ne serait pas regrettable en soi, même si la ville offre tout de même quelques beaux centres d'intérêt.
Je considère d'ailleurs New Plymouth comme un excellent camp de base que l'on peut rejoindre en fin de journée. Les quelques visites incontournables comme le Pukekura park, le Te Rewa Rewa Bridge ou le Parituru Rock seront aisément bouclés en quelques heures en matinée après une bonne nuit de sommeil.
Il sera, je ne le cache pas, impossible d'intégrer les Three Sister, le phare du Cap Egmont ou le lac Mangamahoe dans votre itinéraire si vous ne prévoyez qu'une journée de visite dans la région.
Même en disposant de deux journées pleines, il faudra faire des choix pour ne pas passer trop de temps sur la route, l'idéal étant de pouvoir pratiquer au moins la randonnée dans la forêt des Goblins !
Nous n'avons pas parlé du ski sur les flancs du Taranaki, mais vous en apprendrez davantage en lisant notre guide des stations de sports d'hiver en Nouvelle-Zélande.
N'allez pas pour autant vous lancer dans l'ascension du Taranaki si vous n'avez pas les compétences requises ou si vous pensez vous en sortir indemne en portant un t-shirt et des baskets !
Le Pouakai Crossing n'est peut-être pas aussi intense, mais il offre de splendides panoramas, alors ménagez-vous, et gardez des forces pour la suite du séjour en Nouvelle-Zélande en mettant le cap sur Raglan et ses plages de surfeurs !